Signes cliniques suspects: Quand a sent la tumeur
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Signes cliniques suspects: Quand ça sent la tumeur !
Louis-Philippe de Lorimier, DMV, DACVIM (Oncology)
Hôpital Vétérinaire Rive-Sud
Brossard, Québec
Plus la médecine vétérinaire évolue, plus les techniques diagnostiques permettent l’obtention
d’un diagnostic précis, avec comme résultat une thérapie optimale dont bénéficient nos patients.
Toutefois, une approche empirique demeure parfaitement acceptable dans plusieurs situations où
l’expérience du clinicien et la loi de probabilité rendent possible un traitement approprié malgré
un diagnostic purement clinique. Par exemple, un abcès chez un chat apparaissant suite à une
bagarre de ruelle ne nécessite pas nécessairement culture et antibiogramme afin de déterminer le
bon choix d’antibiotique. Toutefois il existe certaines situations spécifiques où, bien qu’il
pourrait être tentant de traiter de façon empirique, des étapes diagnostiques additionnelles
s’imposent afin de ne pas retarder un diagnostic précis plus précoce et un traitement spécifique.
Cette présentation discutera de certaines de ces situations précises, avec un biais évident pour des
cas d’oncologie « typiques » où une thérapie empirique ne devrait idéalement pas être
recommandée.
Problème #1
:
Chienne opérée de race Scottish terrier, âgée de 11 ans, faisant de
l’embonpoint, présentée pour un premier épisode d’hématurie & dysurie.
Les propriétaires mentionnent que la chienne se lèche beaucoup la vulve.
0
Résistez à la tentation d’un traitement empirique avec un antibiotique à large spectre !
Solution #1
:
Procéder à des tests diagnostiques additionnels afin d’éliminer la
possibilité d’une masse dans la vessie.
Commentaires : Bien que les tumeurs de la vessie soient peu fréquentes chez le chien en général,
représentant 2% de toutes les tumeurs rencontrées chez cette espèce, la situation présentée au
problème #1 est sans aucune doute la présentation la plus typique de carcinome des cellules
transitoires de la vessie. Parmi les facteurs de risque pour ce type de tumeur présents dans le cas
du problème 1, on compte la race, le sexe (ratio femelle:mâle environ 1.5:1), l’âge (plus fréquent
chez chiens âgés), et l’embonpoint. Par exemple, on sait que le Scottish terrier a un risque 18.1
fois plus élevé de développer ce type de tumeur qu’un chien de race croisée. Des études
épidémiologiques chez cette race spécifiquement ont permis de démontrer un risque accru de
développer cette tumeur lorsqu’une exposition à certains herbicides et pesticides fait partie de
l’historique de l’animal, alors que de consommer des légumes frais, en plus de leur diète
habituelle, diminue le risque de développer un carcinome de la vessie. Les autres races
considérées surreprésentées sont le Shetland (risque 4.5), le Beagle (4.2), le Fox terrier à poil dur
(3.2), et le West Highland White terrier (3.0). Important de se rappeler toutefois que l’on peut
toutefois rencontrer les carcinomes de la vessie chez toutes les races, grandes ou petites.
Problème #2
:
Chien mâle intact de race rottweiler, âgé de 7 ans, présenté pour boiterie
depuis 24 heures et effet de masse proximalement au carpe. Les
propriétaires mentionnent que le chien s’est accroché la patte dans la cour
arrière.
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