Storyboard et Récit (PDF) - Storyboard et récit
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Storyboard et récit
1. Introduction au storyboard
a) Définition Composé des noms communs anglais story (histoire) et board (tableau, panneau), storyboard , tel qu’utilisé dans les milieux de production audiovisuelle, désigne un support — la plupart du temps en papier — composé d’esquisses plus ou moins élaborées, encadrées dans un for -mat unique, agencées par ordre chronologique et accompagnées d’annotations techniques et descriptives. Chaque esquisse correspond à une action ayant lieu à un temps T d’un récit ; un groupe d’actions (il peut y en avoir une seule) désigne un plan* ; un groupe de plans représente une séquence, et toutes les séquences s’enchaînent pour constituer bout à bout l’entièreté de l’histoire. Le storyboard, littéralement, désigne la succession des plans et séquences, interprétés en dessin, constituant un métrage. En pratique, il est utilisé par le réalisateur et ses associés pour préparer la mise en scène d’un film, en prise de vue réelle ou en animation. Très brièvement, il peut être défini comme un scénario illustré, ou en moins condensé une “mise en image du scé -nario sous forme de vignettes illustrées”.
b) Historique S’il n’a pas été tout de suite été désigné par le terme storyboard , son concept a toutefois existé dès les débuts du cinéma, à l’époque des frères Lumière à la fin du XIX e siècle. Les premiers met-teurs en scène étaient, pour la plupart, déjà peintres ou dessinateurs. C’était notamment le cas de Georges Méliès , le père du trucage visuel. Pour son «Voyage à travers l’impossible» (1906), il réalise de nombreux croquis et même des maquettes ; en effet, pour effectuer la composition d’une scène issue de l’imagination humaine, et de ce fait “abstraite”, il est plus que nécessaire de pouvoir en fournir une interprétation visuelle préliminaire. C’est ainsi que naturellement, cer -taines vues des premiers films étaient dessinées avant le tournage, de la même manière qu’un peintre fait plusieurs croquis avant de commencer réellement sa toile. Les deux disciplines par -tagent donc pratiquement le même processus de préparation, le dessin offrant une garantie que la composition sera bien étudiée, tant plastiquement que techniquement, avant d’être exé -cutée. Dans ce sens, il n’est donc pas étonnant que la peinture fût une des toutes premières sources d’influence des réalisateurs, à l’aube de l’avènement du 7 e Art. Par la suite, avec le développement grandissant du cinéma, la nécessité des storyboards s’est fortement amplifiée, à un tel point que tant les partisans du cinéma conventionnel — obsédé par le respect des règles — que ceux défendant un art plus expérimental, s’accordaient quant à son utilisation. Sans oublier les studios d’animation naissants, dont les créations ne pourraient être possibles sans une réflexion poussée sur le rythme et le visuel, bien avant que l’exécution de l’œuvre finale n’ait commencé.
* voir chapitre 2
storyboard et récit | page 1
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