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Ville d’art etd’histoireOffice de Tourisme 8, rue Kléber - F-68000 Colmar Tél. 03 89 20 69 03 - Fax 03 89 413 413 evenementiel@ot-colmar.frwww.ot-colmar.fr
Colmar en quelques dates 823 :dans une charte deColumbarium » mention du domaine carolingien de «  Première l’empereur Louis Le Pieux.1278 :Charte de franchise octroyée à la ville par Rodolphe de Habsbourg. 1354 :prend part à la création de la Décapole, fédération des dix villes impériales Colmar d’Alsace.1360:Colmar est dotée parl’empereur Charles IV d’une nouvelle constitution qui consacre la victoire des bourgeois sur les nobles. 1536 : la Guerre des Paysans créée des troubles à Colmar oùapparaissent les premiers sympathisants de la Réforme.1575 :introduction tardive de la Réforme à Colmar. 1635 :Traité de Rueil plaçant Colmar sous la protection du Roi de France. 1648 :Traité de Munster en Westphalie : les Français quittent Colmar. 1679 :Traité de Nimègue, Colmar redevient une ville royale française. 1698 : installation duConseil Souverain d’Alsace à Colmar, qui devient la capitale judiciaire de toute la province. 1753 :Voltaire séjourne pendant treize mois à Colmar. 1773 :création del’Académie militaire de Colmarpar le poète et pédagogue Pfeffel. 1790 :Colmar devient chef-lieu du département du Haut-Rhin. 1800 :Colmar devient siège de la préfectureet de la Cour d’Appel.1854 :L’épidémie de cholérafait de nombreuses victimes 1871 :le traité de Francfort, Colmar partage le sort de par l’Alsace annexée à l’Empire allemand. 1918 :le 18 novembre, les troupes françaises entrent à Colmar. 1945: le 2 février, libération de la ville après les durs combats de la « poche de Colmar ».
Quelques repères historiques
Colmar entre dans l’histoire en 823, lorsque l’empereur Louis
le Pieux, fils de Charlemagne, donne à l’abbé de Munster une
partie de forêt située dans le fisc de Columbarium. Le nom de
Colmar est donc roman, il signifie colombier.
Ravagée par l’incendie en 1106, la cité se développe au Moyen âge et devient une ville impériale au 13e siècle. Dès 1212-1214, les bourgeois colmariens érigent des fortifications et instaurent un Conseil constitué de dix chevaliers et huit bourgeois, rouage essentiel du gouvernement du bourg. En 1337,
au confluent de la Thur et de la Lauch, fut construit le Ladhof, premier port de Colmar. C’est alors
une ville prospère et indépendante avec une constitution et sa propre monnaie. En 1234 dé marre la construction de l’église Saint Martin pour laquelle, en 1473, le célèbre peintre et graveur Martin Schongauer crée sa Vierge au buisson de roses.
Au 16e siècle, Colmar connaît une forte agitation intellectuelle, sociale et religieuse. L’écrivain Georges Wickram, considéré comme le créateur du roman populaire en langue allemande, fonde à
Colmar en 1548 une école de chanteurs réputée (Meistersingerschule). Au 17e siècle, Colmar devient
une « ville royale française », ainsi que la capitale judiciaire de la province Alsace. En 1635, en pleine
Guerre de Trente ans, Colmar se place sous la protection du Roi de France, sans par ailleurs abandonner sons statut de ville d’Empire, ses privilèges, droits et coutumes. Si Colmar reçoit la garnison française, son union officielle à la France n’interviendra que bien plus tard, sous Louis XIV, en 1679. Entre 1871 et 1945, la ville de Colmar sera, comme toute l’Alsace, tour à tour allemande et française, au gré des partages territoriaux et annexions successives qui ont suivi la guerre franco-prussienne de
1870 et le Traité de Francfort, ainsi que les deux guerres mondiales (1914-1918 & 1939-1945).
Colmar, art et patrimoine Pour Georges Duhamel (qui l’écrivait en 1931), Colmar était la «plus belle ville du monde»… On a aussi souvent affirmé que c’était la plus alsacienne des villes d’Alsace! Sans entrer dans la surenchère des superlatifs, Colmar reste sans aucun doute une cité tout à fait exceptionnelle par la richesse et la variété de son patrimoine historique et architectural. Capitale du Centre Alsace, située à proximité de l’Allemagne et de la Suisse, entre les Vosges et le Rhin, Strasbourg et Mulhouse, la ville offre aux visiteurs un raccourci saisissant de plus de mille ans d’histoire européenne.Par ailleurs, Colmar garde, avec ses 67 000 habitants, un côté attachant d’une «ville à la campagne» qui fait tout son charme. Merveilleusement préservé des aléas de l’histoire, son centre historique homogène est classé « secteur sauvegardé », il a bénéficié d’une restauration particulièrement soignée et d’une mise en valeur permanente depuis plus de vingt ans.
La zone piétonne du vieux Colmar, l’une des plus vastes d’Europe, permet d’admirer les innombrables richesses d’un patrimoine en tous points remarquable. Le Moyen âge a laissé dans la vieille ville de superbes exemples d’architecture gothique comme la Collégiale Saint-Martin ou l’église des Dominicains, témoins d’un art à la fois pur et sobre, d’un grand dépouillement.Du style
roman à l’origine, la Collégiale Saint Martin s’agrandit dès 1235 et les travaux s’étendent sur plus
d’un siècle. Le chœur de l’église, œuvre de Wilhelm von Marburg, est achevé au milieu du 14e siècle.
L’architecture religieuse des ordres mendiants tient une place à
part : présents à Colmar dès le 13e siècle, les Dominicains et les Franciscains nous ont laissé de remarquables ensembles architecturaux. Ce sont de vastes églises à l’exemple de celles
des Dominicains (achevé en 1346 et qui abrite actuellement le
chef-d’œuvre de Martin Schongauer« La Vierge au buisson de roses »)ou celle des Franciscains, l’église Saint Matthieu où déroulent de nos jours de nombreuses manifestations et
concerts de musique classique, comme, notamment, les concerts symphoniques du Festival International de Colmar.
Quelques bâtiments civils témoignent de la splendeur architecturale de Colmar au Moyen -âge, comme, par exemple la Maison Adolph datant de la deuxième moitié du 14e siècle ou encore la maison « Huselin zum Swan » rue Schongauer.
LeKoïfhus(l’Ancienne Douane) achevé en 1480, est le plus ancien bâtiment public de la ville. A l’époque, il a joué un rôle central dans la vie économique de Colmar. Mentionné pour la première fois en 1370, le bâtiment
servait au dépôt et au transit de tous les marchandises
importées à Colmar. Les commerçants s’y approvisionnaient, le bureau des poids et mesures y effectuaient les pesées et fixaient les redevances à percevoir… Une commission qui siégeait au Koïfhus était chargée du contrôle des finances de la ville. Au premier étage, une partie du bâtiment abrite des instances administratives et politiques, Ornée
de vitraux représentant les villes de la Décapole, une grande salle est aménagée à la fin du 15e siècle
en salle de séances du Conseil. Siège de la douane jusqu’à 1810, puis de la Chambre de commerce (1870-1930), le Koïfhus qui a subi de très importants travaux de restauration entre 1984 et 2002, accueille de très nombreuses manifestations colmariennes (salons, expositions, marchés de Noël…).La Renaissance est omniprésente dans la vieille ville. Ne citons que la célèbre Maison Pfister
(1537), symbole de Colmar et l’une de plus belles demeures bourgeoises qui nous soit parvenue.La« Maison des Têtes »(1609) qui doit son nom aux 111 têtes et masques grotesques qui ornent sa façade, évoque «l’âge d’or» des commerçants et témoigne de l’aisance de cette bourgeoisie marchande colmarienne. Le classicisme français dote Colmar de jolis édifices comme notamment le
Palais du Conseil Souverain ou l’Ancien Hôpital. Le classicisme français dote Colmar de jolis édifices comme, notamment, le Palais du ConseilSouverain dont la
façade néo-classique date de 1771, ou l’Ancien Hôpital (1744) aux proportions sobres et équilibrés qui va accueillir d’ici quelques années la nouvelle Médiathèque Municipale.
En déambulant dans les rues, on peut admirer également les nombreuses et belles enseignes, les
toits aux couleurs chatoyantes ou flâner le long du quai de la Poissonnerie (ci-contre). Autrefois
centre névralgique de la pêche et de la vente du poisson, ce quartier pittoresque porte désormais
l’appellation de la «Petite Venise».
Un musée à ne pas manquer ! La renommée de Colmar réside également dans son prestigieuxmusée d’Unterlinden. Le couvent des dominicaines d’Unterlinden, érigé au 13e siècle, abrite, depuis 1852, le Musée d’Unterlinden. Environ 200 000 mille visiteurs par an
viennent admirer l’importante collection de tableaux
et sculptures du Moyen âge et de la Renaissance
rhénans. (Rhin Supérieur et Allemagne du Sud). Ces
dernières années, les collections du Musée se sont enrichies d’œuvres d’art moderne et contemporain.La pièce majeure de ce lieu est sans aucun doute le célèbre Retable d’Issenheim peint entre 1510 et 1516 par Matthias Grünewald, chef d’œuvre absolu de l’art rhénan et
pièce majeure de toute la peinture occidentale. Le Musée d’Unterlinden qui doit sa création à Louis Hugot (bibliothécaire et archiviste de Colmar, fondateur de la Société Schongauer en 1847) a ouvert ses portes en 1853. La ville possède d’autres musées, comme notamment: Lemusée BartholdiSitué dans la maison natale d’ Auguste Bartholdi (1834-1904), auteur de la fameuse « Statue de la Liberté » à New York et du « Lion de Belfort » (place Denfert-Rochereau à Paris), ce musée permet la découverte de l’œuvre du sculpteur
alsacien qui d’ailleurs a laissé dans sa ville de nombreuses fontaines
et statues. LeMusée d’Histoire Naturelle et d’Ethnographie, situé enplein cœur de la Petite Venise dont les collections de zoologie, minéralogie, ethnologie et égyptologie réparties
en 10 salles, permettent au visiteur de découvrir le patrimoine régional (faune et géologie)
ainsi que d’exceptionnelles pièces ethnographiques.
LeMusée du Jouet et des Petits Trains, abritant une collection unique, variée et
animée ; Carrosse de Cendrillon, la locomotive Britannia, un magnifique réseau de trains de
plus de 500 mètres, des vitrines animées
Colmar, capitale des vins d’AlsaceCapitale des vins d’Alsace, Colmar est une ville accueillante qui allie charme et convivialité alsacienne et offre des plaisirs gourmands variés, surtout lorsqu'on connaît les qualités de la remarquable cuisine alsacienne ! Région la plus étoilée de France, l’Alsace séduit par sa générosité gastronomique: cuisine traditionnelle ou sophistiquée, c’est toujours dans la richesse du terroir que les chefs puisent leur inspiration.
Tout au long de l’année, les fêtes et événements traditionnels alsaciens sont autant d’occasions de se retrouver autour despécialités et coutumes gastronomiques. Ainsi, un Noël
alsacien n’aurait pas le même intérêt sans les célèbresbredele, gâteaux de Noël aux mille formes et saveurs. Les vins d’Alsace, les bières et les alcools accompagnent les repas où les «grands classiques » de la cuisine alsacienne ont toujours leur place : le foie gras (inventé à Strasbourg en 1780), le délicieux baeckaoffe (plat composé de trois viandes marinées avec des pommes de terre),
l’incontournable choucroute, la matelote du Rhin, le coq au riesling sans oublier le fromage
de Munster ou le kougelhopf. De toutes les régions de France, l’Alsace est depuis longtemps célébrée comme l'une des plus gourmandes. L’attention sourcilleuse que portent les Alsaciens à leur table est légendaire! De
beaux produits, des plats longuement mijotés, des saveurs simples et vraies, le goût des bonnes choses, et bien sûr les vins d'Alsace, qui insufflent à la cuisine alsacienne vitalité, esprit et bonne humeur. Qu’ils entrent dans la recette ou qu'ils l'accompagnent, les vins d'Alsace jouent et rejouent à l'envie ces beaux accords qui unissent mystérieusement les fleurons d’un même terroir…
Colmar, ville d’art et de culture, est une ville gourmande où vins fins, grands crus et mets exceptionnels conjuguent à merveille la délicatesse des produits et des saveurs ! L’Alsace dispose d’un véritable capital gastronomique, historique et
culturel qui fait de cette région une destination de prédilection !
Colmar, la magie des lumières...
Première ville de France à avoir mis en place une
opération de cette envergure, Colmar s'est vue attribuer en 1997, le prix spécial de l'Académie des Arts de la Rue pour cette réalisation véritablement
hors du commun.
En effet, le projet, réalisé par la Ville de Colmar, l'Office de Tourisme et la Régie Municipale de Colmar (VIALIS), consiste en une véritable mise en
scène architecturale, que des professionnels en éclairage événementiel, Jean-François ARNAUD et Duilio PASSARIELLO, ont pensée et réalisée avec les partenaires du projet comme un ensemble à la fois original, adaptable et modulable au fil des  saisons. Pour les deux concepteurs lumière, la Ville et l’Office de Tourisme de Colmar, assistés techniquement par la Régie Municipale, la tâche s’est pourtant avérée extrêmement complexe. La difficulté majeure était en effet de ne pas se laisser entraîner par le nombre des éléments à valoriser, mais d’atteindre la simplicité nécessaire. Colmar rassemble, en effet, maints joyaux architecturaux intacts et de diverses époques. Aucun ne devait dévaloriser l’autre, ni nuire à la restitution nocturne de ce que cette localité possède de plus enchanteur : son atmosphère chaleureuse et romantique. Aujourd'hui, 900 points de lumière gérés par ordinateur sont répartis à travers la ville, offrant une illumination qui magnifie aussi bien les rues, que les détails architecturaux des
façades ou des petits ponts... Tout au long de l’année, le décor évolue ainsi par la magie des changements de couleurs.
Les illuminations ont lieu dès la tombée de la nuit : toute l'année, le vendredi et le samedi, ainsi que tous les soirs pendant les événements d'importance qui marquent la vie colmarienne : Festival International, Foire Régionale des Vins d'Alsace, Noël à Colmar.
Un véritable concept de mise en lumièreCe projet de valorisation nocturne du patrimoine par la lumière a été conçu par les architectes lumière sur la base
de deux types d’éclairages opérationnels toute l’année; l’un
statique et l’autre dynamique.Les éclairages statiques sont des points de repère (maisons,
pignons, toitures) balisant les cheminements et permettant
de relier les points "Faubourg" les uns avec les autres.
Les éclairages dynamiques en fondu enchaîné sur des points "phares" permettent d’attirer l’attention et de créer l’ambiance correspondant à la période choisie (changement de couleur ou d’intensité (d’où un véritable changement de
décor au fil des heures). Par ailleurs, quatre thèmes ont été retenus pour créer un schéma directeur à ces illuminations :l’eau, l’air, la terre et le feu. Le bleu, qui correspond à l’air et au ciel, effleure les toitures; le vert aquatique, très présent
en bordure de rivière accentue dans l’eau les reflets des constructions et des arbres; le blanc symbolise le feu de la foi, lorsqu’il se pose sur les clochers. Quant à la couleur ambre d’or, elle représente la terre d’Alsace, le pays de passage et d’échanges.
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