Tra ns m i s s ion des PME et de s

Sandra

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Tra ns m i s s ion des PME et de s

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• Publié par: epyfitut
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• Langue: Français

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Idées Actualité Parcours L’InterviewEn couvertureJuridique Financement Régions Secteurs

TransmissiondesPMEetdes connaissances

Organiser l’intermédiation e lien entre la pr L gèrent la transmission de leurs savoirs d’une façon plus ouise et la transmis- transmission Aucunecommunication n’étant possible sans un socle com- d’une entre-mun de connaissances, toutes les organisations humaines sion des connais-moins formalisée. sances semble, deLa pratique courante est de “mettre en double” deux per- prime abord, releversonnes dans l’action professionnelle : l’une détient la connais- de l’évidence. Sans lasance et l’autre l’acquiert par observation et mimétisme. Ce Philippe Michelin, richesse que consti-sont les formules classiques de “tutorat”, “mentorat” voire PDG de BFD Management signe cette tribune libre. tuent les connais-d’apprentissage. sances accumulées par son personnel, une entreprise n’est qu’une coquilleLe problème est que rien ne reste dans l’entreprise elle- vide. Et, l’on pense généralement qu’il suffit d’as-même. Cela deviendra de plus en plus critique, avec surer la continuité des personnes-clefs pourles lourds départs à la retraite des “papy boo- garantir une bonne transmission desmers”. Car, sous la pression d’un marché du la transmission connaissances. travailde plus en plus tendu, le bénéficiaire des connaissances, qui n’est pas un acte risque fort de quitter l’entreprise après sa Or, si l’on regarde les choses de plus rementnaturel, a ra montée en connaissance ; l’expert étant fait l’objet d’une près, ces évidences s’envolent rapide-parti à la retraite entre temps, il ne sera plus organisation ment. En effet, dans nombre de petitespossible de refaire le fonctionnement en préalable dans et moyennes entreprises, les personnes-double …. l’entreprise. clefs sont les dirigeants, voire lescréateurs, ceux-là même qui quitteront l’entreprise au boutIl faut donc aller plus loin, et que l’entreprise organise l’in- d’un certain temps. Par ailleurs, les professionnels quitermédiation entre les personnes fonctionnant en double, de détiennent les connaissances sont rarement enclins à trans-façon à expliciter, conserver et partager les connaissances mettre leurs savoirs à de nouveaux venus. Et enfin, n’est-transmises au passage. ce pas au cédant d’assurer la transmission des connais- Expliciter les connaissances sances, étant le mieux placé pour en obtenir un retour financier rapide ?Afin d’éviter toute confusion il faut bien comprendre que l’ex- périence professionnelle est la source des connaissances impli- De façon générale, la transmission des connaissances, quicites des individus. Elle est individuelle et ne se transmet pas n’est pas un acte naturel, a rarement fait l’objet d’une orga-de façon naturelle et systématisée ; il appartiendra à chacun nisation préalable dans l’entreprise.de (se) faire son expérience professionnelle.

Repreneur > Avril/Mai/Juin 2007 • N°117

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La connaissance individuelle implicite doit être explicitée,pecter comme la mise en place d’incitations, afin que la capa- sous la forme d’une base de connaissances, avant d’êtrecité à transmettre des connaissances soit reconnue comme transmise. Cette base fait appel à la capacité de raisonne-une qualification additionnelle dans tous les métiers spé- ment des acteurs qui l’utilisent et ne contient que descifiques à l’entreprise. e risque de tom- euse, rarementIl faut également sensibiliser tous les personnels, détenteurs et bénéficiaires de connaissances, sur les enjeux, les risques et les apports d’une bonne transmission. L’occasion de dissi- s dans une baseper les confusions fréquentes entre expérience, connaissan- alors des valeursce et information et de mettre l’accent sur les méca- t à l’amé-nismes de raisonnement pour accroître en ire depermanence ses connaissances. en La transmission es Lamise en place d’instruments de des connaissances c- formationtransmission permettra à n’étant pas naturelle et t spontanée, il faut agir tous d’apprendre à utiliser les bases ut dans le cadre de la de connaissances comme supports de gestion des relations is- formationet à les améliorer en perma- humaines de uali- nence,à partir des expériences vécues, l’entreprise. ice auxdans le cadre d’une communauté de pratiques.

ie, l’activité de on des connais- dynamique, acti- aine. Il ne s’agit  classerou de rcher des infor- ns toutes prépa- t pour paraphra- icton connu, aissances à quel- endre à pêcher” ; r du poisson” …

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Vers le Knowledge Management … Il convient d’asseoir la transmission des connaissances par un véritable projet de gestion des connaissances (Knowledge Management ou KM en anglais). Considéré comme un investissement, il vise à mettre en place les bases de connaissances et les communautés de pratiques qui les animent. Un tel projet gagne à suivre une démarche itéra- tive (par petites étapes) et une progression incrémentale (du plus général au plus détaillé).

Les nouveaux outils du web 2.0, utilisables en Intranet dans l’entreprise, apporteraient alors le maximum d’efficacité pour fluidifier les échanges d’informations afférents au KM.

La transmission des connaissances ne fera pas de miracles ; c’est une pierre dans l’édifice de la gestion interne de l’en- treprise, dont l’avantage est de venir accroître l’efficacité des autres aspects de la gestion en les fertilisant. Sa réussite est basée sur la diffusion des connaissances entre les différentes communautés concernées à chaque étape de la démarche.

Une bonne façon pour un dirigeant désireux de céder au mieux son entreprise serait alors de développer au préa- lable son projet KM et d’en montrer les effets aux futurs repreneurs■

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