Urbanisme durable : les tours sont-elles à la hauteur ?

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Urbanisme durable : les tours sont-elles à la hauteur ?

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• Publié par: efizubaq
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7 janvier 2010 - Copyright La Tribune - page 22 http://www.latribune.fr Inscriptions édition 2010 Prix Durables Actine Stratégies Urb son ur? Aentlors que l de rafler àonde, LA VILLEVERTIC  toursde La Dé- PARCLAIREGARNIE x États-Unis,a-t-il épose le permis de n même temps que le illever struire». paradi C’est la n a ree  TLOGEMENTS opposé lemois der- Benidorm (Espagne), a souligné la L’architecte parisien Jacques ap nocqve ui n V t s i ’es on t d t ’ e a n ff u aei ua esrhC Havr in e a-E usr lele A udr tnio émneol G tii r ounm» bach, l’architecte teurs raisonnables » — de 150- nier architectes et«performancedes tours, eu égard Ferrier, concepteur du pavillon urbaaux émissions de Cnistes lors de laOpendantleur françaisàl’Exposition uni- 2 uro- construction,la vie de l’édifice et verselle prévue à Shanghai en . avril 2010, estime que les « hau- thème du « développement urbain durable». urbaniste du Grand Paris, a mis 200mètres— « permettent « Si elle est l’expression de la ma-l’accent sur la nécessité d’une « ré- d’ouvrir les fenêtres et de ne pas turité technologique d’un pays, laflexion sur la longue durée », car vivre dans la climatisation en tour ne doit pas être un objet dela transformation des tours coûte permanence ». Par ailleurs, la compétition. » C’est ce qu’a voulutrès cher. « À Toronto, les tours mixité — logements et bureaux rap elern hiln ro esseur construitesil y a trente ans sont le courb séner-— aide àla r Vue de Shanghai depuis d’ar.tvides.Queva-t-il se passer quand gét ,it legratte-ciel duCentremondial direleverticale» n’est mois par an etles uf des finances. pas ten Chine. Avant qu’ eslogements neuf les 8de la tour Burj Cette mixité ar-moi . Du ulminaitdéjà à ra siles promoteurs pour l’accessibilité des échelles de «l’urbanisation de 508 mètres, et le World Financial « soucieux de préserver une pompiers de 30 mètres, offre unzonage », Pierre Clément d’Arte- Center de Shanghai se défend avec certaine souplesse entre habi- Charpentier (Opéra de Shanghai,« modèle urbain intéressant », car ses 492 mètres. De ville horizonta- tat et bureaux », a indiqué Xing Avenue du Siècle à Shanghai) ne« dense, compact et homogène ». le, Pékinassée en vingt-cinq Tonghe, itectede Shanghai, conço villeque « comme un Un modèle qui a fait réagir Jacques À Toronto, les tours ans au statut de ville verticale. À qui estime incongru de faire tout ». À cet égard, il estime que Pa-Ferrier : « Avec ses rues étroites et Shanghai, où le terrain est rare, « se croiser dans l’ascenseur le ris intra-muros (20.000 habitantsses minuscules cours, Paris est une construites il y a 2 on compte presque autant de tours panier à légumes et le costume ville privée de ciel. Je vois plus le ) avec ses hauteurs haus- au km — 15.000 — que dans l’ensemble cravate ». smanniennes (7 étages) conçuesqu’à Paris ! »ciel à Shanghai  trente anssont vides. du pays ! Ses 40.000 habitants au 2 km représententl’une des plus fortes densités au monde. Antoine Grumbach, ÉNERGIES RENOUVELABLES À l’image de ce qui existe à Shan- architecte et urbaniste du ghai, les tours ne se conçoivent pas Des éoliennes qui voient venir le vent sans transports publics efficaces, Grand Paris. ont martelé les spécialistes. Si elles PUBLICITÉ et peuvent s’y adapter

Un système laser permet à la machine de pivoter et de RÉGLER LA VITESSE DES PALES.

UNE ÉOLIENNE CAPABLE de s’adap- ter au vent, à sa force et à sa direc- tion, c’est ce que vient de mettre au point l’équipe du professeur Torben Mikkelsen au Riso DTU, le laboratoire de recherche sur les énergies renouvelables de l’uni- versité technique du Danemark. Une prouesse qui tient à l’ané- momètre installé dans le moyeu. Fonctionnant selon la technique du laser, il permet en effet d’an- ticiper les caractéristiques des vents jusqu’à 200 mètres de dis- tance. Ce qui laisse à l’éolienne une dizaine de secondes pour ajuster sa position afin de maxi- miser sa production d’électricité tout en évitant les prises au vent trop importantes qui risquent de l’endommager. « Cette durée est largement suffisante et permet trois types d’actions, détaille Torben Mikkel- sen. L’éolienne tout entière peut pivoter, l’angle des pales peut être ajusté et leur vitesse de rotation adaptée à celle du vent. » Ce systè- me baptisé Lidar (Light Detection and Ranging) apporte non seule-

ment une meilleure productivité des éoliennes ainsi équipées, mais également une durée de vie plus longue et de moindres frais de maintenance. Cette sécurité ac- crue permet en outre d’équiper les

Des chercheurs estiment qu’un gain de productivité de 5 % permettrait d’économiser 25.000 tonnes de CO . 2

éoliennes de pales plus longues, ce qui a pour effet d’en accroître en- core la productivité. Un premier test de quelques mois a validé l’intégration du système au « nez » des éolien- nes et sa capacité à mesurer le vent, alors même qu’elles sont en fonctionnement. Un nouveau programme de recherche, qui débute en ce début d’année 2010, vise à mesurer précisément le gain de productivité et les éco- nomies liées à la diminution des dégâts dus aux excès de charge. Les résultats de ce programme prévu sur trois ans sont attendus avec intérêt par les partenaires du projet, le britannique Optical Devices et les danois LM Glasfi- ber et NKT. Selon les calculs des chercheurs, une amélioration de la productivi- té de 5 % (hypothèse qui leur sem- ble plus que plausible) permettrait d’éviter l’émission de 25.000 ton- nes de CO en 2025 si un dixième 2 des éoliennes étaient équipées de ce système. DOMINIQUE PIALOT