AUJOURD HUI . LE CHATEAU DE NANTES CONNU ET INCONNU A la Cour d ...
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AUJOURD'HUI . LE CHATEAU DE NANTES CONNU ET INCONNU A la Cour d ...

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

inqualifiable, se perm ettent, en allant
visiter les travaux de plantations du
jardin public, de s'emparer des fleurs
et de "couper des tiges d'arbustes et
d'arbres nouvellement plantés.
Ces faits sont méprisables et méri-
tent d'être signalés. Ils m éritent éga-
lem ent d'être sévèrement punis.
Le m aire informé le public que si
de pare.'ls actes se renouvelaient, il
prendrait un arrêté interdisant l'accès
au jardin public pendant toiite la du-
rée des travaux d'am énagem ent •d'a-
bord.
L'immense majorité de la population
est certes animée de sentim ents de dé-
licatesse et de savoir-vivre qui veulent
que soient traités avec le plus grand
respect les choses qui n'appartiennent
à personne, mais à tous, et que nous
avons le désir de faire aussi .belles et
plaisantes que possible pour la joie et
l'agrément de tous nos concitoyens, et
des étrangers qui viennent voir notre
ville.
Mais malheureusement, il se trouve
des gens pour lesquels ces sentiments
sont hélas étrangers. Je préviens ceux-
là que j'exercerai contre eux les pour-
suites les plus sévères en déposant les
plaintes nécessaires entre les m ains
des autorités chargées de réprimer les
délits de droit commun ; que je requer-
rai contre eux l'application des lois
sans préjudice des dommages-intérêts
qui pourront être dus à la ville.
.
Le m aire rappelle aux patents q u ils
peuvent être en l'espèce, rendus res-
ponsables des méfaits commis par leurs
enfants mineurs dont ils ont la sur-
V e i U a n C e
-
Le
Maire,
P.-E.
MILOK.
CINÉMA DES VARIÉTÉS. — ..Sa-
medi en soirée et dim anche en m atinée
et soirée :
Le Pays du Sourire
la nou-
velle version française, d'après la cé-
lèbre pièce de Franz Lehar; —
-Jg*
Nuits moscovites,
drame, avec H arrv
Baur, Annabella, Spinelly, P . Richard
Wilm, e t c . . — Actualités Param ount.
CANDIS
ETAT CIVIL. —
Naissances.
— Derouet
Jeannine; Ailierie Louis.
Mariages. —
Néant.
.
,
_•'
'
Décès.
— Pulneau Marie, s. p., 77 ans,
veuve de Portrait Jean- Colas Henri,
journalier, 76 ans, veuf de Derouet Bu-
génie; Michel Joseph s p.. 83 ans veuf
de Hamard Ho^e ; Guimier Valentine,
propriétaire, 88 ans. veuve
^uteauit^
roux Louise s. p., 75 ans veuve Ouary
Bourrigault Julie, s. p., 79 ans, veuve
Bineau.
AUJOURD'HUI
.
Théâtre Apollo, 14 h. 30 et 20 h. 30 :
Lé secret de
polichinelle.
Cinéma Palace. 14 h. 30 et 20 h. 30 :
Bourrasque; Le
Bousilleur.
Cinéma Katorza. 14 h. 45 et 20 h. 45:
Mayerling.
•i.-
1
-'--;w ï
...,
Cinéma Decré, 14 h. 15 et 16 h. 40 .
Mireille.
£
>
-J
. ,
Majestic-Cinéma, 14 h. 45 et 20h.«i5:
La valse du bonheur; Pierrot mon ami.
Royal-Ciné. 14 h. 30 et 20 h. 30 :
La
Flambée; Massacre.
Cinéma Moderne, 20 h. 45 ;
Bibi la
PtLtéC
Cinéma Olympia, 14 h. 45 et 20 h. 45:
Casta Diva.
*,„*-„
Salle Colbert. à 21 heures :
Notre
expédition au Groenland,
par M. Paul-
Emile Victor.
LES COTE SDE LA LOIRE
Saumur
: le 4, 313; le 5. 322; le 6,
n i
C
Montjean :
le 4, 398; le 5, 390; le 6,
394;
le 7, 392.
HEURES DES MAREES
Le 6 : 17 h. ,14 et 13 h. 08.
TIRANTS D'EAU
Le 6 : montée. 7 m. 90, 7 m. 90; Des-
cente, 6 m. 80. 6 m. 80.
LE CHATEAU DE NANTES
CONNU ET INCONNU
S u r c e s u j e t ,
M . J o s e p h - S t a n y G a u t h i e r
a i n a u g u r é l a s é r i e 1 9 3 6
d e s c o n f é r e n c e s d u c h â t e a u
Hier après-midi, dans la salle des con-
iérences du Pavillon du Harnachem ent,
M. J.-S. Gauthier, conservateur
du
Château des Ducs de Bretagne a inau-
guré la série 1936 des coniérences du
Château, en développant un sujet par-
ticulièrement intéressant et qu'il pos-
sède parfaitement
:
Le Château
de
Nantes connu et inconnu.
Pendant plus
d'une heure, qui a paru trop courte,
il a promené son auditoire dans l£S
dédales des escaliers et des salles, du
h a u t en bas des tours, en illustrant
sa causerie de nombreuses projections
et de plans. Auparavant le distingué
conservateur nous avait lui-même gui-
dé à travers le C hâteau des Ducs et
spécialement dans ses parties « incon-
nues ». C'est cette expédition — car
c'en fut une — que nous ferons dem ain
le récit à nos lecteurs.
__
«
— ~-
A
la
Cour d'Appel
de
Rennes
UNE
CORRECTION
QUI SE TROMPE
D'ADRESSE
Le 19 m ai 1936, trois consommateurs,
dont Charles Chem m at, f7 ans, son
am i Cartier et un nommé P..., non re-
tenu dans l'affaire, se trouvaient, vers
21 heures, au Café de la Bourse, place
du Commerce. L'un d'eux m it un verre
dans sa poche. Geste qui fut aperçu
d'un client de l'établissement. Le client
les dénonça, ce qui les rendit furieux.
Un peu plus tard, vers 23 heures,
Chem m at et Cartier crurent reconnaî-
tre,
dans un tramway, sur la place
Graslin, le dénonciateur. Aussitôt, ils
firent irruption dans le véhicule, cha-
cun par un bout, et s'élançant sur
l'infortuné voyageur, ils le rossèrent
d'importance. Aux cris de la victime,
des agents accoururent et empoignè-
re n t nos deux hommes.
Il en furent quittes pour être obligés
de reconnaître
s'être
trompés d'adresse
et dé subir, en dernier ressort, les en-
nuis d'une condamnation à huit ours
de prison chacun.
Chem m at a rappelé, le Parquet aus-
si.
M ' Houist assiste les prévenus. La
Cour confirme le jugements des pre-
miers juges.
CHRONIQUE MUSICALE
>i m
i l - * ,
i
. m
113
e
Concert de la Schola
Toujours désireuse de renouveler
l'in-
térêt de ses concerts, la schola
nous
a présenté un nouveau chef et offert un
spectacle de danses fort
original.
Le nouveau
chef était
Mme
Jane
Evrard.
Mais oui : pourquoi les femmes
né tiendraient,
elles aussi, le sceptre
?
La loi salique n'est pas valable en ma-
tière d'art. Fondatrice et directrice de
J'Orchestre Féminin,
Mme
Evrard
dit le programme,
— «
au
moment
d'aborder
l'art
de la baguette, était déjà
connue du public comme excellente vio-
loniste. Longtemps
elle a prouvé
son
talent
de quartettiste
avant
de con-
duire l'orchestre qui porte son nom et
s'apprête à conquérir le monde
».
«
L'art de la baguette
»,
Mme Evrard
le possède au suprême degrés Son geste
est éloquent, souple, élégant ; il épouse
le rythme
et .les nuances
avec
une
merveilleuse
précision,
obtenant
des
exécutants
toutes les variétés
d'expres-
sion depuis le
risoluto
jusqu'au
rubato.
L'orchestre
est comme un clavief
aux
mains d'un virtuose expert.
N'hésitons
pas à saluer en Mme Evrard un des
meilleurs chefs ayant conduit la Schola
à la victoire et nul doute que les par-
tisans du pouvoir unique ne le récla-
meront
pour reine
dans
leurs
pro-
chaines réponse à l'enquête de
L'Ouest-
Eclair,
au risque de créer une
rivalité
entre deux souverainetés
féminines.
A côté de Mme
Evrard,
la
Schola
nous présentait
deux
autres
artistes
de choix : les dahseurs Ione. et Brieux
avec la légèreté aérienne de leur élan,
la beauté de leurs attitudes,
la courbe
de leur ligne. Il serait difficile de mar-
quer une préférence
entre
ces
deux
étonnants
mimes, et de dire qui était
le plus remarquable
du jeune
arthlète
ou de la nymphe.
Tous
deUx
ont
obtenu
d'unanimes
applaudissements.
Quelques dilettantes
esuéraient
que
les danseurs
auraient
évolué,
accom-
pagnés por l'orchestre de Mme
Evrard.
Evidemment,
certaines
musiques
du
programme
auraient
ainsi
pris
plus
de
relief.
Nous aurions goûté le
Clair
de Lune
de C. Debussy, avec l'orches-
tration
chatoyante
de l'ami
Guillon
Verne
et accueilli
favorablement
le
Fandangs
d'Halfter
chorégraphié
par
Ione et Brieux.
Le nombre
restreint
des répétitions
d'ensemble n'a pas per-
mis sans doute cette association
plus
complète de la danse et de la musique.
Mais une pianiste
parfaite
(sur
un
piano moins
parfait)
suppléait
à la
variété des timbres par son jeu habile
et
coloré :
Mlle
Suzanne
Smeets,
1"
prix du Conservatoire
de
Paris.
Louange
à cette incomparable
musi-
cienne !
Plusieurs
premières ' auditions
ajou-
taient à l'intérêt du programme : com-
me la
Suite
tirée
d'Abdelazer,
d'Henry
Parcell, maître anglais du
xvn
e
siècle,
contenant
des joliesses
harmoniques
étonnantes
pour cette époque
lointaine.
(Quand donc la Schola nous
donnera-
t-elle une
audition
de musique
an-
glaise?
Elle nous révélerait
ainsi de
savoureuses pages anciennes et contem-
poraines : le
Capriol,
de Peter
Warlock;
ZTrish Symphony,
de
Villiers-Stanfora).
Autres
premières
auditions : le
Concerto en ré
du vieux Vivaldi,
pré-
curseur
de Bach;
le
Triptyque
dA.
Tansman,
rempli de trouvailles
sono-
res • la curieuse
Sinfonietta
d Albert
Roussel. Comme l'on en peut juger par
ce rapide résumé, le
113'
concert de la
Schola, judicieusement
compose,
avait
tout pour réjouir les yeux et les oreil-
les
Et
maintenant,
rêvons
au
114»
Concert qui nous fera
connaître
deux
chefs-compositeurs,
le
maître
suisse Honegger et le maître
siamois
Cinda-Grassi,
ce dernier,
prestigieux
évocateur de l'Extrême - Orient.
Inscri-
vez-vous, sans tarder, à ce
114
e
Concert
fixé au
30
mars.
Paul
LADMIRAULT.
CHRONIQUE DU PALAIS
Le projet de la création
d'une piscine
sur le quai André Rhuys,
définitivement abandonné,
est évoqué devant le Tribunal Civil
Il y a u n an environ, il était forte-
m ent question de construire une pis-
cine sur le quai André-Rhuys, la ou
fonctionnait, il y a quelques années,
une « diam anterie », aujourd'hui fer-
mée.
'., .
La disposition des lieux semblait de-
voir aider à la réalisation d'une piscine
moderne.
Le propriétaire, M. Lecorre, diam an-
taire-lapidaire, s'occupa de la question
et u n architecte romain, M. Iliesco, do-
micilié à Paris, effectua une série de
plans pour la future piscine.
Or, les circonstances voulurent que
le projet fut totalement abandonné et
l'architecte ne fut pas payé.
Hier, ce dernier, devant la Première
Chambre civile, présidée par M G ri-
m aud, réclamait, par l'intermédiaire de
M
é
Villio, avocat parisien, des dom-
mages et intérêts.
-•_ •. -;•
M ' Manjot, du barreau de Nantes, a
assuré la défense de M. Lecorre.
Le Tribunal rendra son jugem ent.a
Huitaine.
l/aviateur paim&lotin
prépare sa défense
Nous avons relaté comment M. Cor-
m oran, commissaire divisionnaire spé-
cial et le chef de la police de l'air dans
I l'ouest, avait dressé procès-verbal à
I l'excellent pilote aviateur Coyaux, de
Paimboeuf, lui reprochant d'avoir sur-
volé Nantes à une trop basse altitude
) et lui reprochant notam m ent d'avoir,
sans autorisation, passé sous le pont.
! transbordeur, prouesse qui pouvait être
1
dangeureuse non seulement pour l'avia-
teur, mais aussi pour le public.
M. Coyaux a choisi pour défenseur
M ' Jacques Berthomé, un familier de
. l'aérodrome de Château-Bougon.
I
L'aviateur encourt, on le sait, pour
i infraction à la police de
l'air,
une
' peine d'amende et une suspension pro-
! visoire de son brevet de pilote de tou-
i risme.
Ajoutons que cette affaire a causé
. une certaine surprise dans les milieux
aéronautiques de la région.
RENSEIGNEMENTS
JURM.U«UES
Contentieux, procès, adaire* ui»gieu*e»
baux, loyer» successions, impôts, e t c .
Envoi des renseignements contre man-
d M d e f t fr. 60 adressé à
iOuesi-Ecuur,
AU FIL DES FILMS
(( Boucles d'or
» et «
Baboona
»
àl'Àpollo
Shirley Temple
est, malgré son
âge,
une grande vedette dont le monde
en-
tier s'amuse
en l'âdmirànt.
Il
vaut
mieux ne pas penser à ce que sera pour
elle l'avenir. Il lui faudra bien un jour
renoncer à ce qui fait aujourd'hui
son
succès. Elle minaude, grimace
terrible-
ment, mais c'est une enfant
et
l'en-
fant
a ce privilège
de n'être
jamais
laid ni déplaisant même quand II pleu-
re et il peut grimacer et minauder
tout
à son aise devant le cercle de la fa-
mille ou en face d'un public
quelcon-
que.
Celui de VApollo, tous ces soirs s'est
montré
charmé
du commencement
à
la fin de
Boucles d'Or,
un film
exacte-
ment fait sur mesure où rien
n'existe
que pouf montrer
dans sa
diversité
précoce le talent
de Shirley
Temple.
Oh 1 Qu'il faut plaindre par
exemple
les excellents
acteurs
qui
entourent
l'artiste
prodige,
obligés de
s'effacer
le plus possible devant M grande
ve-
dette,de,<Mnsentiràbëtl8er.
et à n'em-
ployer que ce ion de
condescendance
dont on use volontiers
à_l'égard
d'un
enfant; dans nous rendre assez
comp-
te que l'enfant aimerait souvent
mieux
qu'on lui parlât
sérieusement.
Mais nous sommes ici en plein
con-
te et il faut admettre
que cette
Bou-
clette à laquelle on cède tout le temps
vit elle-même
un rêve.
*
* *
Ce qui, en revanche, est une
réalité
ressemblant
à un rêve, c'est
l'extraor-
dinaire exploration
aérienne que nous
fait faire
«
Baboona
»,
documentaire
unique et qui nous révêle une
Afrique
dont on pouvait croire tout-
connaître
quant à ses aspects, quant à sa faune
tout au moins. Jamais on ne nous avait
encore montré
un pays si sauvage, si
neuf pour nous, peuplé de tant
d'ani-
maux.
C'est
un foisonnement
de lions,
par exemple, de tigres,
d'hippopotames
dont nous voyons des troupeaux,
d'élé-
phants rassemblés par centaines et de
grands
oiseaux
couvrant
d'immenses
superficies
et donnant
l'impression
de
la mer innombrable.
Cette nature,
si
totalement
inattendue
et surprise
par
l'avion est un spectacle inoubliable
et,
répétons-le,
inédit. Le voilà, le bon ci-
néma et qui écrase de sa hautaine
su-
périorité tous les autres
spectacles.
LE GALA DU SPORT NAUTIQUE
DE I/OUEST
Ainsi que nous le laissions penser
hier, la soirée de gala du Sport N au-
tique de l'Ouest va présenter un a t-
trait tout particulier.
Désireuse de témoigner au
Sport
Nautique de l'Ouest l'intérêt qu'elle lui
porte et de remercier l'amiral Darlan,
com m andant en chef la deuxième es-
cadre, la Société Atlantic-Films a avi-
sé hier, télégraphiquement, le Sport
Nautique de l'Ouest qu'elle m ettait
gracieusement à sa disposition son
admirable film :
Branle-bas de combat.
Tourné à bord du Provence, bateau-
am iral de la deuxième escadre, ce film
;
qui passe actuellement en exclusivité
à Paris, va heureusem ent compléter
Manoeuvres
navales.
Le public nantais va pouvoir vivre,
ta n t à bord des cuirassés qu'à bord
des croiseurs, les m inutes inoubliables
qui précèdent l'Heure H.
Commentés par l'amiral Darlan, ces
deux films fixeront la véritable figure
de la glorieuse m arine française.
La soirée sera encore rehaussée par
la présence de la musique des Fusiliers
M arins de Lorient, dont te
chef,
M. B i-
ret, est justem ent co n n u 'co m m e l'un
des meilleurs chefs de musique mili-
taire française.
Cette phalange d'artistes comprend
40 exécutants, presque tous musiciens
de carrière. Elle se fera entendre dans
les morceaux les plus choisis de son
répertoire.
La salle de l'Apollo, décorée aux cou-
leurs maritimes, présentera certaine-
m ent samedi soir un aspect inoubliable.
Des programmes extrêm em ent artis-
tiques seront vendus par de gracieuses
jeunes femmes et jeunes filles, et per-
m ettront à tous d'emporter u n souve-
nir durable de cette belle soirée. La
location, ouverte depuis m ardi à l'A-
pollo,
fp.it
augurer du plus beau suc-
cès.
Les conférences promenades
du Musée des Beaux-Arts
M. Pineau-Chailleau évoque
la grande époque
de l'Ecole Espagnole
Hier m atin devant une assistance de
plus en plus nombreuse, M. Pineàu-
Chaillou, le distingué conservateur d u
musée des Bfeaux-Arts, a parlé des
m aîtres de l'Ecole espagnole des XVI
e
et X V II
e
siècles. Cette école est admi-
rablem ent représentée au musée de
Nantes avec Ribera, Rizzi, Murillo,
Pantoya de la Cruz, etc,..; non pas tan t
p ar le nombre des toiles que par leur
valeur.
Domenico Théotocopuli, crétois de
naissance et pour cela connu sous le
surnom du Greco, fut à Venise disciple
du Tintoret. Il vint ensuite en Espagne
où il se fixa à Tolède. Bien qu'étranger,
ce fut le peintre le plus aigu, le plus
fidèle de l'école espagnole comme au-
cun ne devait l'exprimer après lui —
sauf Goya. Le Greco fut si personnel,
qu'il ne laissa aucun disciple, son génie
passa pour ainsi dire sans sillage.
Jusepe de Ribera, appelé l'Espagnolet
à Naples où il vécut longtemps, était
né près de Valence en 1588. Ce fut un
pur naturaliste, le peintre des effrayan-
tes tortures, mais aussi celui des vierges
gracieuses.
Zurbaran (1598-1662), profondément
1
religieux, fût le peintre de la vie mo-
nastique, influencé comme d'ailleurs
Ribera par le càravage. Il travailla à
Séville et à Madrid.
Vélasquez, le plus' .grand nom dé
l'Ecole
espagnole,
n'a
\
laissé
qu'un
nombre très restreint de tableaux, une
.centaine au plus, mais tous "des chefs-
d'oeuvre. La France n'en possède que
cinq : trois au Louvre, un à Grenoble
' et un à Rouen. Il faut aller au musée
I de Prado, à Madrid, pour en voir réuni
! le plus grand nombre. Lé Gréco était
le peintre, qui imaginait, Vélasquez fut
« celui qui voit » et avec quelle préci-
sion, quelle sûreté, quelle pénétration 1
Son oeuvre respire une vie intense.
U n autre m aître de l'Ecole espagnole"
est cet Esteban Murillo, Sévillan com-
m e Vélasquez, peintre religieux tendre
et sensible. La toile qu'a le bonheur de
posséder notre musée, cette « Vierge »
qui est u n portrait de fillette charm an-
te et timide est une chose les plus
émouvantes qui soient.
M. Pineau-Chaillou a term iné en
parlant de Frère Ju a n Rizzi, du cou-
vent de M ontserrat, celui à qui en der-
nier ressort il semble bien que l'on
doive attribuer le fameux « Joueur de
Vielle », gloire de notre musée de
Nantes encore que certains veuillent
voir dans ce tableau d'un réalisme ce-
pendant bien espagnol — et sur lequel
on volt la signature de Rizzi — une
oeuvre de Du Mesnil de La Tour, l'ai*
teur du « Vieillard endormi » et d u
« Reniement d : Saint Pierre ».
A
LA
FOIRE COMMERCIALE
DE L'OUEST
Les
journées
de la
radiesthésie
Le comité de la Foire Commerciale
de l'Ouest, toujours à l'affût des nou-
veautés susceptibles d'intéresser
nos
populations de l'Ouest, a dem andé a
•l'Association Française et Internatio-
nale de la Radiesthésie de Paris, qui
a comme président d'honneur l'illustré
savant Branly. membre de l'Institut —
ce qui est une référence indiscutable —
de venir à N antes faire des démonstra-
tions officielles de la radiesthésie, cette
science toute nouvelle qui se donne
comme objet d'étudier les manifesta-
tions vibratoires émises par tous les
corps de la N ature et leurs applications
dans tous les domaines.
Cette
puissante
association
qui
groupe plus de 2.000 membres sous la
présidence du docteur Foveau de Cour-
melles, a accepté de venir à Nantes
donner les 6, 7 e t 8 avril prochain, des
dém onstrations officielles de la science
des sourciers qui. avec leur baguette,
leur pendule, peuvent découvrir les
nappes d'eau, dire où se trouvent des
souterrains, déceler la présence
de
failles nocives, et m êm e indiquer la
nature de certains microbes et de m a-
ladies sur les animaux. Et l'on conçoit
facilement quel intérêt cela présente
pour tous les cultivateurs et les éle-
veurs.
Ces journées nantaises de la radies-
thésie comprendront, outre les démons-
trations qui auront lieu sous le con-
trôle le plus scientifique, des causeries
de vulgarisation et des conférences qui
s'adresseront aux plus initiés.
La Société scientifique et technique
de la Loire-Inférieure, ainsi que la Fé-
dération des entrepreneurs ont tenu à,
assurer leur concours à cette manifes-
tation.
Pendant trois Jours on verra a Nan-
tes,
les personnalités les plus qualifiées
d u m onde radiesthésique et ce sera
sans nul doute u n des principaux at-
traits de la dixième foire commerciale
de Nantes.
Un enfant
est tué
sur
un
trottoir
par
f auto
d'un entrepreneur
de transports
qui n'était même
pas
assuré
Uautomobiliste avait déjà renversé
un cycliste
NANTES,
5 m ars (de
notre
rédaction).
— Vers 18 h. 30, u n lam entable acci-
dent de la circulation
s'est
produit à
l'angle formé par le boulevard Sébas-
topol et la rue Frédéric-Caillaud, dans
les circonstances suivantes :
U n automobiliste, Eugène Lucas, ori-
ginaire de Saint-Malo-du-Bois, entre-
preneur de transports aux Herbiers
(Vendée), se dirigeait de la gare de
Nantes-P.O. vers Doulon, suivant le
boulevard
Sébastopol et
conduisant
une camionnette. Il avait à ses côtés,
son beau-frère.
Le conducteur voulut doubler une
automobile qui tenait strictement sa
droite, lorsqu'il aperçut un cycliste qui,
précédant cette voiture, voulait
s'en-
gager dans la rue Frédéric-Caillaud.
Lucas donna un coup de volant à gau-
che,
m ais il ne put éviter le cycliste,
M. Adolphe Richard, 49 ans, m anoe u-
vre,
au service de l'entreprise Drouin,
au Lion-d'Or, et dem eurant
avenue
Joseph-Barreau, à Doulon.
L'auto, continuant sa course à gau-
che,
m onta sur le trottoir, passa à 50
centimètres des maisons et parcourut
au moins 7 m ètres sur ce trottoir.
C'est alors qu'elle écrasa un m alheu-
reux enfant de 4 ans, Raymond Plis-
sonneau. né le 14 m ars 1932, dem eurant
10,
rue de Coulniers, dont le père tra-
vaille aux Chantiers de la Loire, et
qui se trouvait sur le trottoir en com-
paçnie de sa m am an et de sa grand'-
mère, de ses deux frères et d'un cousin.
On devine l'émoi causé par cet acci-
dent terrible, puisque l'enfant
avait
été tué sur le coup. On voit d'ici la
douleur des malheureux parents allant
à la pharm acie la plus proche cour re-
gagner presque aussitôt leur domicile,
n e portant plus qu'un petit cadavre
sur leurs bras.
La Musique des Fusiliers-Marins
au Jardin des Plantes
L a Musique des Fusiliers M arins qui
doit se faire entendre au Gala de la
M arine, organisé par le Sport Nauti-
que,
à l'Apollo. a accepté de donner
une audition publique sitôt son arri-
vée à Nantes.
Ce concert aura lieu au Jardin des
Plantes demain
samedi 7 mars,, à
14 h. 30.
Là municipalité, très toudhée de
l'heureuse décision de la Musiaue des
Fusiliers M arins est persuadée
que
cette manifestation attirera au Jar-
din des Plantes de nombreux audi-
teurs et que les excellents artistes,
sous la direction d M. Biret, recueil-
i lera le plus vif succès.
Des chaises seront à la disposition
! du public comme pour les concerts
! militaires, au prix de 1 franc.
I
Voici le program m é du
co n cert:
L.
Troisième
Marche au
Flambeau,
de Meyerbeer; 2.
Peter* Schmoll,
(ou-
verture), Weber; 3.
Les Contes
d'Hof-
fmann
(fantaisie), Offenbach; 4.
In-
vitation
à la Valse,
Weber; 5.
Les
Cathédrales
ressuscitées,
Ryder;
6.
Ballet
de Faust,
Gounod.
. •
MATINÉE
FRANCINE
VASSE
Dimanche prochain 8 m ars, Mme
Francine Vasse donnera à la salle Col-
bert une M atinée littéraire dont le
program m e nous semble tout particu-
lièrement intéressant.
La première représentation de
La
Rivale,
l'oeuvre puissam m ent dram a-
tique de MM. H. Kistemaeckers et De-
lard.
M m e Francine Vasse jouant elle-
même le rôle de Jane Brixeux, pourra
donner libre cours à ses grandes qua-
lités de tendresse et d'émotion.
Auprès d'elle M. C. Duc, dans André
Bnxeûx, saura au mieux exprimer les
sentim ents .complexes et violents au
rôle ; Mlle Madeleine Gruet et M.
Louis BelleU, dans les rôles de Simone
et Pontecroix, ami discret, seront à la
tête de la brillante distribution.
SALLE
RACINE
CAUSERIES
DU SAMEDI
Nous rappelons au public que la deu-
xième des causeries du samedi aura
lieu le 7 m ars, à 16 heures.
Nous aurons, ce jour-là, le plaisir
d'entendre M. Léon Guillet, m em bre
de l'Institut, directeur de l'Ecole Cen-
trale des Arts et M anufactures, dont
les Nantais ont déjà apprécié le char-
m e de la parole, la finesse de l'esprit,
en m êm e temps que l'élévation des sen-
timents.
Nous serons donc très nombreux, sa-
medi, pour applaudir M. Guillet dans
sa conférence : « Oui, la vie est belle,
lorsque... », titre qui séduira la jeunesse
avide de donner un idéal à son acti-
vité.
On trouve des cartes au « C harm e
du Logis ». 14, rue Racine.
Abonnement aux trois réunions, 15
francs ; pour une seule réunion (une
place),
8 francs ; (quatre places pour
la m êm e famille), 20 francs.
«
LA PASSION
»
SALLE SAINTE-ANNE,
rue
Ste-Marthe
Les hom m es et jeunes gens de L'Her-
m ine représenteront les dim anches 8,
15,
22 et 29 m ars, en m atinée.
La Pas-
sion,
grand dram e religieux en 10 ta-
bleaux, de M. l'abbé Blineau. Déjà l'an
dernier, ce spectacle obtint le plus
grand succès.
Retenez vos places chez M. A rm and
Salmas, modeleur, tenue Gouleau, ou
téléphonez à M. Collet, n° 322-45 Nan-
tes.
Ouverture des portes, 15 heures ;
Rideau, 15 h. 30.
CONFÉRENCE
DES
PORTEURS
DE VALEURS
MOBILIÈRES
La Fédération des porteurs de va-
leurs mobilières, dont le préaident est
M.
Georges Lecomte,
de l'Académie
Française, et qui se place toujours en
dehors des luttes de partis, organise
dans notre ville une grande conféren-
ce sur la situation des finances publi-
ques et la question m onétaire. Cette
conférence aura lieu le jeudi 12 m ars
prochain. Elle sera faite par M
e
C har-
les Colin, avocat à la Cour d'Appel de
Paris,
sous la présidence de M. Brouard
président de la Cham bre de Commerce.
M
e
Charles Colin prendra la parofe
dans la salle des
conférences de la
C ham bre de Commerce, rue de Tou-
louse, à 17 heures.
MATINEE
FRANCINE
VASSE
C'est dim anche prochain 8 m ars que
sera donnée à la Salle Colbert, la p re -
mière représentation de
La
Rivale,
l'oeuvre de M rs H . Kistemaeckers et
Delard.
La location se fera Salle Colbert, à
partir du samedi 7 m ars, à 9 h. 30 du
m atin et se continuera le dim anche 8,
de 9 h. 30 à 11 h. 0.
UNE
EXPLORATION
AU
GROENLAND
, Ce soir, salle Colbert, à 21 heures,
conférence sur le Groenland, illustrée
d'un film, de nombreuses projections
et d'auditions de disques, faites p a r
Paul Emile Victor, chef de la mission
Groenland 1934-1935, sous le patronage
de la Ligue m aritim e et
coloniale
française (section de N antes).
Places, de 8 à 12 fr.
;
location maison
Vuillemin, 7, rue Santeuil et de 17 à
19 heures salle Colbert. Réduction aux
membres de la Ligue m aritim e et co-
loniale française sur présentation de
leur carte Les boys-scouts se présen-
ta n t à cette conférence ne paieront
que 3 fr. d'entrée.
LA FLAMANDE
DE LA CLOCHE
Samedi prochain 7 m ars aura lieu
au Café de Nantes la Flam ande de la
Cloche avec un program m e de choix.
Ce sera
la
dernière
manifestation
avant le bal travesti. Les sonneurs
viendront
nombreux
encourager
les
artistes, et pourront d'ailleurs am ener
leurs amis afin de mieux leur faire
connaître notre vieille société nantaise.
CINEMA DES
FAMILLES
23,
RUE DU
CROISIC
Samedi 7 m ars à 20 h. 30, dim anche
8 m ars à 16 heures, le Cinéma des Fa-
milles, 23, rue du Croisic, passera le
plus grand film joué par les plus gran-
des Vedettes : /.
F. I. ne répond
plus,
interprété par Charles Boyer, Je a n
M urât, Danièle Parola.
Sur scène : Mlles Chailloux, premiers
prix du Conservatoire (dimanche seu-
lement.
"
UN CONCERT
DU
«
MANTEAU
D'ARLEQUJN
»
C'est samedi prochain 7 m ars à 21
heures, salle des Sociétés Réunies, rue
Viblin, que le Cercle artistique « Le
M anteau d'Arlequin » de Nantes don-
n e sa grande manifestation artistique.
C'est une bonne soirée en perspective
que personne ne regrettera. Plus les
auditeurs seront nombreux, plus il y
aura de gaieté. Retenez bien tous cette
date.
AGRICULTEURS, ELEVEURS
<<
L'OUEST-ECLAIR »
EST VOTHE JOUKNAL
T«.o» les jour« U von» réserve on* pafe
Votre intérêt voo* commande de lire
« L'OtEST-ECLA1J8 »
:
LA
SOCIÉTÉ
• DE SECOURS
MUTUELS
*
DE DOULON
Elle se réunira dim anche prochain,
8 m ars, à 9 heures, à l'école publique
de garçons. Tous les membres de la so-
ciété sont instam m ent priés d'assister
à la réunion.
'SOCIÉTÉ DE SECOURS
MUTUELS
DES HOUILLES ET
AGGLOMÉRÉS
Le comité des fêtes de la société da
Secours Mutuels des Houilles et Agglo-
mérés rappelle aux heureux gagnants
du concert du 16 février que c'est sa-
medi prochain, 7 m ars, dernier délai,
qu'ils doivent retirer leurs lots, 30.
boulevard de Chantenay, de 17 h. 30
à 19 heures. Passé cette date, ils res-
teront acquis à la société.
U. N. C.
SAINT-CLAIR
SECTION DES
JEUNES
Le comité de la section des j e u n »
porte à la connaissance des membres
de la section e t de ses nombreux amià
qu'il organise pour le samedi 14 m ars,
à 20 heures 30. dans les salons du
Chalet Suisse, un cancert-bal.
De la gaîté, de la Donne camaraderie.
Tous au Chalet pour cette agréable
soirée.
Prix d'entrée : 4 francs p ar per-
sonne. Militaires 3 francs.
SOCIÉTÉ
NANTAISE
D'HORTICULTURE
Un cours d'arboriculture
fruitière
aura lieu dim anche prochain, 8 et, à
9 heures, a u jardin-école, chemin des
Agenets : « Le pêcher et la vigne,
culture et taille », le professeur BiteaUi
GRANDE
MATINEE
ARTISITIQUE
AU PROFIT DES
COURS
PROFESSIONNELS
FEMININS
DU SOIR
Le dim anche 15 m ars prochain, à
15 heures, salle Saint-Michel, 10, rue
de Bel-Air, aura heu une grande séance
au profit des cours gratuits des Syndi-
cats féminins.
Les artistes du T héâtre Comoedia in-
terpréteront :
Le Flibustier,
comédie
en 3 actes, de Jean Richepin, et
Rosa-
lie,
comédie en 1 acte de Max M au-
rey.
Prix des places : Premières, 3 fr.;
Secondes, 2 fr.
Location. 0 fr. 50; s'adresser à partir
du jeudi 5 m ars, à la permanence de»
Syndicats Féminins, 8, rue de Bel-Air.
TROUBADOURS
NANTAIS
Les Troubadours Nantais Annoncent
à leur public qu'ils organisent une veil-
lée-concert, le samedi 7 m ars, route de
Rennes, café de Longchamps, avec le
concours de leurs artistes.
Entrée gratuite. Rideau : 20 h. 30.
UNION
GENERALE
DES MUTILES
ET REFORMES
1
D'AVANT-GUERRE
La réunion aura lieu au siège social.
Café de Toulouse, dim anche 8 m ars,
à 10 heures.
Questions diverses. Cotisations.
SOCIETE
DES HORTICULTEURS
DE
NANTES
Cours aura lieu dim anche prochain
8 m ars, à 10 heures, dans l'établisse-
m ent de M. Sorin, horticulteur, 13,
boulevard Lelasseur, Nantes.
LES
VEILLEES
DE
«
LA CHAUMIERE
»
C'est un réel succès que » La Chau-
m ière » rem porta samedi, à la soirée
qui fut des plus familiale et c'est de-
vant une salle comble que M. Lecoq, le
doyen des artistes du Cercle, remplis-
sant les fonctions de régisseur, annon-
ça une pléiade d'artistes et, tour à
tour, on eut le plaisir d'entendre M.
Aimé Delrue, président du Réveil Nan-
tais;
Mlle et Mme Troley, captivèrent
l'auditoire; MM. Graveline, Lecoq. Gué-
rin (de la Chaumière), et M. Bréhaut,
nous firent entendre de jolis chants.
R'sène et Jules-Yen, les duettistes de
genre; M. Pichery. comique fantaisiste;
M. Sauvaget (de la Cloche), le fin di-
seur, dans ses créations, et M. Peignon
(de la Cloche), le désopilant comique
grime. Tous ces artistes surent tenir en
haleine un auditoire attentif et furent
chaleureusement bissés. Les pochettes-
suprises s'enlevant avec entrain, ne pu-
rent contenter tout leur monde, et
quoi que l'on médise, les nouveaux diri-
geants de « La Chaumière » sauront
m ener à bien leur -cercle familial.
MATINEE
DES JEUNES DE
L'U.'N'C.
La section des Jeunes de 1TJ. N. C.
de St-M artin-de-Chantenay organise, le
dim anche 8 m ars 1936, à 14 heures,
dans les salons Richard, rue G uten-
berg, une fête de famille.
Elle débutera par une revuette de
MM. Aubernon, Aubin et Sauvaget, sur
les actualités nantaises, et sera jouée
avec le concours de Mmes Aubernon,
Prontière,
Mlle
Louisette
Serveaux,
MM. Aubernon et Aubin, de la Cloche,
et des jeunes artistes de la Section.
Un grand bal term inera cette joyeuse
m atinée.
AVIS
AUX MUTILES
DU
TRAVAIL
EN
CHOMAGE
Les Mutilés du Travail de la Section
de Nantes, en chômage, sont priés de
se faire inscrire au bureau, à la Bourse
du Travail (salle 4), rez-de-chaussée,
m unis de leurs cartes d'adhérents : les
m ardi, jeudi, samedi, de 16 à 17 h.
Une liste sera adressée, dès que pos-
sible,
à la mairie de Nantes, pour les
emplois réservés. Celle-ci
appréciera
et décidera, dans la mesure des dis-
ponibilités et selon les aptitudes et ca-
pacités des mutilés du travail inscrits.
CHEZ LES MUTILES
DES
YEUX
La Section de la Loire-Inférieure des
Mutilés des Yeux de France et des Co-
lonies, dans sa deuxième année d'exis^
tence, va faire appel à la générosité
de la population nantaise en faveur de
son fond d'entr'aide et de soutien.
Cette association spécialisée
pour-
suit une action difficile et délicate en
faveur de ses grand mutilés implaca-
bles,
dont la situation tragique dans
la grande famille des mutilés est digne
d'intérêt
La Municipalité nantaise et le direc-
teur du G rand Théâtre Graslin ont
bien voulu seconder les efforts de la
jeune section des mutilés des yeux en
lui perm ettant de s'adresser au public
qui viendra en foule applaudir les artis-
tes du Théâtre, à la matinée et à la
soirée du dim anche 8 mars, dans
Hana
'•
le Joueur de flûte,
et
Le Pays du
Sot*.
hire.
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