74 bassins de vie structurent la région - La proximité au coeur de l activité
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Les Bas-Normands sont les habitants de province dont la vie s'articule le plus autour de bourgs ou de petites villes. L'économie des 74 bassins de vie bas-normands est essentiellement tournée vars la satisfaction des besoins de la population locale. Cette vocation résidentielle est même largement majoritaire pour 40 d'entre eux. Quatorze bassins ont une économie orientée vers la sphère agricole ou agro alimentaire. La moitié d'entre eux se situe dans la Manche. Quatorze bassins ont une vocation nettement plus industrielle que les autres. Quatre d'entre eux offrent même plus de la moitié de leurs emplois dans ce secteur. La majorité des bassins de vie bas-normand sont autonomes. Ils offrent suffisamment de services et d'emplois pour répondre à l'essentiel des besoins de leurs habitants. Les bassins les plus dépendants se situent dans les zones périurbaines ou dans les zones les plus rurales.

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Langue Français
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Extrait

n° 145 - mai 2005
74 bassins de vie structurent la région
La proximité au coeur de l'activité
% Les Bas-Normands sont les habi-
tants de province dont la vie s'articule leulle part ailleurs en métropole, Plus d’un emploi sur deux
plus autour de bourgs ou de petites villes.les bourgs et petites villes ne pour satisfaire les besoinsNstructurent autant une région des habitants % L'économie des 74 bassins de vie
qu’en Basse-Normandie. A tel point
bas-normands est essentiellementCes bassins permettent à la population
que les bassins de vie qu’ils organisent tournée vers la satisfaction des besoinsde satisfaire, plus ou moins largement,
autour d’eux représentent 90 % de la de la population locale. Cette vocation
la plupart des besoins de la vie cou-
résidentielle est même largement majo-superficie, 74 % de la population et
rante, comme travailler, aller à l’école, ritaire pour 40 d'entre eux.même 65 % des emplois de la région !
se soigner, consommer, etc.
Mais ne nous y trompons pas : si cet % Quatorze bassins ont une éco-espace appartient en grande partie au L’espace formé par ces 74 bassins de
nomie orientée vers la sphère agricole
monde rural, il est aussi imprégné vie regroupe 1 638 communes, soit
ou agro alimentaire. La moitié d'entre
d’une bonne dose d’urbanisation. neuf communes bas-normandes sur dix eux se situe dans la Manche.
Hors la sphère % Quatorze bassins ont une voca-
d’emprise des trois
tion nettement plus industrielle que les
grandes agglomé- autres. Quatre d'entre eux offrent
rations bas-nor- même plus de la moitié de leurs emplois
dans ce secteur.mandes (Caen,
Cherbourg et Alen- % La majorité des bassins de vieçon), la vie de la po-
bas-normands sont autonomes. Ils of-pulation s’organise
frent suffisamment de services et d'em-
autour d’une cons-
plois pour répondre à l'essentiel des
tellation de villes besoins de leurs habitants. Les bassins
de taille plus ré- les plus dépendants se situent dans les
zones périurbaines ou dans les zonesduite. Celles-ci of-
les plus rurales.frent àlafois
services courants et
emplois aux habi-
tants des commu-
nes qui les PRÉFECTURE DE LA RÉGION
BASSE-NORMANDIE
entourent. 74
bourgs ou petites
villes, structurent
MINISTERE
DEL’AGRICULTUREainsi autant de DEL’ALIMENTATION
DELAPÊCHE
ETDELARURALITE
"bassins de vie".
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 145. . . . . . . . . . .En Basse-Normandie, comme en Fleurie, les bassins centrés sur
France métropolitaine, les activités Trouville-sur-Mer et sur Dives-sur-Mer Le Theil et
destinées à satisfaire les besoins des peuvent accueillir l’équivalent de cinq à Beaumont-Hague,
deux bassins bienpopulations locales (comme le com- six fois leur population résidente, ce qui
particuliersmerce, les activités financières et im- en fait les bassins les plus touristiques de
mobilières, les services aux la région. Le long de la côte de Nacre (au- Au niveau national, les bassins où
particuliers, l’éducation, la santé, l’ac- tour de Courseulles-sur-Mer)etdelafa- moins de 25 % des emplois locaux
tion sociale et l’administration) prédo- çade Ouest de la Manche (Barneville- sont consacrés à la satisfaction
minent le plus souvent dans les bassins Carteret, Agon-Coutainville et Mont- des besoins de la population rési-
de vie des bourgs ou des petites villes. martin- sur-Mer), les capacités d’accueil dentesont particulèrement rares.
Cette économie dite "résidentielle" re- sont moins développées (2,5 à 3 fois le Seuls10bassinsdeviesurles1745
présente en effet 53 % des emplois en nombre de résidents permanents). S’y que compte la France métropoli-
moyenne dans les 74 bassins de vie de ajoute, à l’intérieur des terres, Bagno- taine ne l’atteignent pas. Pour-
la région. Cette proportion est de 52 % les-de-l’Orne pour ses activités liées au tant, deux d’entre eux sont
dans l'ensemble des bassins de vie fran- thermalisme. Son orientation touristique bas-normands.Ils’agitdesbassins
çais (hors grandes agglomérations). n’en est pas moins très marquée puis- centrés sur Beaumont-Hague et
qu'elle est très proche de celle observée sur Le Theil, où l’économie rési-
40 bassins
du côté de la côte Fleurie. La zone d’in- dentielle ne représente respecti-
fortement résidentiels
fluence de ces bassins est très limitée vementque19et16%del’emploi
2géographiquement (480 km environ au local.La plupart des bassins de vie bas-nor-
total, soit moins de 3 % de la superficiemands (40 sur 74) affichent une voca-
régionale), mais plus de 67 000 person-tion fortement résidentielle : la
nes y vivent toute l’année (4,7 % de lamajorité de leurs emplois sont consa-
population régionale) et leur économie sent à peine plus d’un emploi sur deux,crés à satisfaire les besoins de leur po-
est forte de 22 700 emplois (soit 4,2 % de ceux de l’industrie au sens large jus-pulation locale.
l’emploi bas-normand). qu' à 40 % et la sphère agri-alimentaire
1
Plus de la moitié de ces bassins de vie jamais plus de 15 %.
(vingt-deux sur quarante) ne présente Par ailleurs, six bassins de vie de
pas d’autres caractéristiques économi- bourgs ou de petites villes bas-norman- L’agriculture prend de la
ques fortes. En moyenne, l’économie des où domine une économie dite rési- place, mais offre peu d'emplois
résidentielle y pèse environ six em- dentielle ont une sphère agri-
Bien que les trois quarts de l’espace ré-plois sur dix. alimentaire plus développée que la
gional soient consacrés à l’agriculture,moyenne. L’agriculture et les indus-
Dans sept de ces quarante bassins à les activités qui relèvent de la produc-tries agroalimentaires (IAA) y repré-
orientation résidentielle, le tourisme tion agricole et de sa transformationsentent plus d’un emploi sur six et
joue un rôle très important. Les rési- perdent régulièrement dans les espacesoccupent une place plus importante
dences secondaires, les terrains de ruraux une dose de l’influence écono-que l’industrie au sens large. A une ex-
campings et les chambres d’hôtels y mique qu’on leur accorde encore dansception près (le bassin de Sées), ces
sont suffisamment nombreux pour que l’imagerie d’Epinal. La restructurationbassins se situent dans la Manche, au-
la population de ces bassins soit poten- de l’activité agricole provoque unetour de Périers, de La Haye-du-Puits,
tiellement multipliée par 2,5 ou plus en forte diminution du nombre d’exploi-de Saint-Pierre-Eglise de Bricquebec
période de forte activité touristique. tations agricoles, et par là-même d’ac-et, à un degré moindre, de Pontorson.
Malgré l’existence d’un tourisme vert, tifs travaillant dans ce secteur. Pour
les bassins fortement résidentiels et Enfin, cinq derniers bassins fortement autant, l’assise reste assez forte dans la
touristiques se situent le plus souvent résidentiels ont quant à eux un pan im- région. En ajoutant aux emplois agri-
sur le littoral. Le long de la côte portant de leur emploi (au moins un coles, ceux liés aux activités de trans-
tiers) qui est généré par les industries et formation, environ 59 000 actifs
leurs services connexes. Ils sont tous travaillent dans la sphère agri-alimen-
centrés sur un pôle urbain ou un impor- taire dans l’ensemble des bassins de
1- Aunay-sur-Odon, Bayeux, Bretteville-sur-Laize,
tant pôle rural. A l’exception de celui vie bas-normands, ce qui représente unLuc-sur-Mer, Dozulé, Falaise, Honfleur, Ouistre-
ham, Pont-l’Evêque, Saint-Martin-de-Fontenay, de Lisieux, ils sont tous ornais : Flers, emploi sur six (17 %) dans ce référen-
Saint-Pierre-sur-Dives, Troarn, Avranches, Baren- Argentan, L’Aigle et Mortagne- tiel. Cette proportion n’atteint que
ton,Coutances,Granville,Montebourg,Saint-James,
au-Perche. Dans ces bassins, les sec- 15 % en moyenne dans les bassins deSaint-Lô, Saint-Sauveur-le-Vicomte, Valognes, Ré-
malard. teurs de l’économie résidentielle pè- vie français.
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 145. . . . . . . . . . .14 bassins Domfront et de Gacé, le rapport est presque le double de ce que génèrent
à vocation "agri-alimentaire" plus équilibré. les secteurs de l’agriculture et de l’a-
groalimentaire. Le poids des activités
L’agriculture et l’industrie agroali- Dans les cinq autres bassins, la balance liées à l’industrie varie assez peu d’un
mentaire conservent encore de manière penche vers l'industrie agroalimentaire. bassin de vie à l’autre. Pour la moitié
localisée une place importante. C’est le Celle-ci est légèrement majoritaire pour d’entre eux, il s’éc

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