Avantages environnementaux et économiques d une relance des légumineuses en France. : Point_40
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Description

Voir aussi Etudes et documents du CGDD n° 15. - décembre 2009. - La relance des légumineuses dans le cadre d'un plan protéine : quels bénéfices environnementaux ? (Voir cote
Cavailles (E). Paris. http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0065749

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Publié le 01 janvier 2010
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Langue Français

Extrait

COMMISSARIAT GNRAL AU DVELOPPEMENT DURABLE
n°40 Janvier 2010
Avantages environnementaux et économiques d’une relance des légumineuses en France 
Relancer en France les légumineuses qui ne nécessitent aucune fertilisation azotée, permettrait de réduire les émissions agricoles de gaz à effet de serre, provoquées par la fabrication et l’épandage d’engrais. Les légumineuses sont en outre sources de protéines et leur plus grande production en France permettrait de diminuer les importations de tourteau de soja pour l’alimentation animale. D’après un scénario prospectif, augmenter leur part de 3 à 7 % dans les terres arables nécessiterait une modification de l’assolement français, et notamment de réduire les cultures céréalières et les exportations de ces dernières. Une telle décision remettrait en cause une orientation politique française et européenne en faveur des céréales depuis plus de 40 ans, et nécessiterait un accompagnement des filières et des systèmes de culture et d’élevage qui produisent et valorisent les légumineuses. Les avantages environnementaux liés à la relance des légumineuses compenseraient en partie la détérioration de la balance commerciale agricole qui en résulterait.
es ruminants. Les légumineuses à graines (pois, féverole, Lficebénéorivne satnemennlae  duxretuul corp sec ed ecnalrea  lder euav f ionsductap sel rse sémitinumseeues dég lmune tnevulea grnt un no CGDD soélevage pour lerur ciehss ene l resioatd sna seamind xu lupin, soja, vesce…) peuvent être valorisées dans toutes en France, à l’heure des discussions sur l’intégration du protéines (en particulier la lysine) et en énergie. secteur agricole dans le prochain accord international sur le climat, de la préparation de la réforme de la Politique ture de légumineluti d Figure 1 : Evo on e la cul uses en France Agricole Commune en 2013, et des interrogations concernant l’information des consommateurs sur la1960-2007 présence de tourteau de soja génétiquement modifié dans les aliments du bétail. Cette nouvelle approche est rendue possible grâce à la dernière expertise du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), qui désormais reconnaît que la culture de légumineuses n’est pas en soi une source de gaz à effet de serre (GES).
Des sources négligées de protéines pour le bétail
La production de légumineuses n’a jamais été aussi réduite en France. En 2007, ces cultures occupaient seulement 632 000 hectares. Elles ont fortement régressé, notamment les légumineuses fourragères, puisqu’au début des années 1960 elles représentaient au total 3,5 millions d’hectares (ha), soit 19 % des terres arables (cf. figure 1).Une moindre utilisation d’engrais azotés de Cette diminution résulte des politiques agricoles françaisessynthèse… et européennes sur cette période qui ont réduit l’intérêt de ces cultures au profit des cultures céréalières. L’augmentation de la part des légumineuses dans les Ces cultures présentent un intérêt important pour terres arables (il ne s’agit pas de réduire les surfaces en l’alimentation du bétail. Les légumineuses fourragères prairies) présente différents intérêts sur le plan (luzerne, trèfle, sainfoin…) sont sources de protéines, de environnemental. En particulier, ces plantes, contrairement fibres et dans une moindre mesure, d’énergie pour les aux autres cultures, ne nécessitent aucune fertilisation
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