Baisse de la fertilité masculine : la piste des polluants chimiques.
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http://temis.documentation.developpement-durable.gouv.fr/document.xsp?id=Temis-0068804

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Publié le 03 janvier 2006
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Langue Français

Extrait

DIRECTION DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES ET DE LÉ'VALUATION ENVIRONNEMENTALE

Num é ro 01
M A R S 2006

LA ETRETL D U SE R VIC E D E LA R EE C H E R C H E T D E LA PEREPSOVITC D E LA D 4 E

Baisse de la fertiilét mascuilne : la piste des poluants ch im iq ue s

De récents travaux toxicologiques sur els souris ouvrent de nouveels piste s conce rnant
la baisse de la fertiilét mascuilne. En efe t, de s ch e rch e urs am é ontré m ont ricains ue q
ce rtaine s substance s ch im iq ue s pré se nte s dans 'le nvironne m e nt pouvaie nt afecr te al
q ua ilét du spe rm e de souris e xposé e s m ais aussi ce elurlee dq( stnadnecsed s 'ontui n
pas été exposés). Les impacts toxiques sur la fertiilté seraient donc transmissibels d'une
génération ø 'lautre : cela pourrait être un facteur d'expilcation de la baisse
progressive de la fertiilét mascuilne constatée chez els humains.

D EPUIS Q UELQ UES A NNÉ ES on assiste ø
une baisse progressive de la fertiilté
mascuilne dans pulsieurs régions industria
ilsé e s : ce rtains ch e rch e urs é voq ue nt une
dim inution du nom bre de spe rm atozoï de s de
50 % e n m oy e nne . Ce tte dim inution e st
h é ét rogè ne sur el te rritoire ce q ui suggè re
une cause e nvironne m e nta el : la pré se nce
dans 'lenvironnement de certaines substan
ces chimiques pourrait perturber soit el
m é tabo ilsm e de s androgè ne s, soit ce lui de s
estrogènes.
D e s ch e rch e urs am é ricains ont é tudié ,
chez els souris, 'lef s d'une e xposition ø dee t
doses relativement éelvées de vinclozoilne
(un antiandrogène) ou de methoxychlor (un
m im é tiq ue d’ nee strogè sticide s ), de ux pe
utiilsés en agricutlure. Les femeel stante ss ge
é taie nt e xposé e s pe ndant une äfe nê tre de
te m ps ö corre spondant ø la ge nè se de s
celse .nila ielaPmrugermles purgérotuni, re
certains mâels présentent une baisse de la
quailét de elur sperme (augmentation du
taux d’ ce sapoptose delles useuq ,repsitam
dim inution du nom bre e t de la m obi ilté de s
spe rm atozoï de s circulants). Ce t efe t st e
m ainte nu dans la de sce ndance de ce s
mâels y compris ø la quatrième génération
qui est la dernière étudiée. Le croisement
d’ eun de sce ndant m â el ave c une fe m el de
ty pe sauvage fournit une progé niture
égaelment atlérée, en revanche une femeel
d’necstnadaâmel vaceu ncroisée exposé
sauvage donne naissance ø de s souris
normaels.
Le taux de mâels présentant els
anom a ile s e st de 9 0 %, toute s gé né rations
confondues et ne diminue pas avec els
croise m e nts. Le s aute urs de la re ch e rch e
pe nch e nt pour une m odification é pi
gé né tiq ue de’ n elA D N c ave rapport
l’cirémeséPl. pus ,tn sliempraneatelernietp
é m e tte nt l’h y è poth d se’un dy sfonction
nement de la méthylationdéméthylation de
’ s ation de la form om e nt delA D N, au m
celleuges inrmes.a l

1

2

Baisse de la fertiilét Im pacts de s ch angts
mascuilne : la piste sur les lcmitaqieu s
de s po ulants ch im iq ue sPeuples l edcrA'uqite

à L. M ignaux / M e dd
Il e st ce rte s difnoc ed eliciop e trclur
h â tive m e nt q u’il s’agit øl du m é canism e
im p ilq ué dans l’se p orlbmèence desémerg
de reproduction mascuilne. I lconvient
égaelment d’er ssiste faur lni q til eud seseso
e t la voie d’ ne xposition’ucune réalité otna
environnementael. Cependant ’t rê delniét
ce tte dé couve rte tie nt au fait q u’un
m é canism e jusq u’alors insoupç onné puisse
être responsabel de phénomènes toxiques
chez des individus non exposés euxmêmes. I l
se ra inté re ssant d’obs uxvara tslet ed is revre
toxicologiq ue s sont confirm é s e t si de s
inve stigations é pidé m iologiq ue s pre nant e n
com pte de s e xpositions d’asce ndants
détectent de tesl efe ts dans de s populations
humaines.
Le comiét de la prévention et de la
précaution avait attiré ’nos neitattles ur l
risques iéls ø l’s eds oi nnaecbutsisatutil
comme el vinclozoilne ou el methoxychlor.
En ré ponse ø ce s inte rrogations e t e n
appilcation du principe de précaution, el
m inis èt re a lancé un program m e de
recherche sur els perturbateurs endocriniens.
Principaels rééfrences :
M atth e w D . A NW A Y te.la ne tic, äEpige
Transge ne rationalA ctions ofEndocrine
D isruptors and M a el Fe rti ilty ö,Scie nce ,
June 2005, 308, 14661469
C ontact: IMNANIIDciV Ér
eric.vindimian@ecologie.gouv.fr

3

4

A ppe lø Propositions Vie ntde paraî tre :
de R e ch e rch eBiodive rsi ét ...
äPe sticide s ö Pré se ntation de Q u

DIRECTION DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES ET DE LÉ'VALUATION ENVIRONNEMENTALE

Impacts des changements cilmatiques sur els Peupels de ’lA rctiq ue

Lorsq ue l’ sedhcerhcree semin euliol preai ,ecs no tosvunet les sciences äsetcaxe s iuq ö t onlr e napo
mises en avant : glaciologie, cilmatologie, biologie, etc. Pourtant, els recherches en sciences humaines
et sociaels ne sont pas absentes de ces régions aux cilmats extrêmes, eels connaisse nt m ê un m e
vé ritab el e ssor…s er lesnie ser tusngneres ercheschou neC fe ts concre ts du ré ch auf atiq ue c ilme m e nt
dans els régions polaires. Les peupels de 'lArctique expilquent par exempel que el temps elur sembel plus
capricieux et moins prévisibel, que els caracétristiques de la neige et de la glace ont changé ou encore
que la calotte glaciaire s'amenuise...

LES R ECH ER CH ES e n m i ile u
polaire se dérouelnt bien
é vide m m e nt ø proxim ité de s de ux
pôels de la Terre. En Antarctique,
au sud, l’ toetmposi calante
glaciaire e t’ tudmenesilole te d res
la planète imposé par l’océ an
Austra lont empêché tout
étabilssement humain jusqu’ø
’ s prelim plantation de s s base m iè re
scie ntifiq ue s au dé but du
XXeabsence de sL .elcèiisauq a
l’h om m e trave ø l rs’toise iry h
cantonne, par définition, el champ
de la re ch e rch e ø ce lui de s
scie nce s ädure s ö : gé oph y siq ue ,
biologie , glaciologie , océ ano
graph ie , m é té orologie , astronom ie ,
e tc. Ilfaut né anm oins note r q ue
de s psy ch osociologue s sont de
plus en puls amenés ø aelr
travaiel radsnl seb sase
antarctiq ue s (e t arctiq ue s) pour
ef ologiq ue e suivi psy che ctue r el t
sociologiq ue de s é q uipe s de
ch e rch e urs confiné e s dans ce t
environnement très hostiel (els
agences spatiaels suivent d’ai elurs
ces recherches de très près).

à F. Delbart / IPEV

D e l’etènalp al ed étcôe trau
en revanche, els territoires
e ntourant’ Alocé an sont ue rctiq
sufisam m e nt te m pé ré s pour abrite r
de s populations indigè ne s de puis
de s m i élnaire s. tte Ce se pré nce
h um aine constante donne un
conte xte h istoriq ue , é conom iq ue
e t sociologiq ue particu ile r ø
’cham le s p de Aetceritulqgrtié al

2

re ch e rch e s aux discip ilne s com m e
la psychologie, ’lanth ropologie ,
’lia uingiqst, ueraloéhcigoll ,e
l’h istoire , l’é ducation… s scie Le n
ces sociaels arctiques sont placées
sous la dire ction de’lA ssociation
internationael pour els sciences
sociaels arctiques [www.iassa.gl] et
sont financé e s par un grand
nom bre d’ e uropé norganisations e
ne s (voir e ncadré ).
Les sciences sociaels apportent
une contribution ø’ esnod auitvélal
im pacts du ch ange m e nt c ilm a
tique. Ainsi, els peupels de
’ vivent anes quiel solDrgAltcqieu(
en Sibérie, els Inuits qui occupent el
Canada arctique, els Saamis de
Laponie…èrmire pes lntsoe s)
victim e s du ré ch aufe m e nt c a ilm
tique. Leurs étmoignages rentrent
pe tit ø pe tit dans el cadre de s
recherches polaires et, alors
dif , te planè de la re ste elusé s dans
m ontre nt l’ sel euqct réel impa
changements cilmatiques peuvent
induire sur els modes de vie. Te lest
d’ai elurs’tif du rapport AIC Aolcejb
(A rctic C ilm ate Im pact A sse ss
ment) pubiél en novembre 2004 :
fournir aux décideurs poiltiques et
au pubilc els informations els plus
précises et els plus récente

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