Bilan 2007 - Construction, logement
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Construction - logement Toujours plus de logements mis en chantier Même si la croissance de l’activité se ralentit, elle permet encore au secteur de la construction bas-normand d’atteindre un niveau de mises en chantier inégalé depuis trente ans. Près de 10 000 logements sont ainsi sortis de terre en 2007. L’Orne et le Calvados sont les deux départements les plus dynamiques de l’année n 2007, près de 9 700 logements ont été mis en chantier, pour approcher les 1 600 logements. En revanche, dans laEsoit une progression de 0,5 % par rapport à 2006. Ce ni- Manche, les mises en chantier reculent (- 6,6 %) à 3 500 loge- veau d’activité est inégalé depuis 30 ans. Sur le territoire na- ments. tional, la construction est aussi très soutenue avec un En 2007, près de 14 logements neufs ont été construits pour nouveau record de 435 000 logements mis en chantier 1000 logements existants. Ce taux de construction permet à la (+ 0,3 %). Toutefois, le rythme de progression ralentit, puisque Basse-Normandie de rattraper son retard sur le niveau natio- la croissance avait dépassé 12 % en 2005 et 6 % en 2006, tant nal (15 ‰). Malgré la baisse des mises en chantier, les taux de au niveau national que régional. En 2007, la légère hausse ré- construction les plus élevés demeurent dans la Manche, no- gionale est le résultat d’une bonne tenue du secteur collectif tamment dans les bassins de Granville (22 ‰ ) et de Saint-Lô (+ 10 %) et d’une légère baisse de la construction individuelle (20 ‰).

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Construction - logement
Toujours plus de logements mis en chantier
Même si la croissance de l’activité se ralentit, elle permet encore au secteur de la construction
bas-normand d’atteindre un niveau de mises en chantier inégalé depuis trente ans. Près de 10 000
logements sont ainsi sortis de terre en 2007. L’Orne et le Calvados sont les deux départements les
plus dynamiques de l’année
n 2007, près de 9 700 logements ont été mis en chantier, pour approcher les 1 600 logements. En revanche, dans laEsoit une progression de 0,5 % par rapport à 2006. Ce ni- Manche, les mises en chantier reculent (- 6,6 %) à 3 500 loge-
veau d’activité est inégalé depuis 30 ans. Sur le territoire na- ments.
tional, la construction est aussi très soutenue avec un
En 2007, près de 14 logements neufs ont été construits pour
nouveau record de 435 000 logements mis en chantier
1000 logements existants. Ce taux de construction permet à la
(+ 0,3 %). Toutefois, le rythme de progression ralentit, puisque
Basse-Normandie de rattraper son retard sur le niveau natio-
la croissance avait dépassé 12 % en 2005 et 6 % en 2006, tant
nal (15 ‰). Malgré la baisse des mises en chantier, les taux de
au niveau national que régional. En 2007, la légère hausse ré-
construction les plus élevés demeurent dans la Manche, no-
gionale est le résultat d’une bonne tenue du secteur collectif
tamment dans les bassins de Granville (22 ‰ ) et de Saint-Lô
(+ 10 %) et d’une légère baisse de la construction individuelle
(20 ‰). Dans le Calvados, la construction demeure très sou-
(- 3,5 %).
tenue sur les bassins de Bayeux (19 ‰) et de Lisieux (16 ‰).
Dans l’Orne, les taux de construction progressent partout no-
Le collectif stimule tamment dans les bassins de Mortagne (14 ‰) et d’ Argentan
(13 ‰). Les années précédentes, les taux de constructionla construction de logements
étaient inférieurs à 10 ‰ dans ce département.
Plus de 2 500 logements collectifs ont été construits en 2007.
La construction de logements demeure toujours bien orientéeCette hausse est la conséquence de l’engouement des ven-
pour les mois qui viennent même si le nombre de logementstes de programmes privés des années antérieures (+ 175 lo-
autorisés diminue de 6 % pour passer à 13 300 logements. Legements) et aussi d’une reprise des mises en chantier de
niveau des autorisations est suffisamment élevé pour antici-logements collectifs sociaux (+ 100 logements). Dans le sec-
per un nombre important de mises en chantier en 2008 qui de-teur individuel, la construction de logements pour occupation
vrait cependant plafonner à 10 000. En effet, les entreprises dupersonnelle (construits pour le compte de leur futur proprié-
secteur de la construction ne peuvent satisfaire toutes les de-taire) se tasse (- 2,5 %) à 5 200 maisons. La Basse-Normandie
mandes. Les tensions sont ressenties du fait des délais dereste cependant une des régions où les pavillons sont majori-
construction qui s’allongent depuis le début des années 2000taires parmi les mises en chantier, à 60 % soit 20 points de
passant de 13 mois en 2000 pour s’établir en 2007 à 17,5 moisplus que le niveau national.
pour le Calvados, 16 mois pour la Manche et 15 mois pour
La moitié des logements mis en chantier sont localisés dans
l’Orne.
le Calvados (4 600 logements) avec une augmentation de
2,5 %. Dans l’Orne, la construction est en forte hausse (+ 13 %) Ventes en hausse
pour le marché immobilier neuf
En 2007, le marché immobilier neuf bas-normand est très dy-
namique puisque 1 920 ventes d’appartements ont été réali-
sées. La progression régionale atteint 16 %, largement
au-delà de la tendance nationale de 1 %.
Le niveau des ventes est porté par les bons chiffres du Calva-
dos (+ 35 %) et de l’Orne (+ 31 %). D’une part, dans le Calvados,
les prix ont augmenté de 10 % et dépassent 2 900 € le m². La
Côte fleurie et l’agglomération caennaise monopolisent l’es-
sentiel du marché, mais la hausse de prix touche plutôt la
Côte fleurie et notamment Cabourg (+ 22 %). Inversement,
dans l’agglomération caennaise, le prix des F3 régresse de
12 %. D’autre part, dans l’Orne, les prix sont en légère hausse
(+ 2,1 %) et atteignent 2 400 €/m². Trois pôles offrent les deux
tiers du marché : Flers qui regroupe la moitié des ventes de
l’année, Argentan qui affiche les prix plus élevés et Alençon,
equi ne pointe qu’à la 3 place malgré sa taille.
26 Insee Basse-Normandie - Bilan 2007Construction - logement
Dans la Manche, au contraire, le marché s’essouffle
en 2007. Les ventes sont en recul de 18 % et les prix
stagnent à 2650 €/m². Deux agglomérations concen-
trent plus des deux tiers des ventes : Saint-Lô, le plus
gros marché du département avec près de la moitié
des ventes et un prix de vente qui reste modeste
(2350 €/m²) et le littoral granvillais où les prix en lé-
ger recul dépassent encore 3000 €. L’agglomération
cherbourgeoise n’abrite qu’un dixième des ventes,
soit à peine plus que Villedieu-les-Poêles (8 %).
Même si les ventes ont été dynamiques, les délais
d’écoulement des stocks se sont cependant allon-
gés. En effet, avec 2 650 appartements, l’offre nou-
velle de logements proposés a été très importante en
2007. Les stocks atteignent en fin d’année 1550 loge-
ments. Le délai d’écoulement est de un an en 2007,
soit deux mois de plus que l’année dernière. Il est net-
tement plus important dans l’Orne où il est passé de 14
mois en 2006 à 21 mois en 2007 en raison d’un stock
qui a doublé.
Pour 2008, sur les marchés les plus tendus (agglomé-
ration caennaise, Côte fleurie, pays Granvillais) les
prix pourraient augmenter moins sensiblement voire
même stagner. Dans le même temps, sur les mar-
chés où la demande est moins forte (pôles ruraux),
les promoteurs pourraient décider de baisser leurs Sur le marché manchois en revanche, le taux de vacance est
prix ou d’annuler des projets, faute de ventes. en hausse à 3,1 % (+ 0,4 point), sauf sur le bassin de Granville.
Le parc collectif se vide : la vacance augmente de 0,6 point.
Dans le bassin d’Avranches, comme sur celui de Vire, la part
L’engouement pour l’individuel des logements collectifs vacants augmente sensiblement : le
taux de vacance y est voisin de 5,5 %. Cependant, sur ce der-ne se dément pas
nier bassin, la situation de la ville de Vire où le taux de va-
cance se limite à 2,7 % est très différente de celle de MortainLe taux de vacance dans le logement collectif représente
ou Sourdeval, où le parc vacant représente près d’un loge-3,2 % du parc contre 1,2 % pour le individuel. L’écart
ment sur cinq.
le plus marqué va à l’Orne, avec 5,9 % de vacance dans le col-
En 2007, le nombre de logements proposés à la location mais nonlectif contre 1,5 % dans l’individuel. Cependant, le fossé se ré-
occupés est stable : ils représentent 2,5 % du parc régional.duit par rapport à 2006. Dans le Calvados et l’Orne la vacance
Bastien FUENTESglobale baisse de 0,2 points notamment dans les bassins de
Lisieux (- 1,2 point) et de l’Aigle (- 0,5 point). Direction régionale de l'Équipement
LES LOGEMENTS EN 2007
Le collectif en force dans l'Orne
dont logement individuel
dont logement destiné
Total logement pour occupation dont logement collectif
à la vente
personnelle
Évolution sur Évolution sur Évolution sur Évolution sur
Nombre Nombre Nombre Nombre
un an (en %) un an (en %) un an (en %) un an (en %)
Logements mis en chantier
Calvados 4 620 + 2,5 2 097 + 1,5 1 500 + 11,1 1 258 - 12,0
Manche 3 483 - 6,6 2 225 - 6,1 641 - 8,6 736 - 12,1
Orne 1 580 + 12,9 887 - 1,9 426 + 51,1 323 + 22,3
Basse-Normandie 9 683 + 0,5 5 209 - 2,5 2 567 + 10,0 2 317 - 8,4
Logements autorisés (estimation) 13 270 - 5,9 5 958 - 1,4 4 195 - 14,4 4 102 - 18,9
Source : Direction régionale de l’Équipement Basse-Normandie, enquête sur le parc social locatif
Insee Basse-Normandie - Bilan 2007 27

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