Le Livre d Abdias
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Publié le 15 février 2014
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Langue Français

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LE LIVRE D’ABDIAS
parWilliam Finck
La prophétie d’Abdias est une prophétie concernant Édom, cette nation qui des cend d’Ésaü, le frère de Jacob. Afin de comprendre la prophétie concernant Édom, il nous faut comprendre toute l’histoire de la nation et sa relation à Israël et à Dieu à partir de l’époque de Jacob et d’Ésaü.
Les anges qui n’ont pas gardé leur état d’origine l’ont laissé parce qu’ils avaient dé cidé de se mélanger avec les hommes ainsi qu’avec beaucoup d’autres espèces; la relation de ces événements est trouvée uniquement dans la littérature apo cryphe, mais les Bibles telles que nous les connaissons aujourd’hui ne les ex pliquent pas suffisamment. Lorsque Adam fut placé dans le jardin d’Éden, cet arbre de la connaissance du bien et du mal – le résultat de cette première rébellion contre Dieu – était déjà dans le jardin. Il s’agissait d’une race de gens (ou d’anges si vous préférez) qui, à une époque, connaissaient le bien, puis qui connurent le mal, lorsqu’ils se rebellèrent contre Dieu. Leur création n’est pas expliquée dans la Genèse, bien que le Christ nous dit, en Luc chapitre 10 et dans la Révélation chapitre 12, qu’ils furent précipités « des cieux ».
La chute d’Adam fut sa participation et celle de son épouse dans cet arbre de la connaissance du bien et du mal – ils se mélangèrent racialement avec cette per sonne représentée par l’épithète de « serpent ». Caïn fut le résultat de cette union et, malgré le texte corrompu que nous connaissons aujourd’hui comme étant Ge nèse 4:1, nous pouvons discerner de plusieurs façons différentes que Caïn n’était pas le fils d’Adam, bien qu’il était le fils d’Ève. Plus loin dans le Nouveau Testa ment, mais aussi dans les allégories de l’Ancien, il est souvent fait référence aux descendants de Caïn comme des « serpents ».
On peut affirmer, d’après la Genèse et d’autres endroits dans les Écritures, que les descendants de Caïn – les Kénites – se mélangèrent plus tard avec les Rephaïm, qui étaient le produit de ce mélange plus tardif d’anges et d’hommes que l’on trouve rapporté dans la Genèse 6. Les Kénites se mélangèrent eux aussi avec différentes tribus ne possédant aucune généalogie commune avec Adam ou Noé – comme on peut le voir en Genèse 15 – et à cette époque ils se mixèrent également avec différentes tribus de Cananéens, cette portion des descendants de Cham qui furent maudits par Dieu.
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William Finck
Avec tout cela nous obtenons, en résumé, ce que nous appelons les Deux Lignées, ou Lignées Duelles, qui est tout simplement l’observation que le récit narratif bi blique est centré sur les descendants d’Adam à travers Seth et Noé, qui étaient un remplacement d’Abel assassiné et qui sont la «semence de la femme», et sur leurs opposants éternels, qui sont les descendants adamiques partiels par Caïn, les Rephaïm – qui étaient les Nephilim, puis plus tard Canaan et encore plus tard Ésaü (et bien d’autres qui se sont depuis lors mélangés avec eux), qui sont appelés collectivement la «semence du serpent». Ce thème est résumé dans la prophé tie de Genèse 3:15. Bien que dans cet article nous ne pouvons le présenter que brièvement, en comprenant ce thème nous possédons la clé de la compréhension de la Bible, de toute l’Histoire et des événements que l’on observe dans le monde aujourd’hui.
Ésaü était, comme Paul l’appelle en Hébreux 12:16, un homme profane et un for nicateur. Paul utilise le terme fornication pour décrire le mélange racial en I Co rinthiens chapitre 10. Jude nous dit que la fornication est la poursuite de la chair étrangère – ou différente, et Jude compare ce péché au péché des «anges qui ne gardèrent pas leur origine». L’unique exemple de la vie d’Ésaü qui justifie sa description par Paul en Hébreux est son penchant pour le mélange racial.
Yahweh, étant Dieu, connaissait évidemment la traîtrise d’Ésaü depuis le commen cement. Dès sa conception, on nous dit que Yahweh dit à Rebecca (la mère de Jacob et d’Ésaü) que (Genèse 25:23) :
23 Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront en sortant de tes entrailles ; et un peuple sera plus fort que l’autre peuple, et le plus grand sera asservi au plus petit.
Il serait bon, en cet endroit, de se rappeler les jeunesses de Jacob et d’Ésaü :
Genèse 25:25–34 :
25 Et le premier sortit, roux, tout entier comme un manteau de poil; et ils appelèrent son nom Ésaü. 26 Et ensuite sortit son frère, et sa main tenait le talon d’Ésaü; et on appela son nom Jacob. Et Isaac était âgé de soixante ans quand ils naquirent. 27 Et les enfants grandirent : et Ésaü était un homme habile à la chasse, un homme des champs; et Jacob était un homme simple, qui habitait les tentes. 28 Et Isaac aimait Ésaü, car le gibier était sa viande; mais Rebecca aimait Ja b. 29 Et Jacob cuisait un potage; et Ésaü arriva des champs, et il était las. 30 Et Ésaü dit à Jacob : Laissemoi, je te prie, avaler du roux, de ce rouxlà; car je suis las. C’est pourquoi on appela son nom Édom.
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31 Et Jacob dit : Vendsmoi aujourd’hui ton droit d’aînesse. 32 Et Ésaü dit : Voici, je m’en vais mourir ; et de quoi me sert le droit d’aînesse ? 33 Et Jacob dit : Juremoi aujourd’hui. Et il lui jura, et vendit son droit d’aî ne eà Jacob. 34 Et Jacob donna à Ésaü du pain et du potage de lentilles; et il mangea et but, et se leva, et s’en alla : et Ésaü méprisa son droit d’aînesse.
Il est évident qu’Ésaü ne se préoccupa jamais de son droit d’aînesse, car la première chose qu’il fit fut de mélanger sa race en prenant des femmes parmi les Hittites. Cela prouve aussi que les Hittites euxmêmes étaient d’origine mélangée, comme l’insinue Genèse chapitre 15, et qu’ils se mixèrent avec les Kénites, les Rephaïm et les autres tribus nonadamiques qui y sont listées.
Genèse 26:34–35 :
34 Et Ésaü était âgé de quarante ans, et il prit pour femmes Judith, fille de Beéri, le Héthien [Hittite], et Basmath, fille d’Élon, le Héthien [Hittite] ; 35 et elles furent une amertume d’esprit pour Isaac et pour Rebecca.
Si la malédiction de Canaan avait été individuelle et si les Hittites n’avaient pas été une race mélangée, il n’y aurait eu aucune raison pour Isaac et Rebecca d’être inquiets à propos des mariages d’Ésaü. Il est bien plutôt évident que la malédiction de Canaan était perpétuelle, dirigée contre toutes ses générations. Plus loin, en Genèse 27, l’amertume d’Isaac et de Rebecca est une fois de plus exprimée dans le dernier verset, en Genèse 27:46 :
46 Et Rebecca dit à Isaac : J’ai la vie en aversion à cause des filles de Heth. Si Jacob prend une femme d’entre les filles de Heth, comme cellesci, d’entre les filles du pays, à quoi bon pour moi de vivre?
Jacob avait déjà pris légitimement le droit d’aînesse à Ésaü, qu’Ésaü avait méprisé, et Ésaü prouva encore son mépris en se mariant dans la race maudite des Hit tites. Mais le transfert du droit d’aînesse n’est pas assuré sans avoir aussi obtenu la bénédiction du premierné et, comme nous le voyons en Genèse chapitre 25, mentionné cidessus, Isaac aimait Ésaü pour son propre estomac, mais Rebecca aimait Jacob et elle comprenait évidemment l’importance de l’obtention par Jacob de la bénédiction du premierné.
Genèse 27:1–46 :
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1 Et il arriva, lorsque Isaac fut vieux et que ses yeux furent affaiblis de ma nière à ne plus voir, qu’il appela Ésaü, son fils aîné, et lui dit : Mon fils! 2 Et il lui dit : Me voici. Et il dit : Tu vois que je suis vieux; je ne sais pas le jour de ma mort. 3 Et maintenant, je te prie, prends tes armes, ton carquois et ton arc, et sors dans les champs, et prendsmoi du gibier; 4 et apprêtemoi un mets savoureux comme j’aime, et apportele moi, et j’en mangerai, afin que mon âme te bénisse avant que je meure.[le dernier souci de Isaac semble aussi être son propre estomac!] 5 Et Rebecca entendait Isaac pendant qu’il parlait à Ésaü, son fils. Et Ésaü s’en alla aux champs pour prendre du gibier, pour l’apporter. 6 Et Rebecca parla à Jacob, son fils, disant : Voici, j’ai entendu ton père qui parlait à Ésaü, ton frère, disant : 7 Apportemoi du gibier, et apprêtemoi un mets savoureux, afin que j’en mange, et que je te bénisse devant l’Éternel avant ma mort. 8 Et maintenant, mon fils, écoute ma voix dans ce que je te commanderai. 9 Va, je te prie, au troupeau, et prendsmoi là deux beaux chevreaux; et j’en apprêterai un mets savoureux pour ton père, comme il aime; 10 et tu le porteras à ton père, et il mangera, afin qu’il te bénisse avant sa mort. 11 Et Jacob dit à Rebecca, sa mère : Voici, Ésaü, mon frère, est un homme velu, et moi je suis un homme sans poil. 12 Peutêtre que mon père me tâtera, et je passerai à ses yeux pour un trom peur, et je ferai venir sur moi la malédiction, et non pas la bénédiction. 13 Et sa mère lui dit : Que ta malédiction soit sur moi, mon fils! Seulement, écoute ma voix, et va, prendslesmoi. 14 Et il alla et les prit, et les apporta à sa mère; et sa mère apprêta un mets savoureux comme son père aimait. 15 Et Rebecca prit les vêtements d’Ésaü, son fils aîné, les habits précieux qu’elle avait avec elle dans la maison, et elle en revêtit Jacob, son plus jeune fils; 16 et avec les peaux des chevreaux elle recouvrit ses mains, et le nu de son co 17 Et elle mit dans la main de Jacob, son fils, le mets savoureux et le pain qu’elle avait préparés. 18 Et il vint vers son père, et dit : Mon père ! Et il dit : Me voici ; qui estu, mon fil 19 Et Jacob dit à son père : Je suis Ésaü, ton premierné; j’ai fait comme tu m’as dit : Lèvetoi, je te prie, assiedstoi, et mange de mon gibier, afin que ton â mebénisse. 20 Et Isaac dit à son fils : Comment en astu trouvé si tôt, mon fils? Et il dit : Parce que l’Éternel, ton Dieu, me l’a fait rencontrer devant moi. 21 Et Isaac dit à Jacob : Approche, je te prie, et je te tâterai, mon fils, pour savoir si tu es véritablement mon fils Ésaü, ou non. 22 Et Jacob s’approcha d’Isaac, son père; et il le tâta, et dit : La voix est la voix de Jacob; mais les mains sont les mains d’Ésaü.
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23 Et il ne le reconnut pas, parce que ses mains étaient velues comme les mains d’ ü,son frère; et il le bénit; et il dit : 24 Estu vraiment mon fils Ésaü? Et il dit : Je le suis. 25 Et il dit : Sersmoi, afin que je mange du gibier de mon fils, afin que mon âme te bénisse. Et il le servit, et il mangea; et il lui apporta du vin, et il but. 26 Et Isaac, son père, lui dit : Approchetoi, je te prie, et baisemoi, mon fils. 27 Et il s’approcha, et le baisa. Et il sentit l’odeur de ses vêtements, et il le bénit, et dit : Regarde, – l’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ que l’Éternel a béni. 28 Que Dieu te donne de la rosée des cieux et de la graisse de la terre, et une ab dancede froment et de moût! 29 Que des peuples te servent, et que des peuplades se prosternent devant toi ! Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi !Maudit soit qui te maudit, et béni, qui te bénit! 30 Et comme Isaac avait achevé de bénir Jacob, et Jacob était à peine sorti de devant Isaac, son père, il arriva qu’Ésaü, son frère, revint de sa chasse. 31 Et lui aussi apprêta un mets savoureux, et l’apporta à son père; et il dit à son père : Que mon père se lève, et qu’il mange du gibier de son fils, afin que to meme bénisse. 32 Et Isaac, son père, lui dit : Qui estu? Et il dit : Je suis ton fils, ton premier né saü. 33 Alors Isaac fut saisi d’un tremblement trèsgrand, et il dit : Qui donc est celui qui a pris du gibier, et m’en a apporté? Et j’ai mangé de tout avant que tu vinsses, et je l’ai béni : aussi il sera béni. 34 Lorsque Ésaü entendit les paroles de son père, il jeta un cri trèsgrand et amer ;et il dit à son père : Bénismoi, moi aussi, mon père! 35 Et il dit : Ton frère est venu avec ruse et a pris ta bénédiction. 36 Et il dit : N’estce pas qu’on a appelé son nom Jacob? et il m’a supplanté ces deux fois : il a pris mon droit d’aînesse; et voici, maintenant, il a pris ma bénédiction !Et il dit : Ne m’astu pas réservé une bénédiction? 37 Et Isaac répondit et dit à Ésaü : Voici, je l’ai établi ton maître, et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, et je l’ai sustenté avec du froment et du moût ;que feraije donc pour toi, mon fils? 38 Et Ésaü dit à son père : N’astu que cette seule bénédiction, mon père? Bénismoi, moi aussi, mon père! Et Ésaü éleva sa voix et pleura. 39 Et Isaac, son père, répondit et lui dit : Voici, ton habitation sera loin de la graisse de la terre et privée de la rosée des cieux d’en haut. 40 Et tu vivras de ton épée, et tu serviras ton frère; et il arrivera que, lorsque tu seras devenu nomade, tu briseras son joug de dessus ton cou. 41 Et Ésaü eut Jacob en haine, à cause de la bénédiction dont son père l’avait béni ;et Ésaü dit en son cœur : Les jours du deuil de mon père approchent, et je tuerai Jacob, mon frère. 42 Et on rapporta à Rebecca les paroles d’Ésaü, son fils aîné; et elle envoya, et appela Jacob, son plus jeune fils, et lui dit : Voici, Ésaü, ton frère, se console à ton sujet dans l’espoir de te tuer.
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43 Et maintenant, mon fils, écoute ma voix : Lèvetoi, fuis chez Laban, mon fr ,à Charan; 44 et tu demeureras avec lui quelques jours, jusqu’à ce que la fureur de ton fr sedétourne, 45 jusqu’à ce que la colère de ton frère se détourne de toi et qu’il oublie ce que tu lui as fait, et que j’envoie et que je te tire de là. Pourquoi seraisje privée de vous deux en un jour? 46 Et Rebecca dit à Isaac : J’ai la vie en aversion à cause des filles de Heth. Si Jacob prend une femme d’entre les filles de Heth, comme cellesci, d’entre les filles du pays, à quoi bon pour moi de vivre?[Isaac, étant concerné par son ventre, Rebecca devait lui rappeler les choses les plus importantes : le mixage racial d’Ésaü, ce qui la justifiait dans son assistance de Jacob dans la tromperie de son père]
Ésaü, dans son orgueil, abandonna son droit d’aînesse, mélangea sa race et vou lut alors tuer son frère auquel le droit d’aînesse revenait légitimement du fait que Ésaü ne s’en était jamais soucié, et il lui vendit de façon juste. Ésaü est l’illustra tion parfaite de combien les choses peuvent tourner mal lorsque les hommes ne se conduisent pas correctement. S’il avait été permis à Ésaü de réussir dans ses plans, il n’y aurait pas de Race Blanche aujourd’hui! Ésaü ignora l’entière responsabilité dont sont chargés les hommes d’élever des enfants à leur propre image, et il fut chagriné lorsqu’il perdit les bénédictions qui auraient dû lui revenir. Il ne vit clai rement pas que les bénédictions et les responsabilités vont de pair. De nos jours, la plupart des gens de notre peuple sont exactement comme Ésaü : ils demandent des bénédictions de Dieu, mais ne font aucun cas de Ses demandes nous concer nant ;ils se plaignent, se moquent et blasphèment quand Ses bénédictions s’en vont. Isaac aimait Ésaü malgré sa mauvaise attitude parce que Ésaü remplissait son ventre de bonnes choses. Rebecca comprenait très bien que sa vie aurait été vécue en vain si Jacob n’avait pas de descendant légitime. Dans cette famille, nous observons la même vieille épreuve dont souffre notre race aujourd’hui!
Genèse 28:1–9 :
1 Et Isaac appela Jacob, et le bénit, et lui commanda, et lui dit : Tu ne pren dras pas de femme d’entre les filles de Canaan.[Isaac perçoit finalement l’importance du soucis de sa femme et se décide enfin à faire quelque c e] 2 Lèvetoi, va à PaddanAram, à la maison de Bethuel, père de ta mère, et prends de là une femme d’entre les filles de Laban, frère de ta mère. 3 Et que le Dieu Toutpuissant te bénisse, et te fasse fructifier et te multiplie, afin que tu deviennes une assemblée de peuples; 4 et qu’il te donne la bénédiction d’Abraham, à toi et à ta semence avec toi, afin que tu possèdes le pays où tu as séjourné, lequel Dieu a donné à Abraham. 5 Et Isaac fit partir Jacob, qui s’en alla à PaddanAram, vers Laban, fils de Bethuel, l’Araméen, frère de Rebecca, mère de Jacob et d’Ésaü.
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6 Et Ésaü vit qu’Isaac avait béni Jacob, et l’avait fait partir pour PaddanAram pour y prendre une femme, et qu’en le bénissant il lui avait commandé, di sant : Tu ne prendras pas de femme d’entre les filles de Canaan; 7 et que Jacob avait écouté son père et sa mère, et s’en était allé à Paddan Aram ; 8 alors Ésaü vit que les filles de Canaan étaient mal vues d’Isaac, son père; 9 et Ésaü s’en alla vers Ismaël, et prit pour femme, outre les femmes qu’il avait, Mahalath, fille d’Ismaël, fils d’Abraham, sœur de Nebaïoth.
Hébreux 12:8–17 :
8 Mais si vous êtes sans la discipline à laquelle tous participent, alors vous êtes des bâtards et non pas des fils. 9 De plus, nous avons eu les pères de notre chair pour nous discipliner, et nous les avons respectés ; ne seronsnous pas beaucoup plutôt soumis au Père des esprits, et nous vivrons? 10 Car ceuxlà disciplinaient pendant peu de jours, selon qu’ils le trouvaient bon ; maisceluici nous discipline pour notre profit, afin que nous participions à sainteté. 11 Or, aucune discipline, pour le présent, ne semble être un sujet de joie, mais de tristesse; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle. 12 C’est pourquoi, redressez les mains lassées et les genoux défaillants, 13 et faites des sentiers droits à vos pieds, afin que ce qui est boiteux ne se dévoie pas, mais plutôt se guérisse. 14 Poursuivez la paix avec tous, et la sainteté, sans laquelle nul ne verra le Seigneur,[όςvμασγιce qui a été séparé et dédié à Dieu, ce qui nedécrit décrit rien d’autre que les enfants d’Israël, à qui il fut commandé par Dieu d’être un peuple séparé pour Lui.γιαςσvμόest la sanctification d’être un peuple séparé, sans laquelle aucun homme adamique ne peut voir Dieu! Les bâtards n’entreront PAS dans l’assemblée de Yahweh, à jamais!] 15 veillant de peur que quelqu’un ne manque de la grâce de Dieu; de peur que quelque racine d’amertume, bourgeonnant en haut, ne vous trouble, et que par elle plusieurs ne soient souillés; 16 de peur qu’il n’y ait quelque fornicateur, ou profane comme Ésaü, qui pour un seul mets vendit son droit de premierné; 17 car vous savez que, aussi, plus tard, désirant hériter de la bénédiction, il fut rejeté, (car il ne trouva pas lieu à la repentance,) quoiqu’il l’eût recherchée avec larmes.
Genèse 28:8–9 :
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8 alors Ésaü vit que les filles de Canaan étaient mal vues d’Isaac, son père; 9 et Ésaü s’en alla vers Ismaël, et prit pour femme, outre les femmes qu’il avait, Mahalath, fille d’Ismaël, fils d’Abraham, sœur de Nebaïoth.
Nebaïoth est sembletil l’ancêtre éponyme des arabes nabatéens, les seuls arabes possédant un lien direct crédible avec Ismaël. Bien sûr, le motarabe, lorsqu’il est utilisé pour des gens, signifiemixé, et tous les arabes sont mixés. C’est pour cela e qu’ils furent appelés arabes. Sur une inscription assyrienne d’Assurbanipal du 7 siècle avant JC (trouvée dansAncient Near Eastern Texts Relating to the Old Testa ment, Princeton University Press, J. Pritchard éditeur, 1969), il est fait mention à la fois du peuple d’Ismaël et des Nabatéens, exactement dans les contrées où la Bible nous indique qu’ils vivaient. Les Nabatéens vivaient dans les mêmes régions que les anciens Édomites et ils vivent toujours aujourd’hui dans le sud de la Jordanie et dans ses environs.
Paul, parlant d’Ésaü, dit en Hébreux 12:17 :
17 car vous savez que, aussi, plus tard, désirant hériter de la bénédiction, il fut rejeté, car il ne trouva pas lieu à la repentance, quoiqu’il l’eût recherchée avec larmes.
Ésaü voyait qu’Isaac était mécontent au sujet des femmes cananéennes – parmi lesquelles il en avait marié deux, et pourtant il ne trouva pas la repentance, car il n’avait pas d’enfant acceptable! Lorsqu’il apprit finalement que son père était mécontent de ses femmes Hittites, il s’en alla et prit des femmes parmi les filles d’Ismaël ;on ne nous dit pas avec qui Ismaël s’était marié, mais il est évident que cette action ne lui laissa pas de place pour la repentance non plus. C’est certaine ment à cela que fait référence Paul en Hébreux 12:17.
Une leçon à retirer de l’histoire de Jacob et Ésaü : Ésaü, l’homme fier et fort avait tout, et il perdit tout à cause de son mixage racial; Jacob, l’homme humble et doux, le supplanta, ce qui est la signification de son nom, mais il supplanta Ésaü uniquement parce qu’il obéissait à la volonté de son père, tandis qu’Ésaü méprisait son droit de premierné! Une autre leçon tirée de cette histoire : quelqu’un qui, par orgueil et par force, fait ses propres lois, perd à la fin. Un homme qui, en humilité et en compréhension, se soumet à la volonté de Dieu, gagne à la fin.
Cela nous amène à constater le contraste entre Ésaü et Juda. Les deux hommes étaient des fornicateurs (ils avaient tous deux mélangé leur sang). Malachie dé clare explicitement que Juda, qui avait lui aussi pris une femme cananéenne, s’était marié à «la fille d’un dieu étranger». Pourtant Juda trouva la repentance, mais Ésaü non. Cependant, Juda ne trouva pas la repentance par luimême – et cela est également important. Car Yahweh avait mis dans le cœur de Tamar de se te nir sur la route, comme une prostituée, sachant ce que l’incontinence de Juda le
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conduirait à faire, tandis que Tamar obtiendrait les enfants qu’elle méritait. Juda eut donc des enfants légitimes, même si ces enfants étaient le fruit de ses propres péchés !De cette manière, Yahweh s’assura donc qu’il y aurait une tribu légitime de Juda, en dépit des actions mêmes de Juda. Dieu eut pitié de Juda, mais il ne fit pas la démonstration de la même pitié envers Ésaü.
Dès leur émergence des contrées sauvages après l’Exode, les Amalékites et autres tribus descendant d’Ésaü combattirent les Israélites en maintes occasions. Yahweh déclare, en Exode 17:16, qu’Il «aura la guerre contre Amalek de génération en génération ».David finit par mettre en esclavage beaucoup d’Édomites, ce qui est clairement visible dès II Samuel chapitre 8. Cela constitue en partie l’accomplisse ment des paroles d’Isaac selon lesquelles Jacob aurait un joug sur le cou d’Ésaü, comme il est dit en Genèse 27:40.
Des conquêtes assyriennes en Palestine, qui sont enregistrées dans la Bible dès II Rois chapitre 15, où Shalmanéser est mentionné en II Rois chapitres 17 et 18, nous avons des inscriptions assyriennes de ce même roi, connu sous le nom de Shalmanéser III, qui se vante de ses excursions en Palestine. Les inscriptions nous disent que la Syrie, Tyr, Sidon, Israël, Édom et d’autres nations que nous connais sons des Écritures furent toutes assujetties par les Assyriens à cette époque. Édom est listé comme tributaire des Assyriens dans plusieurs inscriptions plus tardives, incluant celles de Sennacherib et Assarhaddon, qui décrivent également les dépor tations des Israélites et des Judaïtes (Ancien Near Eastern Texts Relating to the Old Testament[ANET], pages 287, 291). L’historicité de ces peuples et leur identifica tion plus tardive comme Iduméens et Arabes Nabatéens des époques grecques et romaines, ne peuvent honnêtement être remises en question.
Quand les Chaldéens envahirent la Palestine et Juda et détruisirent Jérusalem, il est évident que les Édomites s’étaient joints à leur cause. Ceci est confirmé en Psaumes 137:7 où, rappelant la destruction de Jérusalem alors entre les mains des Babyloniens, il est dit :
7 Éternel !souvienstoi des fils d’Édom, qui, dans la journée de Jérusalem, disaient : Rasez, rasez jusqu’à ses fondements!
I Esdras 4:42–45, d’après la Septuagint, nous offre un récit historique :
42 Le roi lui dit alors : Demande ce que tu désires qui n’est pas convenu dans les écritures et nous te le donnerons, car tu as été trouvé le plus sage, et tu seras assis à mon côté, et tu seras appelé mon cousin. 43 Il dit alors au roi : Souvienstoi de ta promesse, que tu as promis de rebâtir Jérusalem, dans les jours où tu vins dans ton royaume, 44 et d’envoyer tous les vases qui furent emmenés de Jérusalem, que Cyrus confisqua quand il promit de détruire Jérusalem et de les renvoyer par après.
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45 Tu as aussi promis de bâtir le temple que les Édomites brûlèrent lorsque Juda fut faite désolée par les Chaldéens.
Voici l’entièreté de Psaumes 137, qui nous montre le contexte du verset concernant Édom. La psaume fut écrite comme une lamentation après les déportations finales du peuple de Jérusalem vers Babylone (toutes les psaumes ne furent pas écrites par David) :
1 Auprès des fleuves de Babylone, là nous nous sommes assis, et nous avons pleuré quand nous nous sommes souvenus de Sion. 2 Aux saules qui étaient au milieu d’elle nous avons suspendu nos harpes. 3 Car là, ceux qui nous avaient emmenés captifs nous demandaient des can tiques, et ceux qui nous faisaient gémir, de la joie : Chanteznous un des cantiques de Sion. 4 Comment chanterionsnous un cantique de l’Éternel sur un sol étranger? 5 Si je t’oublie, ô Jérusalem, que ma droite s’oublie! 6 Que ma langue s’attache à mon palais si je ne me souviens de toi, si je n’élève Jérusalem audessus de la première de mes joies ! 7 Éternel !souvienstoi des fils d’Édom, qui, dans la journée de Jérusalem, disaient : Rasez, rasez jusqu’à ses fondements! 8 Fille de Babylone, qui vas être détruite, bienheureux qui te rendra la pareille de ce que tu nous as fait! 9 Bienheureux qui saisira tes petits enfants, et les écrasera contre le roc!
Ézéchiel chapitre 34 est une prophétie sur la dispersion d’Israël, les «brebis per dues »qui ont «erré dans toutes les montagnes». Ézéchiel chapitre 35 est une prophétie concernant Édom. Elle montre que les Édomites devaient prendre les terres de Palestine pour euxmêmes après que les Israélites soient emmenés en captivité. Ézéchiel 35 :
1 Et la parole de l’Éternel vint à moi, disant : Fils d’homme, tourne ta face contre la montagne de Séhir, 2 et prophétise contre elle, et dislui : 3 Ainsi dit Yahweh, l’Éternel : Voici, j’en veux à toi, montagne de Séhir; et j’étendrai ma main sur toi, et je te réduirai en désolation et en désert. 4 Je réduirai tes villes en déserts, et tu seras une désolation; et tu sauras que je suis l’Éternel. 5 Parce que tu as eu une inimitié perpétuelle, et que tu as livré les fils d’Israël à la puissance de l’épée, au temps de leur calamité, au temps de la fin de leur iniquité :
LE LIVRE D’ABDIAS
6 à cause de cela, je suis vivant, dit Yahweh, l’Éternel, que je te mettrai à sang, et le sang te poursuivra ; puisque tu n’as pas haï le sang, le sang te poursuivra. 7 Et je réduirai en désolation et en désert la montagne de Séhir, et j’en re trancherai les allants et les venants; 8 et je remplirai ses montagnes de ses tués. Des tués par l’épée tomberont sur tes collines, et dans tes vallées, et dans tous tes ravins. 9 Je te réduirai en désolations perpétuelles, et tes villes ne seront plus habi tées ;et vous saurez que je suis l’Éternel. 10 Parce que tu as dit : Les deux nations et les deux pays seront à moi, et nous les posséderons ; – et l’Éternel y était ; 11 à cause de cela, je suis vivant, dit Yahweh, l’Éternel, que j’agirai selon ta colère et selon ta jalousie, comme tu as agi à cause de ta haine contre eux ; et je me ferai connaître parmi eux, quand je t’aurai jugé. 12 Et tu sauras que moi, l’Éternel, j’ai entendu tous tes outrages que tu as proférés contre les montagnes d’Israël, disant : Elles sont désolées, elles nous sont données pour les dévorer. 13 Et vous vous êtes, de votre bouche, élevés contre moi, et vous avez multiplié contre moi vos paroles; moi, je l’ai entendu. 14 Ainsi dit Yahweh, l’Éternel : Quand toute le terre se réjouira, je te réduirai en ésolation. 15 Comme tu t’es réjouie sur l’héritage de la maison d’Israël, parce qu’il a été désolé, j’en ferai de même envers toi; tu seras une désolation, montagne de Séhir, et Édom tout entier; et ils sauront que je suis l’Éternel.
Cette prophétie peut sembler concerner les terres d’Édom, et dans une certaine mesure c’est le cas, puisque toute cette région est aujourd’hui un lieu désolé. Ce pendant, exactement comme l’expression « montagnes d’Israël » est une allégorie pour le peuple de Jacob, le terme «montagne de Séhir» est une allégorie pour le peuple d’Ésaü : un peuple comprenant principalement les Juifs d’aujourd’hui, et depuis l’époque du Christ. Je répéterai ici le verset 10, où Ésaü est le sujet : « Parceque tu as dit : Les deux nations et les deux pays seront à moi, et nous les posséderons; – et l’Éternel y était». Ceci décrit ce qui deviendra plus tard un fait : que les enfants d’Ésaü pénétrèrent dans l’ancienne terre d’Israël après les déportations d’Israël et de Juda par les Assyriens et les Babyloniens. Ce sont ces gens que les Macchabées, au second siècle avant le Christ, convertirent de force et en masse au Judaïsme – nom grec pour désigner la religion judéenne à Jérusalem – et qui, comme l’atteste l’historien Josèphe, furent en conséquence considérés comme n’étant rien d’autre que des Judéens à part entière (Antiquités, livre 13). Au deuxième siècle avant le Christ, quelque chose se passa donc, qui peut être vérifié dans les histoires de Josèphe, dans le livre apocryphe des Macchabées et dans le Nouveau Testament : les ennemis d’Israël et les ennemis de Yahweh furent soudainement et magiquement transformés en le prétendu « peuple de Dieu », et Satan dès lors fut à même de tromper et d’égarer les vrais enfants de Dieu par cette erreur tragique de l’Histoire. Dans les siècles qui suivirent, comme l’indique
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