Onze territoires pour une région (Flers)
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Dans le bassin de Flers, le marché de la construction neuve est peu dynamique et les logements trouvent plus difficilement qu'ailleurs preneur. Le bassin affiche d'ailleurs un des plus forts taux de vacance de la région, en particulier pour les maisons individuelles et les logements sociaux. Dominé par les maisons individuelles, le parc de logements du bassin flérien fait la part belle aux propriétaires qui occupent les deux tiers des résidences principales. Superficie : 1 960 Km² - Population (1999) : 110 540 habitants - Densité : 56 habitants au Km² - Départements : Calvados et Orne - Nombre de communes : 164 Nombre de logements : 55 110 - Nombre de résidences secondaires : 5 840.

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Langue Français

Extrait

Le bassin d’emploi de Flers2 Territoire

Du pavillonaire ancien
ans ce bassin essentiellement cité thermale à vocation touristique, bassin. Le pôle urbain de Flers, com-D rural, l’habitat pavillonnaire affi- dispose d’un parc immobilier où le posé de quatre communes, se démar-
che sa prééminence. Il représente près collectif prédomine très largement. que nettement avec un immobilier
de 80 % du parc total de logements. L’immobilier du bassin de Flers est plus récent : près de 30 % du parc
Partout l’individuel est majoritaire. ancien : plus de 50 % des logements actuel ont été édifiés dans les 20 ans
Dans les communes les plus peuplées, ont été construits avant 1949. C’est qui ont suivi la Seconde Guerre
la situation est certes plus partagée, la troisième plus forte proportion mondiale.
notamment à Flers où le parc est éga- parmi les territoires bas-normands.
Comme dans les autres bassins bas-
lement réparti entre maisons et appar- La vieille pierre prédomine dans de
normands, la période de construction
tements. Seule Bagnoles-de-l’Orne, nombreuses communes rurales du
la plus intense a été la fin des années
soixante-dix avec 850 logementsRépartition des logements selon la date d’achèvement
achevés en moyenne chaque année.
Les communes rurales ont alors porté
l’immobilier flérien, tandis que les vil-
les l’avaient soutenu dans la première
moitié des années soixante-dix (près
de 780 logements achevés par an).
Depuis, ces rythmes n’ont cessé de
baisser, et au cours de la décennie
quatre-vingt-dix, seulement 370 loge-
ments ont été achevés chaque année.
Le nombre annuel moyen de loge-
ments construits a été ainsi divisé par
trois en vingt ans. Ce ralentissement
est particulièrement marqué dans
Source : Insee, recensement de la population 1999 les villes.
Près de deux ménages sur trois
sont propriétaires de leur logement
es 45 000 résidences principales sent, sont les seules communes où privé. Plus du quart de ces logementsLreprésentent 82% du parc moins de la moitié des ménages sont sont situés dans le pôle urbain de
immobilier flérien. Le poids des rési- propriétaires de leur habitation princi- Flers et répartis à parts égales entre
dences principales, supérieur de qua- pale. Outre ces propriétaires, près de collectif et individuel. En revanche,
tre points à la moyenne régionale, est 15700 ménages s’acquittent d’un dans le reste du bassin, le pavillon-
comparable à celui des bassins de loyer en 1999. C’est 3,6 % de plus naire prédomine. Au final, les appar-
Caen, de Cherbourg et de Vire. En qu’en 1990. Parmi eux, 10200 tements loués ne représentent qu’un
mars 1999, près de 27 800 ménages ménages louent un logement du parc quart du parc locatif privé. Seuls les
(62 %) ont accédé à la propriété. Seul
le bassin de L’Aigle présente une pro- Les dix communes où le logement social est le plus présent
portion de propriétaires plus élevée
Part des ménages(67 %). Dans l’habitat individuel privé, Nombre total Ménages vivant dans le parc social
de ménages dans le parc socialprès de quatre ménages sur cinq (en %)
possèdent leur pavillon, alors que Flers 7 321 2 290 31,3
dans le parc collectif privé seulement Condé-sur-Noireau 2 503 723 28,9
un cinquième des ménages sont pro- La Ferté-Macé 2 817 690 24,5
priétaires. L’accès à la propriété prédo- Domfront 1 806 387 21,4
mine donc dans les communes où le Tinchebray 1 220 203 16,6
Briouze 659 95 14,4parc de maisons individuelles est
Putanges-Pont-Ecrepin 425 83 19,5majoritaire. Sur les 165 communes du
La Ferrière-aux-Etangs 632 78 12,3bassin, les communes de Flers, de
Vassy 653 68 10,4Condé-sur-Noireau et de La Ferté-
Athis-de-l'Orne 910 60 6,6
Macé, où le parc social est le plus pré-
Source : Insee, recensement de la population 1999Le bassins d’emploi de Flers • Territoire 3
Proportion des ménages propriétaires taine au cours des deux dernières
décennies. Par suite, ces logements
sociaux de moins de vingt ans repré-
sentent 12 % du parc social flérien,
soit deux fois moins que la moyenne
régionale. Au cours de ces vingt der-
nières années, le parc HLM a changé
Condé-sur-Noireau de nature pour s’orienter vers le pavil-
lonnaire. Depuis 1982, 86 % des nou-
veaux logements sociaux sont des
maisons individuelles, alors que cette
proportion n’était que de 10 % envi-
Flers ron dans les vingt-cinq années qui ont
suivi la fin de la Seconde Guerre
mondiale, puis 35% dans laBriouze
deuxième partie de la décennie 70.
Pour autant, dans le parc social de
1999, seuls 25 % des logements sont
des pavillons. En effet, les quatre com-
La Ferté-Macé munes où l’habitat social est le plus
Domfront
dense, ont édifié l’essentiel de leur
parc il y a plus de vingt ans, à l’épo-
que où l’habitat social était quasi
exclusivement collectif. Et même si
ces communes privilégient désormais
les pavillons HLM dans leurs pro-
grammes sociaux, ceux-ci sont encore
trop peu nombreux pour réellement
modifier l’image de l’immobilier social
© IGN - Insee Basse-Normandie 2003 Source : Insee, recensement de la population 1999 des villes, et donc du bassin.
à 25 %). Comme dans l’ensemble desbassins de Vire (20 %) et surtout de
bassins bas-normands la constructionMortagne-au-Perche (13%) affichent LE TOP 11 TERRITOIRES
des taux plus faibles. de logements sociaux a été réelle-
Evolution du nombre de logementsment entreprise après la Seconde
Le parc social du bassin flérien logeait (1990-1999)Guerre mondiale. Un tiers du parc
5500 ménages en mars 1999, soit
social de 1999 date d’avant 1970. + 3,4 %12 % des ménages du bassin, une des
Mais la période de construction HLMplus faibles proportions de tous les ter- 11
ritoires avec les bassins d’Avranches- la plus intense a démarré juste après.
Part de l’habitat pavillonnaireGranville et de Mortagne-au-Perche. Plus de 300 logements sociaux ont
(1999)A Flers, les 2300 logements HLM été construits en moyenne chaque
année entre 1968 et 1975, soit unabritent un peu plus de 30 % des 80 %
ménages flériens. Cette proportion est rythme trois fois plus élevé que lors
5également élevée à Domfront, La des vingt années précédentes.
Ferté-Macé et Condé-sur-Noireau (20 De fait, un tiers du parc HLM de Flers Densité de résidences secondaires
a été achevé pendant (1999)
ces sept années, contre 2Répartition des logements 3,0 au km
un quart en Basse-selon le statut d’occupation
Normandie. Depuis 8
1975, la construction
Part des ménages
de logements sociaux vivant dans le parc social
s’est essoufflée progres- (1999)
sivement, passant de
12,4 %160 nouveaux loge-
ments en moyenne 9
annuelle à la fin des
Classement du territoire parmi années soixante-dix à
les onze territoires bas-normandsmoins d’une cinquan-
Source : InseeSource : Insee, recensement de la population 1999Le bassin d’emploi de Flers • Territoire4
Bagnoles-de-l’Orne et la “Suisse Normande”
concentrent les résidences secondaires
la fin des années quatre-vingt-dix, 5 800 logements Sur l’ensemble du bassin flérien, l’habitat secondaire est net-A font office de résidences secondaires, soit un peu plus tement pavillonnaire : trois résidences secondaires sur qua-
de 10 % du parc immobilier. Seuls les bassins d’Alençon- tre sont de type individuel. Cette proportion est cependant
Argentan et de Vire affichent une part de résidences secon- plus faible que dans tous les autres bassins bas-normands,
daires plus faible. Au cours de la décennie quatre-vingt-dix, exceptés Lisieux et Caen. Les 1 400 appartements occupés
le parc des résidences secondaires s’est accru de seulement comme résidences secondaires sont situés essentiellement
200 logements. Une douzaine de communes se distingue au sein des communes thermales de Bagnoles-de-l’Orne et
cependant par une place de l’habitat secondaire assez de Tessé-la-Madeleine.
importante.
Les résidences secondaires
Ainsi, à Bagnoles-de-l’Orne, les résidences secondaires for-
ment deux tiers du parc immobilier, et dans la commune
voisine de Tessé-la-Madeleine elles regroupent près de la
moitié des logements. Dans ces deux communes thermales,
la densité de résidences secondaires est d’ailleurs élevée, res-
2 Condé-sur-Noireaupectivement 198 et 128 logements au km. Dans une
dizaine de petits villages de la “Suisse Normande”, la densité
est beaucoup plus modeste, m

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