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Le bassin d’emploi de Lisieux2 Territoire
▼
Le collectif talonne l’individuel
ans le bassin de Lisieux, seule- dix. La moyenne régionale est proche ments en immeuble collectif sontD ment 54 % des logements sont de sept sur dix. La situation est évi- aussi fortement majoritaires (65 %) à
des pavillons, soit la plus faible pro- demment très contrastée dans le bas- Lisieux, la capitale augeronne. Dans le
portion de l’ensemble des bassins sin. Le collectif prédomine largement reste du territoire, l’habitat individuel
avec celui de Caen (57 %). A l’op- sur le littoral, notamment à Villers-sur- règne. Il représente notamment plus
posé, dans le bassin à vocation rurale Mer, Deauville, Houlgate, Trouville- de neuf logements sur dix dans 141
de Mortagne-au-Perche, l’habitat indi- sur-Mer, Blonville-sur-Mer et Honfleur. des 170 communes que compte le
viduel concentre neuf logements sur Mis à part ces communes, les loge- bassin.
Au sein du bassin de Lisieux, la pro-Répartition des logements selon la date d’achèvement
portion de logements anciens, ache-
vés avant 1949, est équivalente à celle
du parc régional (37%). La fin des
années soixante-dix fut marquée par
une construction intense puisque
17 % des résidences actuelles ont été
bâties entre 1975 et 1981. Pendant
cette période, plus de 2100 loge-
ments étaient construits en moyenne
chaque année. Depuis, le rythme de
construction a rapidement chuté,
pour se limiter à 810 logements par
an au cours des années quatre-vingt-
dix. C’est le plus fort ralentissement
Source : Insee, recensement de la population 1999 des bassins de la région.
Presque autant de locataires que de propriétaires
n 1999, près de 48 700 résiden- hors pôles d’emplois. A l’inverse, dans Plus de 21 200 ménages sont locatai-E ces principales ont été recensées les pôles urbains de Lisieux, de res de leur logement dans le bassin
dans le bassin de Lisieux, soit 56 % Honfleur et de Trouville-sur-Mer, où augeron, soit 9 % de plus qu’en
du parc immobilier. Cette proportion le collectif social est plus dense, moins 1990. Un peu moins de 12000 le
est la plus faible des bassins de la d’un ménage sur deux est proprié- sont dans le parc immobilier privé, et
région, le parc de logements étant taire. 45% vivent en appartement. Cette
plus orienté qu’ailleurs vers les rési- C’est également le cas des pôles proportion est la plus importante de
dences secondaires. d’emplois de l’espace rural où à peine tous les bassins bas-normands après
plus de 40 % des ménages sont celui de Caen. A Lisieux, presque
Près de 25300 ménages sont pro-
propriétaires, voire à peine plus de 80% des locations privées concer-priétaires de leur logement, soit 52 %
30 % comme à Pont-l’Evêque. nent des appartements. Cette propor-
des ménages du bassin, plus faible
proportion de la région avec le bassin
de Caen. Comme ailleurs, la part des
Les dix communes où le logement social est le plus présent
propriétaires varie fortement selon le
type de bâti : de 77 % dans l’indivi- Part des ménagesNombre total Ménages vivant dans le parc socialduel privé, à 28% dans le collectif de ménages dans le parc social (en %)
privé. Dans ce dernier, l’accession à la
Lisieux 10 187 4 430 43,5
propriété est d’ailleurs sensiblement
Honfleur 3 524 964 27,4
plus importante que dans le reste de Vimoutiers 1 788 671 37,5
la région. Les communes rurales et Pont-l'Evêque 1 687 589 34,9
périurbaines, où l’habitat pavillonnaire Trouville-sur-Mer 2 579 574 22,3
domine, sont caractérisées par une Touques 1 453 528 36,3
Deauville 2 194 436 19,9forte proportion de propriétaires.
Livarot 1 001 330 33,0Ainsi leur part est supérieure à 80 %
Orbec 1 054 193 18,3dans les couronnes périurbaines et
Villers-sur-Mer 1 125 101 9,0proche des deux tiers dans le rural
Source : Insee, recensement de la population 1999Le bassin d’emploi de Lisieux • Territoire 3
Proportion des ménages propriétaires période d’extension du parc social au
sein des trois pôles urbains de Lisieux,
Trouville-sur-Mer et Honfleur. En
revanche, depuis le milieu des années
soixante-dix, le rythme de construc-
tion des logements HLM ralentit
continûment, si bien qu’entre 1990 et
1999 seulement une centaine d’HLM
était achevée chaque année en
moyenne. L’habitat social s’oriente
aussi comme ailleurs vers le pavillon-
naire. Les maisons HLM, quasiment
marginales dans l’après-guerre, sont
progressivement devenues majoritai-
res, jusqu’à représenter 62% des
constructions de la décennie quatre-
vingt-dix. D’une part, l’habitat social
s’est étendu vers des bourgs, alors
qu’initialement il était très concentré
dans les grands pôles urbains. D’autre
part, dans tous les espaces, y compris
dans les villes, les nouvelles HLM sont
plutôt des maisons individuelles.
Ce choix s’est notamment opéré dès
© IGN - Insee Basse-Normandie 2003 Source : Insee, recensement de la population 1999 le milieu des années soixante-dix à
Honfleur, au début des années qua-
tion reste forte dans la plupart des villes, surtout à Lisieux qui en
tre-vingt à Lisieux, et seulement augrandes stations balnéaires, souvent regroupe près de la moitié. D’ailleurs,
cours de la décennie quatre-vingt-dixvoisine de 60 %. A l’intérieur des ter- près de 44 % des ménages lexoviens
à Trouville-sur-Mer.
res, seules deux communes se carac- vivent en HLM. Cette proportion
térisent par une prédominance du reste forte près du littoral, notamment
LE TOP 11 TERRITOIREScollectif dans l’offre de location : Pont- à Touques et Honfleur, mais aussi à
l’Evêque et La Vespière près d’Orbec. Deauville et Trouville-sur-Mer. Dans Evolution du nombre de logements
(1990-1999)Les maisons individuelles en location les terres, les principaux bourgs ont
sont nettement majoritaires partout aussi un parc social assez dense. La + 11,0 %
ailleurs. Le parc social complète cette part des ménages y logeant atteint ou
offre privée, et loge près de 9 400 dépasse le tiers à Livarot, Pont- 2
ménages. Près d’un ménage du bas- l’Evêque et Vimoutiers. L’ensemble
Part de l’habitat pavillonnairesin sur cinq habite dans le parc social, donne au bassin l’image d’un terri-
(1999)troisième plus forte proportion de la toire où l’habitat social est assez large-
région après les bassins d’Alençon- ment réparti. 54 %
Argentan et de Cherbourg. Plus des L’effort de construction des logements 11deux tiers d’entre eux vivent en
sociaux, qui a commencé à s’ampli-
immeuble collectif.
fier au lendemain de la Seconde Densité de résidences secondaires
(1999)L’habitat social est concentré dans les Guerre mondiale, s’est vraiment
affirmé entre 1968 et 223,3 au kmRépartition des logements
1974 : plus d’un quartselon le statut d’occupation 1des logements sociaux
datent de cette époque,
Part des ménagessoit presque 380 loge-
vivant dans le parc social
ments construits en (1999)
moyenne par an. Pendant
19,7 %ces six années, il y a eu
presque autant d’HLM 3
achevées que pendant les
vingt années d’après Classement du territoire parmi
les onze territoires bas-normandsguerre. Ce fut une
Source : InseeSource : Insee, recensement de la population 1999Le bassin d’emploi de Lisieux • Territoire4
Deux logements sur cinq
sont des résidences secondaires
n 1999, près de 33 200 logements sont des résiden- Au sein du parc de résidences secondaires, les logementsE ces secondaires, soit 38 % du parc immobilier du bas- collectifs sont presque deux fois plus nombreux que les
sin. Cette proportion est la plus forte de la région, et le bas- maisons individuelles. Seul parmi les autres territoires, le
sin rassemble à lui seul presque trois résidences secondai- bassin de Caen connaît une situation identique, alors qu’en
res bas-normandes sur dix. C’est la conséquence de l’attrac- Basse-Normandie près de deux résidences de loisirs sur
tivité du territoire pour les loisirs, bien sûr avec le tourisme trois sont des maisons individuelles. Cette prédominance
balnéaire mais aussi avec une campagne qui séduit notam- du collectif trouve son origine dans la construction de rési-
ment de nombreux franciliens. La densité des résidences dences de vacances sur le littoral.
secondaires est de loin la plus élevée de tous les bassins
2 Les résidences secondairesbas-normands, avec 23logements par km (six pour la
région). Sur la bande côtière la présence des résidences
secondaires est particulièrement forte. A Deauville la den-
2sité des résidences de loisirs atteint 1 380 au km (second
p