Rapport d activité 2000 de l Institut de recherche pour le développement
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Rapport d'activité 2000 de l'Institut de recherche pour le développement

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Description

L'année 2000 a été marquée à l'IRD par la mise en place d'un système rénové de recherche. 90 unités de recherche et de service, sur 117 projets déposés, ont été retenues après évaluation par les instances scientifiques, les commissions sectorielles et le conseil scientifique. L'activité de recherche a connu des avancées significatives dans différents domaines couverts par l'IRD comme la connaissance des paléoclimats et de la croûte terrestre (projet Sisteur...), l'amélioration génétique des plantes cultivées (riz, etc.), la lutte contre les parasites et les ravageurs, la valorisation de la biodiversité (Lifou 2000, par exemple), les maladies transmissibles et les pathologies infectieuses (paludisme, sida, maladies émergentes...). L'institut a également amplifié son action en direction des partenaires du Sud en développant notamment son implantation en Asie (Thaïlande, Laos, Inde...) et en Afrique du Sud. Enfin, c'est au cours de l'année qu'ont été jetés les fondements du contrat quadriennal entre l'Etat et l'IRD visant à stabiliser l'institut dans ses structures et son fonctionnement et à amplifier ses missions en direction des partenaires des pays du Sud.

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Publié le 01 juillet 2001
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

> Un institut rénové et stabilisé
L’année 2000 a été marquée à l’IRD par la mise en place
d’un système rénové de re c h e rche. 90 unités de
recherche et de service, sur 117 projets déposés, ont
été retenues après évaluation par les instances
scientifiques, les commissions sectorielles et le conseil
scientifique.
L’IRD dispose désormais d'un socle solide, évalué aux
normes internationales.
Le renforcement en cours des liens avec le dispositif
national d’enseignement supérieur et de recherche
confirmera cette volonté d’ouverture, notamment par
la création de nouvelles unités mixtes.
L’activité de re c h e rche a connu des avancées significati-
ves dans diffé rents domaines couverts par l’IRD comme
Jean-Pierre Muller la connaissance des paléoclimats et de la croûte terre s t re
signant un accord de partenariat. (projet Sisteur…), l’amélioration génétique des plantes cultivées (riz, etc.), la lutte
contre les parasites et les ravageurs, la valorisation de la biodiversité (Lifou 2000, par
exemple), les maladies transmissibles et les pathologies infectieuses (paludisme, sida,
maladies émergentes…).
L’institut a également amplifié son action en direction des partenaires du Sud
en développant notamment son implantation en Asie (Thaïlande, Laos, Inde…) et
en Afrique du Sud. Un soutien accru aux pays du Sud, par la constitution de jeunes
équipes et l’aide au maintien sur place des chercheurs formés, permettra d’améliorer
l’ancrage de la recherche dans ces régions.
En matière de valorisation des résultats, deux expertises collégiales ont été effectuées
à la demande des décideurs publics : la première relative au mercure en Amazonie et
la seconde traitant du paludisme au Cameroun. Elles préfigurent un essor important de
cette forme de transfert de connaissances à vocation opérationnelle.
Par ailleurs, dans le cadre de la loi sur l'innovation, l'IRD a accompagné la création de
trois entreprises.
L’institut a travaillé tout au long de l’année à la dimension éthique et déontologique
de ses activités de recherche, d’expertise et de formation menées en partenariat avec
les pays du Sud. Il a défini les prémices de son action dans ce domaine sous la forme
d’un Guide des bonnes pratiques. Un comité consultatif de déontologie et d’éthique
sera le garant de la poursuite de cette démarche.
Enfin, c’est au cours de l’année qu’ont été jetés les fondements du contrat quadriennal
entre l’État et l’IRD visant à stabiliser l’institut dans ses structures et son fonctionne-
ment et à amplifier ses missions en direction des partenaires des pays du Sud.
Le rapport d’activité de l’institut pour l’an 2000 présente les points forts de son action.
Je souhaite qu’il permette à nos part e n a i res du Nord et du Sud de mieux nous connaître .
Jean-Pierre MULLER
Directeur général> Milieux et Environnement
Pour tout ce qui concerne la géosphère, le département “Milieu et Environnement” (DME) est présent sur nom-
bre de grands chantiers mondiaux ouverts dans le Sud. Les objectifs concernent la compréhension des phéno-
mènes, l’évaluation des ressources, mais aussi des risques, associés aux interactions complexes des enveloppes
solides et fluides qui constituent notre environnement planétaire, depuis la lithosphère jusqu’à l’atmosphère,
en passant par les sols, l’eau continentale, les océans et l’action de la biosphère – y compris celle de l’homme –
sur ces milieux.
Les sols, leur formation, leur main- El Niño, et dans l’océan AtlantiqueGéodynamique et risques
tien et leur dégradation, sont étu- qui influence les façades continenta-naturels
diés en tenant compte de l’ensemble les de l’Afrique et de l’Amérique du
La lithosphère est soumise à la fois à Sud. Les glaciers andins constituent àdes processus dynamiques qui les
l’action de la dynamique profonde cet égard de précieuses “arc h i v e s ”génèrent, y compris ceux qui sont
de la terre et aux altérations phy- liés au vivant. des variations des siècles passés ; c’est
siques et chimiques de sa surface, ce aussi le cas des coraux, des sédiments
qui conduit à deux appro c h e s continentaux et marins, de leur flore
convergentes : Variabilités climatiques et faune, pour les périodes couvrant
l’ensemble de l’holocène et relevant■ une approche géophysique pour L’interaction des enveloppes fluides,
de la géologie du quaternaire.l’étude des processus tels que les principalement l’océan et l’atmos-
mouvements des plaques, entraînant phère, génère la variabilité du climat
des déformations accompagnées de à des échelles, allant de la saison au
Modélisation des systèmes
transfert de matière, entre la pro- millénaire, durées qui restent sensi-
complexesfondeur et la surface ; bles à l’homme. Travailler sur des
périodes géologiques de l’ordre du Des outils spécifiques permettent de■ une approche principalement géo-
million d’années est un moyen de dépasser les acquis disciplinaires et
logique pour l’étude des mouve-
c o m p re n d re comment les climats les données accumulées, comme laments de surface.
passés, ou paléoclimats, ont évolué modélisation des systèmes simples
et comment le climat actuel peut se ou complexes. Celle-ci fait appel àDeux chantiers mobilisent les efforts
modifier dans le futur. L’évolution de des méthodes mathématiques etde l’institut : le Pacifique Sud-Ouest,
l ’ e n v i ronnement climatique et les informatiques permettant de simu-où trois plaques se rejoignent en un
conséquences sur les ressources en ler des ensembles de processus qui,point triple, où les phénomènes de
eau peuvent avoir des répercussions en général, ne relèvent pas d’unsubduction atteignent une intensité
immédiates, et durables, sur les éco- milieu unique régi par des lois phy-extrême et génèrent des risques sis-
systèmes assurant une part impor- siques connues. Ces méthodes sontmiques et volcaniques majeurs ; les
tante du revenu et se situant à la en plein développement s’appli-Andes dont le bourrelet soumis en
base de l’alimentation de nombreux quant au fonctionnement dyna-permanence à une intense érosion et
pays en développement. En retour, mique de la biosphère, mais aussià une altération superficielle phy-
ces écosystèmes, leur exploitation, aux études des interactions entresique et chimique est comprimé par
peuvent avoir un effet sur le climat. géosphère, biosphère et sociétés.la rencontre de la plaque pacifique
L’un des objectifs poursuivis par lesavec la plaque américaine.
unités du DME est de comprendre les
interactions entre le climat et la
b i o s p h è re, d’aider à une gestion
Eaux et sols
rationnelle des écosystèmes, pour
éviter des catastrophes écologiquesL’eau, sa gestion et ses usages, une
qualité suffisante, demeurent des comme la désertification ou la
questions clés pour le développe- dégradation des sols et des côtes. La
b i o s p h è re, incluant la biodiversitément durable, notamment des pays
continentale, littorale et marineà faibles revenus. Caractériser et pré-
dans ses rapports aux autres sphères,voir la variabilité des re s s o u rc e s ,
dans l’espace et le temps, sont des solides et fluides, est en effet aussi
activités nécessaires pour élaborer un élément de l’environnement pla-
nétaire. Les unités d’océanographiedes solutions convenables. L’eau est
alors considérée, non seulement physique de l’IRD ont joué un rôle
comme re s s o u rce re n o u v e l a b l e pionnier dans la découverte du rôle
dépendant de l’évolution des condi- prépondérant de l’océan tro p i c a l
tions climatiques, mais comme vec- dans le climat, s’attachant à élucider
les mécanismes de son couplageteur de transport d’éléments et
comme agent d’altération et de intime avec l’atmosphère, dans
transformation du sol. l’océan Pacifique où se génère
Extraction de morceaux de corail d’un massif

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