Zonage en aires urbaines 1999 : les aires urbaines de la région se sont étendues
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71% de la population champardennaise vit dans l'espace à dominante urbaine, constitué par les aires urbaines (pôles urbains et couronnes périurbaines) et les communes multipolarisées (sous l'influence de plusieurs aires urbaines voisines). Plus de deux habitants sur trois vivent dans une aire urbaine. L'espace à dominante urbaine s'est étendue en Champagne-Ardenne depuis 1990. Trois aires urbaines, parmi les douze, abritent plus de 100 000 habitants : Reims, Troyes et Charleville-Mézières. Reims et Troyes sont les seules à gagner de la population. Les dix autres ont perdu des habitants. Cependant leur extension territoriale, même au-delà des frontières géographiques de la région, atténue parfois le déclin démographique.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Nº 25 - Septembre 2001 - Prix : 15F (2,29€)
Zonage en aires urbaines 1999
Les aires urbaines de la région se sont étendues
Pour étudier le dynamisme des villes et de leur Les aires urbaines de Champagne-Ardenne en 1999
zone d’influence proche, l’Insee a élaboré en
1997 un découpage du territoire national selon
une nouvelle nomenclature spatiale, le « zonage Pôles urbains
Aires urbaines Espace à{ Couronnes périurbainesen aires urbaines » (ZAU). Le territoire se partage dominante urbaine}Communes multipolariséesainsi entre un « espace à dominante urbaine » et
Espace à dominante ruraleun « espace à dominante rurale ». Le premier pos-
sède trois composantes : le « pôle urbain » carac-
térisé par la continuité de l’habitat et le nombre
d’emplois offerts, la « couronne périurbaine » et
St-Quentin
Charleville-Mézièresles « communes multipolarisées ». Le pôle urbain
et sa couronne reflètent la notion de ville élargie
Sedan
qualifiée « d’aire urbaine ». Les communes sous Rethel
Laonl’influence de plusieurs aires urbaines voisines
sont dites multipolarisées. Enfin, celles qui ne font
Soissonspartie ni de l’une ni de l’autre de ces deux compo Reims- Verdun
santes constituent l’espace à dominante rurale.
MetzChâteau-
Le précédent zonage en aires urbaines, défini à Thierry Châlons-en-Champagne
Epernaypartir du recensement de la population de 1990,
Bar-le-Ducvient d’être actualisé sur la base de celui de 1999.
Vitry-le-François NancyPrenant en compte les évolutions de la popula- Paris
tion et de l’emploi intervenues sur le territoire
Provins St-Dizierfrançais entre 1990 et 1999, il donne une vision Romilly/Seine
plus actuelle de l’urbanisation de la région
comme de l’ensemble de la France. Troyes EpinalSens
Entre 1990 et 1999, de la Cham-
pagne-Ardenne se poursuit mais à un rythme Chaumont
Joigny
moins rapide qu’au cours des vingt années précé-
dentes. Elle touche les aires urbaines mais aussi
Langres
beaucoup de communes situées à leur proximité. Auxerre Vesoul
Environ 953 000 Champardennais, soit 71% de la
population, vivent désormais dans l’espace à do-
minante urbaine. C’est cinq points de plus qu’en Dijon
1990 (délimitation 1990). Si les pôles urbains et
leurs communes périphériques abritent la majori-
té d’entre eux, 7% vivent dans une commune
Source : INSEE-Recensement de la population de 1999multipolarisée. © INSEE 2001-IGN 1999
INSEE Flash Champagne-Ardenneen effet perdu plus de 1 000 habitants au cours de la dé-Plus de deux habitants sur trois vivent
cennie, ce qui correspond à une évolution annuelle de
dans une aire urbaine -0,02% contre + 0,3% par an dans l’ensemble des pôles ur-
bains français. Dans le même temps, les couronnes périur-
baines enregistrent une progression de l’ordre de 0,2% parLes aires urbaines, dans leurs nouveaux contours, rassem-
an, soit un gain d’environ 4 600 habitants entre 1990 etblent plus de 903 000 habitants, soit 67% de la population
1999. Elle reste toutefois inférieure à celle de l’ensemble desrégionale. En neuf ans, les communes qui composent ces
couronnes périurbaines françaises (+ 1,0%).nouvelles aires urbaines de Champagne-Ardenne ont connu
Le développement des différentes composantes de l’espaceune augmentation de population de 0,04% par an. En 1990,
urbain n’est cependant pas suffisant pour remettre en causequelques 844 000 personnes (62% de la population) vivaient
le caractère plutôt rural de la Champagne-Ardenne. Si 67%dans une commune appartenant à l’une des aires urbaines
des habitants vivent dans une aire urbaine, ils sont en effetchampardennaises. En 1999, environ 59 000 personnes de
plus de 75% à être dans le même cas en France métropoli-plus vivent dans une aire urbaine. Cette croissance résulte de
taine. Enfin, l’urbanisation croissante de la région se traduitdeux phénomènes distincts : évolution de la population dans
aussi par l’augmentation du nombre de communes multipo-le territoire urbanisé et modification de l’étendue de ce terri-
larisées. Jouxtant les aires urbaines, ces dernières sont désor-toire. D’une part, la population des 510 communes qui font
mais au nombre de 162 contre seulement 65 auparavant.partie aux deux dates d’une aire urbaine s’accroît d’un peu
Dans la nouvelle délimitation, elles abritent 64 000 habitantsplus de 3 000 habitants. D’autre part, 159 communes, pour
soit sensiblement le même nombre qu’en 1990. Là aussi, lela plupart antérieurement rurales, s’agrègent aux aires urbai-
rythme annuel moyen de progression (+0,01%) est plusnes leur amenant un surcroît de population d’environ 58 000
faible qu’au niveau national (+0,6%).personnes. A l’inverse, huit communes n’appartiennent plus
à des aires urbaines, d’où une perte d’un peu moins de 2 000
individus.
Trois aires de plus de 100 000 habitants
A l’intérieur du nouveau contour des aires urbaines, plus de
sept habitants sur dix résident dans les pôles urbains et les
trois dixièmes restants dans les couronnes périurbaines. L’ex Les différences d’évolution des populations et de l’emploi-
tension des aires urbaines entre 1990 et 1999 traduit une ac conduisent à réviser la liste et la composition des aires urbai- -
centuation du mouvement de périurbanisation entamé dans nes. Dans sa nouvelle délimitation, la Champagne-Ardenne
les années soixante-dix. En effet, cela fait déjà trente ans que compte douze aires urbaines, soit le même nombre qu’en
les ménages, à la recherche d’un cadre de vie plus agréable 1990. Ainsi, les aires urbaines champardennaises ont seule-
dans des logements plus grands, tendent à se fixer à la péri ment connu des modifications de périmètre qui traduisent la-
phérie des villes, quitte à effectuer des déplacements domi- tendance à résider toujours plus loin de son lieu de travail.
cile-travail plus longs. Dans un tel contexte, la population Dans la région, la taille des aires urbaines est très variable : la
des centres villes croît moins vite que celle de leurs banlieues plus grosse, Reims, compte près de 292 000 habitants et Re-
qui, elles-mêmes, se développent moins rapidement que la thel, la plus petite, tout juste 14 000. Les évolutions démogra-
couronne périurbaine. C’est le phénomène de l’étalement phiques de la dernière décennie n’ont pas remis en cause la
urbain. Il touche l’ensemble des régions françaises et la hiérarchie précédente. Cependant, si d’une manière globale
Champagne-Ardenne ne fait pas exception à la règle. la population des aires urbaines augmente, leurs situations
Ainsi, d’un recensement à l’autre, la proportion de la popula particulières diffèrent.-
tion des aires urbaines vivant dans les pôles urbains de la ré Trois d’entre elles abritent plus de 100 000 habitants : Reims,-
gion s’est réduite, passant de 77% à 72%. Dans la Troyes et Charleville-Mézières. Les deux premières cumu-
délimitation de 1990, les communes qui les constituent ont lent à la fois accroissement de la population dans leurs an-
L’extension de l’espace à dominante urbaine en Champagne-Ardenne
Délimitation actuelle Délimitation ancienne
Nombre de Population sans doubles comptes Nombre de Population sans doubles comptes
communes communes
1999 1990 1999 1990
Aires urbaines 669 903 426 899 929 518 847 172 844 112
- Pôles urbains 69 654 229 655 352 64 647 332 648 429
- Couronnes périurbaines * 600 249 197 244 577 454 199 840 195 683
Communes multipolarisées 162 63 996 63 910 65 19 765 19 810
Espace à dominante urbaine 831 967 422 963 839 583 866 937 863 922
Espace à dominante rurale 1 147 389 657 398 373 1 379 482 120 490 446
1 978 1 357 079 1 362 212 1 962 1 349 057 1 354 368Ensemble
dont hors Champagne-Ardenne 33 14 716 14 364 17 6 694 6 520
* y compris les communes situées hors région. En 1999, il y en a 33 toutes situées dans l’Aisne et la Meuse alors qu’en 1990, il y en
avait 17 . De plus en 1999, 3 communes de la Marne ont été intégrées à l’aire urbaine de Paris.
Source : INSEE-Recensements de la population de 1990 et 1999.
INSEE Flash Champagne-Ardenne1990 lui a été rattachée - la couronne périurbaine a, en re-Décomposition de la variation de population dans
vanche, étendu son territoire et intègre aujourd’hui une
les douze aires urbaines de Champagne-Ardenne
soixantaine de communes supplémentaires. Au total, ce sont
2,3 plus de 29 200 personnes qui sont venues s’ajouter aux
2,0 262 500 que comptait l’aire en 1990, principalement en rai-
1,8 Charleville-Mézières son d’un excédent des naissances sur les décès qui a plus que
1,5
Langres comp

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