Carnet de voyage

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• Publié par: uziquhij
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• Langue: Français

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Paris - France

Yasmina et Johann 28-09-2008

Madrid - Espagne Yasmina et Johann 01-10-2008 Madrid nous a beaucoup plus!! Johann connaissait déjà. Nous nous attendions a une grosse ville occidentale, mais les bâtiments sont bas (sauf dans le quartier des affaires) et le centre ville est assez petit. Madrid a la quiétude des villes de Province méridionales…

Restaus a tapas délicieux et bien gras ;) Visite guidée parfaite de Semir de qq heures (du musée du Prado, jusqu aux places Mayor, Sol et Oriente) sous un soleil très agréable (Paris est déjà loin!!). Dîner bien sympa tous les 4. Cela fait plaisir de voir autant de “seniors” sortir dans les bars et les restaurants. C est rassurant : on peut profiter de la vie a tous les ages (mais ou sont-ils donc en France??) Bref, cette journée nous a donne envie de vivre a Madrid (surtout dans le super appart de Stephanie et Semir, a deux pas du Prado ;) Seul point noir : pour louer un appart, on doit payer 14 mois de loyer de caution, ce qui est plus au coût prévisionnel de notre voyage!! (svp : cliquez sur une des photos pour visualiser toutes les photos de Madrid dans Picasa. Dites nous si cela fonctionne bien ;))

Yasmina et Johann 04-10-2008

Lima - Pérou Lima : le vrai faux départ Jeudi 2 octobre midi : ça y est, c est l heure du départ pour Lima!! Enfin, c est ce que l on croyait...a défaut de découvrir Lima, nous découvrons les joies ...du surbooking!! Nous avions prévu des galères, mais pas si tôt¡¡¡ Même pas partis, qu on a déjà la chkoumoune (désoles on ne sait pas l écrire, désoles aussi pour les apostrophes et certains accents, pas facile sur ce clavier). A défaut d aller a Lima nous embarquons 2 h plus tard pour Bogota : étrangement vide ce vol la!! (merci les FARC) La connexion devait se faire une heure plus tard...mais la : nouveau surbooking...et après qq engueulades avec les hôtesses, nous avons réussi a nous diriger vers Lima 6 h plus tard avec une compagnie que nous ne connaissions pas, Avianca. Mais ce n est pas fini : nos bagages ne sont pas partis de Madrid...arrivée 2h du mat a Lima, puis réclamation bagages...3h du mat a l hôtel... Le lendemain vendredi, on a passe une matinée a l agence Iberia du centre de Lima.. Mais ils nous ont dit qu ils ne pourraient rien faire pour nos bagages, qu il fallait aller a l aéroport, et voir avec Avianca, car c est la dernière compagnie que nous avons prise¡¡¡ alors que c est eux qui n ont pas fait leur travail a Madrid¡¡¡¡ On a donc passe l apm de vendredi a l aéroport, et après des plaintes, en espagnol, par miracle, les sacs entaient dans le vol Madrid Lima du lendemain...   Donc on les a¡¡¡¡ On a perdu la journée de vendredi, et on est obliges de rester a Lima jusque ce soir pr aller a Huaraz, départ de la première rando... On n a pas tout perdu dans l affaire : malgré 24h de galères, on a tout de même gagne des sous (indemnisation surbooking, plus rentable qu une journée d audit finalement), et notre vocabulaire d espagnol pour l énervement est bien meilleur¡¡¡¡¡¡ d ailleurs, comment on dit : s énerver en espagnol??

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Lima n a rien de spécial : polluée, bruyante...qq belles anciennes maisons colorées cependant, au milieu de logements modernes en décrépitude et sans intérêt...Par contre, on mange très bien a Lima (fruits de mer mémorables ;) Bonne raison d y rester un jour de plus!! Un très bon moment vendredi : nous avons retrouve Solene et Jérôme pour déjeuner a midi, ils étaient de passage dans la ville, c est rigolo de se retrouver ici. En avant pour Huaraz ce soir. 8 h de bus vers le grand bol d air dans la Cordillère Blanche. Huaraz Pérou Yas et Yo - 09-10-2008 5 octobre : Journee de detente a Huaraz (3100 metres d altitude). Charmante petite ville au coeur de la Cordillere blanche. Nous nous baladons dans les rues et faisons connaissance avec les lamas et autres alpagas. Nous avions prevu un jour d acclimatation a l altitude avant de partir en rando... nous avions ete un peu legers... 6 octobre : depart pour le trek de 4 jours de Santa Cruz avec Solene et Jerome : 4 heures de montee jusqu au premier campement de Huaripampa a 3870 metres. Entree en matiere agreable, malgre le temps couvert qui ne nous permet pas de profiter pleinement du paysage. 7 octobre : la journee galere... Au programme : 9 heures de marche et passage du col de Punta Union a 4800 metres. Malheureusement, les conditions atmospheriques etaient contre nous : apres 4h30 de montee sous une tempete de neige, et alors qu il nous reste seulement 30 minutes d ascension (nous sommes deja a 4500 metres), les mules (qui portent tentes et sacs) ne peuvent plus avancer. La neige et la glace les font trebucher regulierement. Notre guide n a jamais vu ca en 15 ans¡ Quelle guigne¡ Nous devons donc nous resoudre a rebrousser chemin. Nous redescendons a 3700 metres afin de ne pas dormir les pieds dans la neige... Une journee a patauger dans la neige et la boue, avec le soroche (mal des montagnes, qui se caracterise par un fort mal de tete et des difficultes a respirer...), tout ca pour revenir au point de depart (et meme moins...). Tres dur pour le moral¡ Le soir, nous nous remontons le moral grace a la bonne bouffe preparee par notre guide David ( A les soupes de David¡¡) et les parties de carte endiablees sous la tente avec Solene et Jerome.   8 octobre : la pluie/neige a continue toute la nuit. Nous ne pourrons donc definitivement pas franchir le col et devons nous rabattre sur une autre rando. 3 heures de marche vers Vaqueria puis 3 heures de piste en bus 4x4 vers le campement (Cebolla Pampa) de la laguna llanganuca a 3900 metres. Comme par magie, la pluie s arrete alors que nous arrivons au campement. La vue est alors splendide et nous faisons une ballade superbe autour du lac emeraude pendant 2 heures. Enfin nous profitons des paysages que nous etions venus chercher... 9 octobre : la journee magique. Au programme montee vers la laguna 69 (rien de sexuel, il s agit juste du numero de l expedition qui l a decouverte..). 3h30 de montee, et 2h30 de descente au retour. Chemin tres escarpe puisque la laguna 69 est a plus de 4600 metres. La montee s avere tres difficile (et c est peu dire...) car Yas est a nouveau victime du soroche et de mon cote, j ai eu une indigestion et n ai pas dormi de la nuit. Neanmoins, la recompense est a la hauteur des efforts fournis : les paysages sont magnifiques. Les cretes escarpees de la Cordillere blanche, les lacs emeraudes, les pics enneiges (dont celui du Huascaran, plus haut sommet d Amerique) sont un emmerveillement permanent. Le bouquet est cette fameuse laguna 69, d un bleu emeraude incroyable... surement la perfection en terme de lac... Notre periple de 4 jours avec Solene et Jerome touche a sa fin¡ Le soir : retour a Huaraz. Le soroche de Yasmina disparait, ainsi que mon indigestion. Nous partons la nuit meme pour le desert d Ica et l Oasis de Huacachinca. Nous allons passer de 0 a 30 degres en 1 nuit¡ Ca va nous faire du bien¡ Huacachina - Pérou Yas et Yo 11-10-2008 A 5 km a l ouest d Ica (capitale viticole du pays), l oasis de Huacachina est entouree de dunes de sable. Nous savions qu au Perou, nous allions voir des paysages de montagne et des paysages cotiers mais nous ne doutions pas que nous allions nous retrouver au milieu des dunes de sable, coinces entre la cote Pacifique et la Cordillere des Andes. Le comble pour une Page 2/35

marocaine : aller jusqu au Perou pour visiter les dunes de sables¡¡ Nous avons donc profite des activites du desert: buggy (sorte de 4x4 a plusieurs places qui fonce dans les dunes, il s est d ailleurs subitement arrete a la fin de l excursion pour cause de probleme electrique¡ Hum, hum¡ Heureusement, meme dans le desert, le telephone portable permet d appeler les secours rapidement¡ C est beau la technologie¡) et sandboard ( surf sur le sable), avant de profiter du coucher de soleil magnifique. C etait super marrant de devaler les dunes de sable, mais selon Johann, cela ne vaut pas le surf des neiges ;) Par contre, sur le ventre c est tres rigolo (oui, bon, on mange un peu de sable quand meme …).

Apres cette journee pleine de sensations, nous profitons aujourd hui du calme de l oasis, notre auberge se situant au bord de la lagune…). Ce soir depart pour Arequipa¡ Ps1: Desole, dans ce cyber, les accents ne sont pas disponibles... Ps2 : toujours pareil pour voir toutes les photos : cliquer sur une des photos ci dessus, ce qui vs redirigera vers picasa, ou vous pourrez voir tout l album.

Arequipa - Pérou Yasmina et Johann 15-10-2008 Nous avons passé 4 jours dans la region d Arequipa, 2eme ville du pays (700 000 hab.), animée en permanence, de jour comme de nuit..La ville est surnommée "la ville blanche", car une grande partie est construite en pierre volcanique blanche, ou selon certains, car elle a été fondée par les colons espagnols (en 1540, sur un ancien site quechua). (Attention, com d hab, en cliquant sur la photo, vous tomberez sur l album Picasa, mais cette fois-ci, Johann s est litteralement lache en photo, donc allez y vite sinon, vous allez vous lasser ;)) Il faut se balader dans les rues, places et ruelles, pour se rendre compte de la richesse architecturale de cette ville coloniale, et s en imprégner. Façades et cours intérieures nous ont éblouies.. A 2300 m d altitude, la ville est dominée par le Misti, gigantesque volcan éteint (rappelant le Mont Fuji) qui veille sur la ville et la magnifique "Plaza de armas". Vous l aurez compris, toutes les villes et bourgades du Pérou donnent ce nom a leur place principale, c était un peu pareil au Mexique..). Arequipa est aussi la ville de la fiesta, pour preuve, notre chambre d hôtel donnait un dimanche soir sur un bar, ou la fête n a pas cesse jusque très tard dans la nuit. Nous avons du attendre au bas de notre immeuble entre 4h et 5h du mat qu un bus nous emmène en rando a Colca, et nous avons donc assiste a une bagarre endiablée dans la rue. Hommes et femmes totalement borrachos, coups de pied et poing, cris, tout le bar s en est mêlé. Nous nous sommes fait tres discrets...;) La beauté de la ville atteint son apogée au sein du couvent Santa Catalina, qui abritait, au temps de l occupation espagnole, la crème de la noblesse de tout le pays. Cependant, il n y a plus aujourd hui qu une vingtaine de religieuses qui y habitent. C est un village de 20 000 m. carres au beau milieu de la ville qui regroupe un ensemble incroyable de ruelles étroites et de petits édifices spartiates dans lequel règne une atmosphère paisible et apaisante. Bleu roi, ocre "Marrakech", jaune et blanc..Sorte de villa Médicis pour religieuses..endroit propice a la méditation et l introspection, on en viendrait a se convertir pour y demeurer... Anecdote arequipeñene : la visite du musée Santury nous a beaucoup intéressée. Elle explique la découverte des corps d adolescents sacrifies au temps des Incas dans les volcans alentours (et des objets les ayant accompagnes). La vision de la momie de "Juanita" (enfant découverte en 1995) a été une grande première pour nous¡¡ Le canyon de Colca Dernier trekk pour le moment¡¡ qui nous a permis de plonger dans le plus 2eme grand canyon du monde, 3200 m de haut (le second est aussi au Pérou, 3535m). La classe¡ Décidément, après avoir été, selon notre guide, sur la dune la plus haute du monde a Ica, soit 2 km¡ C est fou le Pérou¡¡ Programme des 2 jours : Jour 1 : 7h30 de marche depuis Cabanaconde jusque l oasis de San Galle, en déjeunant a San Juan de Chuccho. La journée a commence par le spectacle théâtral du vol des condors surplombant le canyon. Nous en avons eu 4 en une heure, ce qui est tres rare¡¡ Avec le lama, le condor est THE animal du Pérou. "El condor al pasar me dijo a mi...sígueme..mas alla..y tu veras.." Puis nous avons marche au milieu de milliers d hectares de terrasses pré Inca, sculptées avec harmonie dans la montagne. Enfin, nous avons dormi dans des cabanes disons, tres sommaires. Johann a dit que son lit lui manquait ;)Un mouton a

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beugle durant plus d une heure au moment ou nous nous couchions, il était a l entrée de la hutte¡¡¡ et a contribue fortement a l ambiance (et l odeur) bucolique du lieu. Jour 2 : 4h éprouvantes de remontée (et 1200 m de dénivelé) jusque Cabanaconde, puis Chivay et bus retour l apm a Arequipa¡¡

PUERTO MALDONADO - Pérou

Yo 20-10-2008 Pour l anniversaire de Yas, on s est fait plaisir! 4 jours de détente dans un luxueux lodge de jungle! Au programme : repos, delicieux repas et immersion totale dans la jungle avec des excursions quotidiennes pour decouvrir la faune et la flore amazonienne! Au final, on est ressortis bien ressources de ce petit sejour! La ville de Puerto Madonado n a que peu d interet, c est pourquoi, apres une demi-journee, nous avons embarque sur une peniche, direction l hotel, a une vingtaine de kilometre de la ville, au bord du fleuve Madre de Dios. 1er jour: Rando dans la jungle a la decouverte de la flore locale. La nuit tombee, ballade en pirogue sur le Madre de Dios pour observer les caimans a la lampe torche. Il y avait aussi des "capivaras" (on n a pas trouve la traduction en français), sorte d horribles rats geants, pouvant aller jusque 80 kg vivant au bord de l eau. Yasmina etait ravie, elle qui adore les rongeurs.. 2ieme jour: Lever a l aube pour aller voir les perroquets se nourir de glaise (cela leur permet de se faire un pansement dans l estomac et ensuite, ils peuvent manger toutes les merdes qu ils veulent! Pas bete! C est un peu leur Smecta a eux quoi...). Apres- midi: on prend le bateau destination l ile aux singes! Special Yasmina encore! Et comme elle a beaucoup de chance, c est juste elle que l un deux a choisi pour lui passer entre les jambes! Apres un moment de traumatisme, elle a quand meme apprecie le spectacle! 3ieme jour: Rando vers le lac Sandoval et ballade en pirogue sur le lac. Magnifique! Lors de notre ballade, nous croisons des miliers de papillons aux couleurs incroyables, une foule d oiseaux tropicaux, un paresseux endormi sur un arbre, des termites geants, un serpent (speciale dedicace a Clemence...), des tarantules... Enfin, plein de petites bebetes que l on a pas l habitude de voir! Retour a 3 heures a l hotel, pour se reposer au bord de la piscine et se remettre de toutes ces emotions! 4ieme tour: Le matin, visite d un petit village de "natifs" le matin. Bon, ca faisait un peu zoo a touriste, on n etait pas tres a l aise, mais ca avait le merite d etre assez didactique et de voir les habitudes de vie des autochtones il y a encore quelques dizaines d annees. Aujourd hui, ces coutumes ont malheureusement quasiment disparu... L apres midi, visite d une ferme. La encore, on a appris pas mal de choses sur les fruits et legumes tropicaux; exemple: les ananas ne poussent pas sur des arbres mais a ras du sol au coeur de petits palmiers. Au contraire, les noix de cajoux (pour Louis !) poussent sur des arbres, au coeur de gros fruits rouge (comme des pommes) que les locaux mangent (nous, on n a pas trouve ca tres bon compare a celles de France en paquet¡¡...). Voila, on mourra un peu moins betes... Nous avons mange les produits locaux, en particulier le manioc (appele yuka ici), les pommes de terres (oui, ca vous parait peut etre bete, mais le Perou est LE pays de la Patate: ils en ont plus de 400 sortes differentes...) et biensur tous les fruits frais: bananes, ananas, goyave, mangues, pamplemousses...

Retour a Cuzco le lendemain matin pour retrouver avec plaisir le frais et agreable climat des montagnes! Ca fait du bien après 5 jours a 33 degres et 99% d humidite!!

Cuzco - Pérou

Yasmina 24-10-2008 On ne peut venir au Perou en contournant Cuzco : tout d abord parce qu elle est le point de depart de toutes les excursions pour Machu Picchu et les autres sites de la Vallee Sacree, et ensuite parce qu elle est a elle seule un vrai petit bijou..alors, si le titre du recit d Arequipa etait "Arequipa la belle", celui-ci sera "Cuzco la magnifique".. La ville : nous avons simplement profite de son centre historique, architecturalement tres homogene. En effet, les espagnols ont construit, a partir des pierres incas, cette ville coloniale, centre nevralgique de l empire inca. Ce qui donne une merveilleuse ville coloniale, entouree de montagnes et de villages sur les collines alentours, ocre et blanche, avec de jolis et nombreux balcons sculptes en bois..on a envie d y vivre (bon, je voulais aller au cine, mais pas de cine dans cette ville de 300 000 habitants.. ah ca nous manque ca, nous qui en sommes de grands consommateurs..qui a vu le film avec Javier Bardem, Penélope Cruz et Scarlett Johanson, est il bien?? Et "Entre les murs", moyen apparemment??)

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Le quartier boheme de San Blas sur les hauteurs de la ville est egalement tres agreable, nous nous y balladons souvent..et admirons les toits de la ville. Par contre Cuzco est egalement en altitude : 3400 m, et malgre le sejour du 16 au 18/10, en revenant le 24 j ai eu encore du mal a respirer cette nuit (jai cru que j avais une crise d asthme¡¡), c est tout de meme bizarre, en principe on est acclimates au bout de deux jours, non?? Hum hum... Notre petit hotel est tres beau, autour d une cour avec fontaine du style patio a Fez... Bons petits restaus egalement a Cuzco : Johann a goute le cuy, soit le cochon d Inde local tres prise par les Incas...et a nouveau l alpaga dont la viande ressemble au veau, mais en moins bon ;) Au fait : le drapeau multicolore n est pas le drapeau de la gay pride, mais celui de la ville de Cuzco¡¡ Nous avons egalement visite le temple du soleil, qui etait le siege de l empire inca (pour les amateurs de Tintin, il n etait pas du tout au milieu de la jungle mais au coeur de la capitale inca...) L architecture inca est surprenante: la maniere dont ils sculptaient les pierres pour les superposer et construire les batiments est vraiment incroyable, car il n y a pas de "liant" (comme le beton de nos jours) dans les interstices entre les pierres. Elles etaient taillees, on ne sait comment, l une s imbriquant dans l autre.. Attention : Cuzco est la ville de l arnaque aussi (oui, je n allais pas parler que de choses positives, ca ne me ressemble pas ;)¡¡ Vu le succes touristique (totalement merite) les Peruviens en profitent : prix exhorbitants pour Machu Picchu, pour lequel on nous avait dit de reserver depuis le France, grosse arnaque..taxis qui essaient d "entuber" litteralement le touriste non averti..prix des hotels qui changent du jour au lendemain car le taux du dollar change..harcelement dans la rue pour faire des massages Incas (oui oui, les Incas pratiquaient aussi le massage¡¡ n importe quoi..) Bon on sait, dans beaucoup de pays, c est comme ca, mais cela nous a vraiment frappe¡¡ je ne vous dis pas l efficacite des administrations : 2h 15 a la poste d Arequipa, alors qu il n y avait pas un client, pour 2 colis (plus de paquet, pas de skotch, aller faire une copie du passeport dans une librairie qui n a pas de copieur, et encore plus,...je trouve maintenant la Poste francaise beaucoup mieux organisee) ; je ne vous dis pas pour retirer des sous, c est de l ordre du parcours du combattant ; je ne vous dis pas le temps d attente dans les restaus, bon, je sais on a le temps, mais quand j ai faim, je suis insupportable...en fait, l efficacite et la rapidite sont des notions occidentales, et ca, c est une bonne lecon pour moi... ... La vallee sacree des Incas : on y a visite plusieuers sites, notamment le site archeologique inca de Pisac et celui de Moray, ainsi que Las Salinas. Moray est un site incroyable : il s agissait du centre de recherche des incas pour trouver les meilleures conditions climatiques pour chaque culture: un systeme de terrasse permettait d avoir des conditions climatiques tres differente en terme de temperature, d exposition au vent, a l altitude, etc. et determiner ainsi les meilleurs emplacements pour chacune. C est egalement la que les incas ont crees les centaines de varietes de patates et de mais qu ils nous ont legues! Tres belle journee avec taxi prive, juste pour nous, ou nous avons profite du beau temps et des paysages...Nous nous sommes arretes dans une reserve de lamas, etc.. ou nous avons pris plein de photos avec ces jolies petites betes innofensives et nous avons appris qu ils etaient de la famille des camelides (chameaux et dromadaires) et que les 4 sortes existantes en Amerique du Sud sont : lama, alpaga, vigogne, et guanaco. Et nous avons aussi appris qu ils ne crachent pas du tout sur les gens, comme nous le pensions¡¡ merci encore Tintin¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡ ...

Machu Picchu Pérou Jo & Yas - 27-10-2008 1er jour: Depart depuis Cuzco vers Ollantaytambo (environ 100km), magnifique petit village au fond de la vallee sacree, le long de la riviere Urubamba, d ou l on a marche dans les hauteurs afin d admirer les ruines et la vue sur la ville. Apres une rando de 4 heures, nous prenons le train vers Aguas Callientes, ou nous dormons avant la journee au Machu Picchu.   2ieme jour: Le site du Machu Pichu a ete decouvert en 1911, apres 300 ans d abandon, par un indien qui a montre le chemin a un archeologue americain. La cite perdue a ete construite par les Incas au 15ieme siecle. On ne connait pas avec certitude l utilite de cette cite : militaire, religieuse ou autre... Toujours est il que le site nous a enchante tant par son architecture que par la beaute des montagnes qui l entourent. Encore une fois, les photos seront plus explicites (nous avons enfin reussi a trouver une bonne connexion en Bolivie, youpi!!!!!!!!!)

Le matin, des notre arrivee sur le site a 6h, nous avons pris la fin du chemin de l Inca a l envers et sommes revenus sur le

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site. L arrivee sur le site par le chemin de l Inca est magnifique: on decouvre d un coup la citadelle perdue au milieu de la vegetation touffue de montagnes, vierges de toute vie humaine. Le choc est reel! La brume, omnipresente au debut de notre ballade a contribue a la magie du moment, conferant encore plus de mystere au lieu! Nous arpentons ensuite le site alors que la brume se dissipe peu a peu... et c est sous un soleil de plomb que nous debutons l ascension du Waina Pichu (qui signifie jeune montagne par opposition au Machu Picchu qui signifie vielle montagne...). Apres 1 heure d efforts intenses de montee plus que tres seche au bord du precipice (sensations garanties!! Lorsqu on mesure 1m60, il faut parfois faire un peu d escalade!!), nous sommes recompenses par la vue magnifique: le sommet surplombe tout le site, c est grandiose! Pour finir: petite mise en garde pour les futurs routards qui se rendront au Machu Pichu: contrairement a ce que disent les guides, il n est absolument pas necessaire de reserver depuis la France la visite de Machu Picchu ainsi que les treks alternatifs de Salkantay ou de Lares (c est ce dernier que nous avions choisi), il ne faut reserver que si on souhaite faire le chemin de l Inca!! Nous nous sommes fait avoir et avons paye le prix fort en dollars! Le mieux est d arriver a Cuzco, de reserver sur place, et visiter Cuzco 2 jours en attendant le prochain depart pour le MP... Lac Titicaca depuis Copacabana - Bolivie Yasmina 31-10-2008 Apres etre revenus de Machu Picchu a Cuzco le 27 au soir, nous n avons pas pu prendre le bus de nuit comme prevu directement de Cuzco a Copacabana en Bolivie le soir a 22h en raison de greves de fermiers barrant la route..une nuit de plus a Cuzco donc, puis journee de bus de Cuzco a Puno, point de depart au Perou pour le lac Titicaca. Le trajet de bus etant un trajet alternatif au trajet habituel, il etait magnifique, mais tres dangereux : virages incroyables pour un bus, pierres sur la route..pas rassurant quand le chauffeur descendait pour les ramasser¡¡¡ Souhaitant voir le lac du cote bolivien, nous avons quand meme du passer une nuit a Puno, avant d aller le lendemain matin tot du cote bolivien, a Copacabana. La ville de Puno n a rien d interessant, mais nous nous en souviendrons tout de meme car nous avons passe une nuit dans le pire hotel de notre vie, dans la gare, car nous sommes arrives tard et repartions a 7h du mat. Silence de 1h a 5h du mat, avant que les rabatteurs de vente de billets de bus ne crient a tue tete, juste sous la fenetre "Arequipa, Arequipa..." 10 fois de suite¡¡ Le lendemain matin, 3h de bus avec une route magnifique de Puno a Copacabana autour du lac Titicaca¡¡ Enfin nous sommes en Bolivie¡¡ Le passage a la frontiere est aise pour les Europeens..mais les citoyens americains doivent payer 140 dollars pour passer la frontiere¡¡ car les Boliviens payant la meme chose pour rentrer aux Etats-Unis, Evo Morales a instaure cette regle en retour....pas mal, non ;) Copacabana est une petite bourgade hippie tres paisible au bord du lac Titicaca, lac navigable le plus eleve au monde (3 820 metres) et le plus grand d Amerique du Sud (170 km de long et 60 km de large). C est un de ses habitants qui a donne a la celebre plage de Rio de Janeiro le meme nom (cela signifie "endroit d ou on observe l eau bleue")..Elle est le point de depart pour les Islas des sol et de la luna. Nous y avons passe une matinee avant d aller sur l Isla del Sol passer une nuit et une journee. Cette ile est tout simplement merveilleuse..le paradis... Nous sommes arrives en bateau a sa pointe Sud. Elder, 12 ans, nous propose de nous emmener avec un couple anglais super sympa deja rencontré a Colca (que nous avons retrouves dans le bus Puno-Copa) dans une auberge familiale. Super gaillard, il baragouine en anglais, nous guide pendant les 30 minutes de montee..L auberge est tenue par une famille, ou habitent plusieurs generations..comme souvent. Nous avons donc rencontre toute la famille. Ils vivent tres simplement et traditionnelement, sont souriants et heureux.

Apres une nuit de 10 h particulierement reparatrice (est ce l air pur, l absence de circulation, de civilisation??..), randonnee de 5/6 h en compagnie de Dona et Charlie. Grosse deception les 2 premieres heures, car pluie diluvienne, nous etions tout simplement trempes..mais nous avons persevere..et subitement, grand soleil jusqu a la fin de la journee... Treve de commentaires, les photos temoignent de la beaute de l Isla del Sol.

Retour a Copacabana le 30 au soir, pour feter avec un jour d avance l anniversaire de Johann avec Dona et Charlie¡ et un invite surprise imprevu qui a debarque pour nous jouer de la guitare : Rollando¡ Ce n est pas un mythe, les Anglais boivent vraiment enormement¡¡ (et dans toutes les nationalites rencontrees depuis un

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mois, c est drole, mais nous avons souvent plus accroche avec les Anglais..coincidence ¿?) Tres bonne soiree¡

Arrivee a La Paz le 31 octobre vers 18h¡ Nous avons hate de retrouver Ando qui arrive a 5h du mat le 1er¡ Pour le moment, nous ne nous rendons pas trop compte que nous avons vraiment change de pays, les habitants, les paysages, la nourriture aussi (¡) etant assez communs..les enfants sont toujours aussi beaux (tous les enfants du monde surement, mais ici, nous avons le temps de les regarder..)

La Paz - Bolivie Johann 03-11-2008 Le 31 octobre, (date de haute importance ! ;)), nous prenons le bus de Copacabana a La Paz. L arrivee a La Paz est incroyable !! S etalant de 3200 a 4000m, c est la capitale la plus haute du monde ! Dans un immense canyon encaisse, la ville se deploie sur les flancs escarpes de toutes les montagnes alentour. C est une des seules villes au monde ou les quartiers riches sont dans la cuvette et les quartiers pauvres dans les hauteurs, cette inversion sociale etant due au climat bien plus doux au fond de la vallee.

  2ieme jour : Le lendemain, reveil a l aube pour aller chercher Anne-Do a l aeroport ! Voici sa tete en nous voyant : On se ballade ensuite dans le centre de La Paz, on decouvre les nombreux marches de la ville. Cette ville est un marche a elle seule ! Les vendeurs ambulants envahissent toutes les rues de la ville ! De El Alto (banlieue pauvre perchee tout en haut au nord de la ville) au centre historique au plus profond de la vallee, tous les marches de rue sont hauts en couleur. On y vend indifferemment des tissus, des vetements, des fruits et legumes, de la viande, des fleurs, des instruments de sorcellerie (foetus de lama, becs de toucans...). Comme c etait le 1er novembre, nous sommes aussi alles faire un tour au cimetiere. Que d animation : le cimetiere etait rempli de monde, les tombes remplies de fleurs. Les groupes de musique et les pleureuses assuraient l ambiance !

3ieme jour : la descente en VTT de La Paz a Coroico! La route est surnomme « La route de la mort », les statistiques en font la route la plus dangereuse du monde ! 5 heures de descente depuis les hauteurs de La Paz a 4700 jusqu a 1100 metres ! Yas, dont le velo n est pas le fort, decide de ne pas nous suivre et de passer une journee de repos a La Paz... On se lance donc Anne-Do et moi pour faire le plein d adrenaline ! 3600 metres de denivele qui nous font passer du climat rigoureux de La Paz (nous debutons la descente sous la grele, emmitoufles dans nos fourrures polaires et anoraks) jusqu a la jungle de Coroico (en maillot de bain, sous les palmiers, sous une chaleur de 30 degres). Nous traversons des paysages magnifiques, la vegetation change a une vitesse incroyable ! Apres moultes peripeties (glissement de terrain au milieu de la descente qui nous oblige a descendre du velo et a franchir le champ de pierre a pied ; chute d un mec en VTT qui s est arrache tout le cote droit... je vous passe les details...) nous arrivons a bon port sains et saufs ! Nous sommes recompenses a l arrivee par une douche bien utile et un bain en piscine bien agreable ! Retour en bus a La Paz. Petit diner dans l un des meilleurs restaus du pays : resto arabo-libanais delicieux nomme Youssef¡¡ succulent¡¡ nous ne nous y attendions pas a manger de la si bonne nourriture libanaise ici..il faut aussi dire que la nourriture bolivienne ne nous aura pas trop branchee (surtout apres l experience Sajama, voir recit suivant...)

4ieme jour : nous allons a Chacaltaya le matin. Cette montagne a 35 km de La Paz culmine a 5250 metres d altitude et abrite la piste de ski la plus haute du monde ! Il y a encore une dizaine d annee, la station ouvrait de novembre a mars. Aujourd hui, le glacier fond a vitesse grand V et la fameuse piste n est praticable que en fevrier et mars pendant quelques semaines... Le rechauffement climatique se percoit ici de maniere spectaculaire ! Une marche d une heure nous mene jusqu au sommet, d ou nous beneficions d un super point de vue sur la ville, le Lac Titicaca et le Huayna Potosi (autre sommet mythique surplombant La Paz) ! De retour a La Paz en fin d aprem, on est alles faire un tour dans les quartiers Sud (quartier riche). Apres la balade dans El Alto, cela fait un choc ! Nous circulons au milieu des enormes pavillons, baricades dans des « zonas » protegees par de hautes murailles, des miradors et des polices privees (a ce sujet, pour ceux qui ne l ont pas vu, j en profite pour vous conseiller de voir l excellent film mexicain « La zona », sorti l annee derniere...). Nous avons ensuite passe la soiree dans le quartier, super restau japonais anime par un serveur gay extra nomme, s il vous plait Victor Hugo, (sa mere ayant des origines francaises¡¡), et petite bouteille de Conception blanc pas mal du tout¡¡ Enfin dessert a Alexander cookies (gateaux biens americains mais pas mal dans cette categorie¡¡) Comme vous le constatez a

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nouveau, pas de bouffe bolivienne ; suffit le riz et les frites avec de la viande de lama¡¡

Le lendemain matin, depart a l aube pour un trek de 2 jours dans le parc national de Sajama ! Sajama - Bolivie Johann 05-11-2008 Le parc Sajama se situe a la frontiere chilienne. Le Sajama est un magnifique volcan, c est aussi le sommet le plus haut de Bolivia a 6540 metres. Le paysage est magnifique: une plaine peuplee de lamas, alpagas et flamants roses nichee entre les sommets enneiges du Sajama et des volcans jumeaux Parinacota et Pomerane. Le parc Sajama est le lieu reve pour s isoler... on a l impresión d etre au bout du monde! Notre ballade nous conduit aux eaux termales a 35 degres... Le cadre est somptueux mais la couleur de l eau ne nous incite pas a nous baigner... Nous arrivons ensuite aux geysers au pied du volcan Payachatas. On s attendait a voir des gerbes d eaux monter au ciel... en fait, il s agissait de petits bassins d eau bouillante!

Le soir, dans le petit village de Sajama, nous assistons a une repetition de choregraphie de l ecole du village. Craquant!

Le parc nous a ravis, les paysages sont somptueux, dommage que notre guide ait ete aussi nul et mauvais cuisinier! Nous n avons quasiment rien mange pendant 2 jours et le peu que nous avons fait l effort d ingurgiter nous a donne des maux d estomacs terribles! Vivement le retour a la civilisation et les restos de Potosí! Potosi - Bolivie Anne-do 07-11-2008 06/11/2008 Apres une nuit des plus agreables dans le bus en provenance de La Paz, nous arrivons legerement vaseux a 5h30 du matin a Potosí a 4070 metres d altitude. Une halte salutaire a l hotel et nous partons a la decouverte de cette charmante ville coloniale, hantee par son ancienne opulence et son histoire incroyable... "Je suis la riche Potosí, Tresor du monde... Objet de convoitise des rois." En 1544, un indien, Diego Huallpa, decouvrit par hasard en faisant un feu, un liquide brillant s echappant de la montagne, c etait de l argent. Les Espagnols ne tarderent pas a apprendre l existence de cette richesse et commencerent l exploitation de cette montagne qu ils appelerent "Cerro Rico" (Mont Riche). Lourdement endettes aupres des banques etrangeres, ils y virent un moyen de s enrichir et exploiterent esclaves Indiens et Africains de 1545 a 1825, annee de l independance de la Bolivie. La legende dit que l argent exploite durant ces 3 siecles de l epoque coloniale aurait permis de construire un pont en argent jusqu a l Espagne. Ce sont ces montagnes d argent qui ont permis a l Espagne d acheter les produits manufactures anglais et ainsi financer la revolution industrielle europeenne au 19ieme siecle... En plongeant dans les mines, nous plongeons dans les racines de la mondialisation et du systeme capitaliste! Autre point de vue plus sordide : 8 millions d esclaves auraient peri dans des conditions atroces (maladies dues aux poussieres nocives). Lorsque l argent commenca a s epuiser, la ville qui avait ete la plus grande et la plus riche des Ameriques connut declin et pauvrete.

Aujourd hui environ 5000 mineurs travaillent dans les mines, toujours dans des conditions abominables, faisant encore environ 2 morts par mois! Aussi la visite de Potosí est a double tranchant : une ville aux edifices coloniaux et aux eglises somptueuses, inscrite au Patrimoine mondial de l humanite depuis 1987, dominee par l imposant Cerro Rico et la decouverte choc des mines et du travail des mineurs.

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Nous commencons par l aspect plaisant et une ballade dans les rues animees de Potosí : cathedrale, eglises, edifices coloniaux cossus, facades colorees... le soleil et la luminosite intense rendant encore plus agreable la visite. Nous decouvrons la Casa de la Moneda : immense et superbe batiment construit entre 1753 et 1773 afin de controler la frappe des pieces coloniales (remplacant l ancienne datant de 1572). 60% des pieces de monnaie de l Espagne et de l Amerique coloniale etaient frappees a Potosí (les 40% restant au Perou et au Mexique)¡ Les immenses engrenages en bois mus par des mules servaient a laminer les lingots d argent pur en tres fines plaques, qui etaient ensuite decoupees et estampillees pour en faire des pieces. Ces mecanismes furent remplaces par des machines a vapeur des le 19eme siecle et les dernieres pieces furent frappees en 1953. Ironie du sort : aujourd hui les pieces boliviennes sont fabriquees en Espagne (et au Canada) et les billets en France¡¡¡

07/11/2008 et 08/11/2008 9h30 : depart pour les mines, l autre visage de Potosí. Notre guide, un ancien mineur appele Beimar Solis, nous conduit en minibus jusqu au village des mineurs, au pied du Cerro Rico. Nous nous equipons : veste et pantalon en toile enduite jaune, casque, bottes, lampe frontale alimentee par une batterie que Beimar nous saucissonne au niveau du ventre (meme pas mal). Nous achetons des petits sacs contenant divers ingredients indispensables au travail des mineurs (feuilles de coca pour la stimulation, cigarettes, dynamite..) et prenons un autre bus pour nous approcher des mines. La chaleur et la luminosite commencent a nous oppresser et les derniers metres a monter jusqu a la bocamina "Maria" (les bouches des mines sont designees par des noms de femmes) sont difíciles. A l entree de la mine, l apprehension devient intense pour les filles : Yasmina a peur de trouver des betes, j ai peur d etouffer, seul Johann a l air plutot bien. Beimar nous guide dans la mine : nous devons souvent nous baisser pour avancer. Malgre la sensation d enfermement, l air est beaucoup plus frais qu a l exterieur. C est un dedale de couloirs, avec des ouvertures vers les niveaux inferieurs et superieurs (le Cerro Rico est devenu au cours des siecles d exploitation un veritable trou a rat). Nous arrivons dans une alcove ou trone el Tio, une espece de statue horrible representant le Diable (selon les croyances populaires, l interieur du Cerro Rico est proche de l Enfer) que les mineurs viennent honorer tous les vendredis soir, et une statue de la Pachamama (terre mere des indiens). Un peu degoutes, nous pratiquons le rituel des mineurs avec l aide de Baimar : chiquer des feuilles de coca avec une espece de pate a base de banane et une lejia (tres dure et acide, un melange de pomme de terre et de ...), placer des feuilles de coca sur les mains del Tio, les bruler avec de l alcool de mais a 90 degres, allumer une cigarette et la placer dans la bouche del Tio... beaucoup de croyances destinees a rendre plus sur le travail des mineurs et qui nous laissent un peu perplexes... Nous continuons notre route a la recherche des mineurs, sans succes (aujourd hui commencent les festivites de la liberation de Potosí et tous les corps de metier de la ville doivent defiler dans les rues, les mineurs ne sont donc pas nombreux). Nous sortons de la mine, aveugles par la lumiere et frappes par la chaleur pour acceder a une autre bocamina "Morena 2". Plus large et haute que la precedente, nous croisons enfin des mineurs qui nous expliquent leur travail : en train de chiquer des feuilles de coca, ils s appretent a sortir de la mine un charriot guide par des rails rempli d 1 tonne de matiere brute contenant de l argent pur et un melange de zinc, plomb et autres mineraux. Ils doivent avoir extrait en 1 semaine 8 tonnes de mineraux afin de les vendre aux fonderies, les prix variant en fonction de la qualite de la matiere brute. Les mineurs avancent dans la mine en creant des couloirs grace a de la dynamite puis essaient de trouver a l oeil un bon filon contenant des mineraux. Le salaire d un mineur est d environ 1200 bolivianos par mois, soit 150 €, ce qui est legerement superieur a la moyenne nationale mais rien en comparaison du danger et de la durete de leur travail. L esperance de vie des mineurs ne depasse pas 45 ans...  

Respectueux du courage de ces hommes, nous sortons de la mine, nous nous debarrassons de notre attirail et retournons a Potosí. Nous continuons notre visite contrastee de la ville par la decouverte du Couvent Santa Teresa, au patio paisible (toujours

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habite par 5 soeurs Carmelites), puis le lendemain, nous visitons le Couvent Santo Francisco (toujours habite par 6 freres Franciscains), dont le temps fort est le point de vue fantastique sur Potosí depuis les toits en coupoles.

Nous quittons en bus la charmante Potosí en debut d apres midi, destination Sucre.

Anne-do 10-11-2008

Sucre - Bolivie    08/11/2008 De Potosí l aride a Sucre la fertile... Les 3h30 de bus a la chaleur etouffante nous permettent de constater les differences de vegetation... si les paysages sont toujours montagneux, l arrivee a Sucre est tres verdoyante (lors de ses temps glorieux, Sucre etait le grenier de de Potosí). Apres nous etre installes a l hotel, nous nous regalons d un plat typiquement bolivien... une pizza... et Yasmina et Johann essaient de rattraper le retard pris sur le blog (les connexions Internet boliviennes sont a l image de ses habitants, assez nonchalantes)...

09/11/2008 Sucre la blanche... "Fiere et distinguee", cette ville coloniale est consideree comme la plus belle ville de Bolivie. Elle est inscrite au patrimoine mondial del Unsco depuis 1991. Si La Paz est le siege du gouvernement et des finances, Sucre demeure la capitale constitutionnelle du pays et c est ici que l independance de la Bolivie a ete proclamee le 6 aout 1825. Le nom de Sucre provient de celui de son liberateur, le marechal Antonio Jose de Sucre, il n en est pas moins que la ville le porte bien (en tout cas, en francais) avec ses multiples facettes chaulees. Le soleil est au rendez-vous et la lumimosite est encore intense (nous sommes a 2790 m d altitude) lorsque nous parcourons la ville blanche : - Plaza 25 de Mayo avec la Catedral et la Prefectura - Iglesia de San Francisco au plafond mudejar et ou la messe est parait il accompagnee par un groupe de rock les dimanches soirs - Casa de la Libertad ou fut signee l independance de la Bolivie, magnifique patio.. - Convento de San Felipe Neri : malgre la fermeture, une soeur nous fait entrer dans le couvent au cloitre paisible et a la terrasse sur les toits nous offrant une vue superbe sur Sucre - Iglesia de la Merced, Iglesia Santa Monica, Convento de Santa Teresa, Museo de Santa Clara, Museos Universitarios, Museo de la Recoleta... la ville regorge d edifices blancs coloniaux et d eglises au style mestizo (melange d art indigene et espagnol)  

Petit havre de paix, le Cafe Mirador (pres de la Recoleta) n attendait que nous : une vue superbe sur la ville, des transats accueillants, une ambiance verdoyante, des salades et des jus de fruits frais... le bonheur ¡

Quelques gouttes de pluie interrompent notre quietude, nous nous abritons a l interieur et Yasmina et Johann se lancent dans une partie d echecs que nous qualifierons d animee...(rajout de Yasmina : on s est engueles quoi¡¡ je jouais super bien, cela faisait 45 min, il etait en grande difficulte, surtout qu il joue mieux que moi d habitude. A un moment, il me dit : « ca y est, tu as perdu », alors que c etait pas du tout le cas, cela m a bien enervee¡¡ puis j ai fait n importe quoi la demi-heure suivante, et ai perdu, en effet¡¡) Nous laissons Yasmina au Cyber Cafe et visitons le Cimetiere de la ville avec Johann : des milliers de petites loges contenant les cendres des defunts comme au cimetiere de la Paz mais aussi des chapelles et des tombes a la francaise, l ensemble agremente par des palmiers et des jardins tres entretenus.

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La journee touche a sa fin, nous allons profiter de notre dernier soir dans une grande ville de Bolivie avant de partir demain matin pour Uyuni, point de depart de l excursion tres attendue du Salar du meme nom et du Sud Lipez...

Uyuni - Bolivie Yasmina 15-11-2008 10/11/08 Journee de bus atroce : 4 heures de Sucre a Potosí, puis surtout 7h de Potosí a Uyuni. Desormais, les trains, avions, et autres bus occidentaux seront de la " ñoñote " pour nous ;) car il faisait tres chaud, le bus etait bonde avec des gens par terre et debout dans le couloir, le bus s arretait souvent a l arrivee dans les villes (faut bien que le chauffeur gonfle un peu son bas salaire, non?), la route Potosí-Uyuni est une piste rocailleuse. Heureusement, pas de toilettes dans le bus, ce qui aurait pu empirer la situation (cela rappelle un certain trajet en bus de nuit au Mexique (Real de Catorce) ou notre groupe etait pret des toilettes ;)) Dodo a eu la chance de faire le deuxieme trajet, soit le plus long, a cote d un tres gros bolivien, qui prenait un siege et demi¡¡ il dormait la tete sur elle parfois¡¡ Mais nous l avons surpris, elle aussi, la tete sur son epaule, a un moment d inadvertence¡ Bref, ravis d arriver a Uyuni, nous avons trouve un bon tour pour l excursion de 4 jours dans le Sud-Ouest bolivien, et avons mange..la meilleure pizza du pays, qui constitue d ailleurs le seul interet du village d Uyuni, avec, pour se retaper, un petit blanc chilien sympa. Faut pas se laisser abattre¡¡    11/11/08 Nous commencons l excursion de 4 jours en Landcruiser¡¡¡ Les etendues blanches a perte de vue du Salar sont tout simplement impressionnantes...uniques..nous n avons jamais rien vu d aussi immacule, d aussi beau de notre vie. Ces etendues de sel sont la plus grande reserve de sel au monde : 12 100 km carres a 3653 metres d altitude. A l origine du Salar : il y a 40 000 a 25 000 ans, un lac recouvrait la zone du Salar. Apres son evaporation, il a ete sec pendant 14 000 ans, avant la formation d un autre lac pendant 1000 ans. Les depots de sels actuels proviennent des mineraux lessives des montagnes et accumules au point le plus bas.    Visite du village de Colchani (lieu majeur de l extraction de sel), d un hotel de sel, puis, apres des km dans l immensite, nuit a l hostal Tunupa de Coquesa, au pied du volcan Tunupa (5432 m). Petit village paisable au bord du Salar, compose de ruines d anciens hameaux, devant un petit lac peuple de flamands roses...      12/11/08 Lever a 5h du matin pour assister au lever de soleil sur le Salar...avant une marche de 2h jusqu au mirador du volcan, d ou la vue sur tout le Salar etait saisissante...impression d une mer de neige blanche et parfaitement plane. Apres dejeuner, nous avons continue vers le Sud du Salar et nous sommes arretes a l Isla Incahuasi (couverte de cactus geants, entouree de plaques de sel, parfois de forme hexagonale).. Nuit calme et sereine dans le petit village de San Pedro de Quemez. Un petit garcon de 8 ans a demande a Johann de jouer avec lui au foot : ils ont joue au coucher du soleil, malgre le vieux ballon pourri, puis le Sud coreen Cho, l Allemande Julia et la Suisse Daniella (de notre groupe de 6 personnes) se sont joint a eux pour constituer une equipe, pendant qu Anne-do et moi faisions notre toilette dehors avec une bouteille d eau, et une autre bouteille moitie eau et moitie savon¡¡ Notre cuisiniere Celestina nous a prepare des lasagnes, qui ont ete selon moi, l un des meilleurs repas bolivien¡¡ Elle n etait disons, pas tres sociable (comme malheureusement la plupart des boliviens, non interesses par les echanges avec les touristes) mais bonne cuisiniere ;)

   13/11/08 Passage dans la región du Lipez, foyer d activite geothermique, avec pour objectif de joindre le Sud-Lipez. Paysages plats entoures de multiples volcans -notamment le volcan Ollague (5865 m)- nous ont continuellement accompagnes...Nous avons vu la Laguna Hedionda, vert claire avec une colonie de flaments roses...l arbol de piedra, arbre de pierre naturel, avant d atteindre la Laguna Colorada, temps le plus fort du circuit : lagune rouge a bords blancs, qui a, a deux jours d intervalle, egale pour moi la beaute du Salar...

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