Ce que l'autisme peut nous apprendre sur la psychanalyse ( angl - fr )

Frans Tassigny

Description

Un documentaire français rend la psychanalyse lacanienne sembler cruel - mais ne la subversion des normes sociales ont une place?

Informations

• Publié par: Une-Universite-de-la-Psychanalyse
• Nombre de lectures: 8
• Langue: English

Extrait

A Frenchdocumentary makes Lacanian psychoanalysis seem cruel – but does its subversion of social norms have a place?

· · o nBoydrneH

A debate is raging over the use of psychoanalysis to treat autism. Photograph: Stockbyte/Getty Images

It is probably impossible to watchSophie Robert's extraordinary compelling documentaryThe Wall: Psychoanalysis Put to the Test for Autism, and not be outraged. Robert's brilliantly crafted polemic, released in France last year, exposes the plight of a person with autism in France today: first they are dubbed "psychotic", their symptoms are "on the side of madness", they might, perhaps, gain something from treatment in psychoanalysis – the talking cure for children who don't speak.

When asked to elaborate on their aims in the analysis, some of the most revered shrinks in the world offer responses that could not be made up. Robert: "What can an autistic child reasonably expect from an analytic work in terms of results?"Laurent Danon-Boileau: "The pleasure of taking interest in a soap bubble. I can't answer anything else."

The reaction I had to the film is probably quite standard: smiling disbelief, then long sighs and then the tears come. It is not at all surprising that the French prime minister, François Fillon, immediately declared his own outrage and his intention to make autism his cause of 2012. And so too, it is not at all surprising that the video has sparked widespread public debate in France around this subject.

The film has had one immediate and probably irreversible effect: the demonisation of psychoanalysis in France. In particular, Lacanian psychoanalysts are now seen by many as cruel, pompous buffoons.

I am a person with a diagnosis of autism, and I am also a scholar of the work of Jacques Lacan. I would immediately admit that psychoanalysis is probably not the best therapy for many of the children seen and referred to in the film. In respect of my Asperger's, I have been in analysis with a Lacanian shrink and I have had cognitive behavioural therapy (CBT) with an NHS psychologist. The CBT is better when dealing with practical issues – in my case, work on, say, my notorious social bluntness. I work to improve my "social skills" because it is a problem I have identified, and CBT works pretty well to enable me to build up my "coping strategies" and recognise social cues better.

On the other hand, in the psychoanalytic session, what you want or demand consciously is of no real consequence: psychoanalysis after all, is the narrative of the unconscious. Except that, if you are a Lacanian, the autistic person does not actually have an unconscious, they are instead, Lacan said, "spoken by the real, possessed by language". From this one example we can see that the insistence of the Lacanian on psychoanalysis as a kind of insoluble existential crisis could be understood as brave, extremely liberal and even subversive: for the Lacanian, what society wants just fades away, it has no currency.

This explanation also implies that such a deeply intellectual position is really not going to be useful to little Jean, who at age six is not yet speaking and doesn't play with others. It is likely that Robert's documentary will change France's attitude to psychoanalysis forever and herald moves to a system of care similar to what is on offer in the UK which focuses on quantifiable goals and outcomes.

But is the way we deal with autism in the UK completely flawless? Tens of millions pounds of UK taxpayers' money are spent annually on research that seeks to isolate the DNA combination for autism so that the NHS can eventually offer prenatal screening for autism, much as they do now for Down's Syndrome. Current estimates assume this research process will require the same level of investment for the next 50 years in order to achieve this aim. And so we blithely strive for greater choice, greater freedom to choose whether terminating an autistic pregnancy might be appropriate.

Perhaps this is the point where we should begin to see some point to the framework that Alexandre Stevens, Danon-Boileau, Eric Laurent and others were filmed struggling to articulate in The Wall: being born is already socially coded. And how must a newborn child respond to life in this world? Is that to be socially coded too? Does the autistic child have a right to silence? As a revered speaker at a recent autism conference offered: "No one wants to be loved for being 'normal' – everyone wants to be loved for whatever is unique to them."

Perhaps with those qualifications in mind, we should watch The Wall one more time, to see if those who initially appeared pompous and cruel are actually expressing some of the ethical

and philosophical issues around autism that will never be resolved during the current confusion.

Ce que l'autisme peut nous apprendre sur la psychanalyse

Un documentaire français rend la psychanalyse lacanienne sembler cruel - mais ne la subversion des normes sociales ont une place?

· · o dnoBneyHr

Un débat fait rage sur l'utilisation de la psychanalyse pour traiter l'autisme. Photo: Stockbyte / Getty Images

Il est probablement impossible de regarderSophie Robertd 'extraordinaire documentaire convaincantLe mur: La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme, et ne pas être scandalisé. Robert est brillamment conçu polémique, sorti en France l'année dernière, expose la situation d'une personne avec autisme en France aujourd'hui: d'abord ils sont doublés «psychotique», leurs symptômes sont "sur le côté de la folie", ils pourraient peut-être gagner quelque chose de traitement en psychanalyse - la talking cure pour les enfants qui ne parlent pas.

Lorsqu'on lui a demandé de préciser leurs objectifs dans l'analyse, certains des psys les plus vénérés dans les réponses offrent monde qui n'a pas pu être constitué. Robert: "Que peut faire un enfant autiste raisonnablement attendre d'un travail d'analyse en termes de résultats?"Laurent Danon-Boileau: «. Le plaisir de s'intéresser à une bulle de savon Je ne peux pas répondre à quoi que ce soit d'autre."

La réaction que j'ai eu le film est probablement tout à fait standard: l'incrédulité sourire, puis de longs soupirs et les larmes venir. Il n'est pas du tout surprenant que le premier ministre français, François Fillon, a immédiatement déclaré son indignation propre et son intention de faire de l'autisme sa cause de 2012. Et aussi, il n'est pas du tout surprenant que la vidéo a suscité un vaste débat public en France autour de ce sujet.

Le film a eu un effet immédiat et sans doute irréversible: la diabolisation de la psychanalyse en France. En particulier, les psychanalystes lacaniens sont désormais considérés par beaucoup comme cruelles, bouffons pompeux.

Je suis une personne ayant un diagnostic d'autisme, et je suis aussi un spécialiste de l'œuvre de Jacques Lacan. Je voudrais tout de suite dire que la psychanalyse n'est probablement pas la meilleure thérapie pour la plupart des enfants examinés et mentionnés dans le film. En ce qui concerne mon Asperger, j'ai été en analyse avec un psy lacanien et j'ai eu thérapie cognitivo-comportementale (TCC) avec un psychologue du NHS. La TCC est préférable lorsqu'il s'agit de questions d'ordre pratique - dans mon cas, travailler sur, disons, mon franc-parler notoire sociale.Je travaille pour améliorer mes «compétences sociales» parce que c'est un problème que j'ai identifié, et le CBT fonctionne assez bien pour me permettre de mettre en place mes «stratégies d'adaptation» et reconnaître les indices sociaux mieux.

D'autre part, dans la séance psychanalytique, ce que vous voulez demander ou est consciemment sans conséquence réelle: la psychanalyse, après tout, est le récit de l'inconscient. Sauf que, si vous êtes un lacanien, la personne autiste n'a effectivement pas un inconscient, ils sont au contraire, disait Lacan, «parlée par le réel, possédé par le langage». De ce seul exemple, nous pouvons voir que l'insistance de l'lacanienne de psychanalyse comme une sorte de crise existentielle insoluble pourrait être comprise comme courageux, extrêmement libérale et même subversif: pour l'lacanienne, ce que la société veut seulement se fane loin, il n'a pas de monnaie.

Cette explication suppose aussi qu'une telle position est profondément intellectuelle ne va pas vraiment être utile de petit Jean, qui, à l'âge de six n'est pas encore parler et ne pas jouer avec les autres. Il est probable que le documentaire de Robert va changer l'attitude de la France à la psychanalyse et à jamais héraut se déplace vers un système de soins similaire à ce qui est proposé au Royaume-Uni qui se concentre sur des objectifs quantifiables et les résultats.

Mais c'est la façon dont nous traitons avec l'autisme au Royaume-Uni complètement sans faille? Des dizaines de millions de livres des contribuables au Royaume-Uni 'argent sont dépensés chaque année en recherche qui vise à isoler la combinaison d'ADN pour l'autisme afin que le NHS peut éventuellement offrir le dépistage prénatal de l'autisme, comme ils le font maintenant pour le syndrome de Down. Selon les estimations actuelles assumer ce processus de recherche exigent le même niveau d'investissement pour les 50 prochaines

années pour atteindre cet objectif. Et donc nous avons allègrement lutter pour plus de choix, plus de liberté pour choisir d'interrompre une grossesse autiste pourrait être appropriée.

C'est peut-être le point où nous devrions commencer à voir un certain point pour le cadre que Alexandre Stevens, Danon-Boileau, Eric Laurent et d'autres ont été filmées du mal à articuler dans le mur: en train de naître est déjà socialement codé. Et comment doit réagir un enfant nouveau-né à la vie dans ce monde? Est-ce que d'être socialement codé trop? Est-ce que l'enfant autiste a le droit de garder le silence? En tant que conférencier vénéré lors d'une conférence récente offert l'autisme: «Personne ne veut être aimé pour être« normal »- tout le monde veut être aimé pour ce qui est unique pour eux."

Peut-être qu'avec ces qualifications à l'esprit, nous devons regarder le mur une fois de plus, pour voir si ceux qui figurait initialement pompeux et cruels sont effectivement exprimer certaines des questions éthiques et philosophiques autour de l'autisme qui ne seront jamais résolues au cours de la confusion actuelle.

http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2012/apr/16/autism-psychoanalysis-lacanian