Championnat du monde Superbike Guintoli remplace Biaggi
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Championnat du monde Superbike Guintoli remplace Biaggi Début octobre, à Magny-Cours, lors de la dernière épreuve du Mondial Superbike où on le vit briller avec une Ducati, Sylvain Guintoli était sur le point de s'engager

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Publié le 13 décembre 2012
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Langue Français

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Championnat du monde Superbike Guintoli remplace Biaggi

Début octobre, à Magny-Cours, lors de la dernière épreuve du Mondial Superbike où on le vit briller avec une Ducati, Sylvain Guintoli était sur le point de s'engager avec l'équipe Suzuki FIXI Crescent de Paul Denning. Deux mois plus tard, voilà le plus anglais des pilotes français sous les couleurs Aprilia, successeur dans l'équipe italienne du champion du monde et néanmoins retraité Max Biaggi. « Dall'Igna m'avait parlé de l'envie de retraite de Biaggi, révèle Sylvain. Il m'a laissé entendre que je pourrais prendre sa place. C'est pour cela que j'ai pris le risque de ne pas m'engager ailleurs. » Pari gagné. L'an prochain, à 30 ans, Guintoli participera donc au Mondial Superbike aux côtés d'Eugene Laverty au guidon d'une Aprilia RSV4 championne du monde en titre. « C'est certainement l'une des plus belles opportunités de ma carrière », poursuit le Français qui, fin novembre, a pris contact avec sa nouvelle machine sur le circuit de Jerez. « Ayant roulé avec Max et Eugene, j'avais une petite idée de ce que pouvait être cette moto. Mais franchement, je ne pensais pas qu'elle serait aussi efficace. Dès les premiers mètres, je me suis senti chez moi. Il n'y a pas de lacune, pas de défaut... C'est une super moto, et avec l'équipe qu'il y a autour, c'est vraiment génial. » Pour ce qui sera sa quatrième saison en Mondial Superbike, et son troisième constructeur après Suzuki et Ducati, Sylvain Guintoli devrait avoir les moyens l'an prochain d'aller croiser le fer avec Tom Sykes qui, sans nul doute, sera le grand favori du championnat 2013. « Je vais avoir une bonne moto et je commence à avoir un peu d'expérience dans ce championnat, note le Français. J'aime bien les Pirelli, et le passage aux 17 pouces est par ailleurs une bonne chose, que ce soit en termes de stabilité de l'avant ou de drive. À partir de là, l'objectif sera de me battre pour la victoire à chaque course. » À Jerez, pour sa première séance avec la RSV4, Sylvain a signé son meilleur chrono en 1'41''2, à une seconde du meilleur temps réalisé par son nouveau coéquipier irlandais, mais trois dixièmes plus vite que Loris Baz et sa Kawasaki. Tom Sykes a lui été crédité d'un tour en 1'40''4.

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