Comment définissez-vous les rêves télépathiques ?
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. Question corolaire: prenant en compte la théorie psychanalytique des phénomènes de communication inconsciente (type rêve) et les étapes d’interprétation successive de ces phénomènes (avant et apres avoir éclos dans le conscient), comment pouvez-vous exclure les interférences transformelles et contre-transferielles analyste-analysant de l’explication des phénomènes « parapsychologiques » en question (et pourquoi ne commencez-vous pas enquêter dans ce champs), et on rejoins le commentaire d’Eva sur le risque de mélanger la connaissance de l’autre avec la « prémonition ».
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Langue Français

Extrait

1. commentdéfinissez-vous « rêves télépathiques », et autre phénomènes qui relèvent pour le moment de la « parapsychologie ». Quiconque a l’intention de s’atteler sérieusement, honnêtement et de manière scientifique au sujet doit définir, développer et utiliser une typologie précise (et contemporaine), unique possible base d’une méthodologie expérimentale future rigoureuse. 2. Question corolaire: prenant en compte la théorie psychanalytique des phénomènes de communication inconsciente (type rêve) et les étapes d’interprétation successive de ces phénomènes (avant et apres avoir éclos dans le conscient), comment pouvez-vous exclure les interférences transformelles et contre-transferielles analyste-analysant de l’explication des phénomènes « parapsychologiques » en question (et pourquoi ne commencez-vous pas enquêter dans ce champs), et on rejoins lecommentaire d’Eva sur le risque de mélanger la connaissance de l’autre avec la « prémonition ».
2."typologie précise etc.." - le "risque" de ce genre d'études, volontaires, est l'effet de suggestion, et le croire obtenir ce qu'on désire étudier, ou même que des gens prétendent avoir des "rêves télépathiques" pour manipuler d'autres (des patientes m'ont relaté avoir été contactées, notamment sur le net, par des "voyantes" sur ce mode "j'ai rêvé de vous"..elles n'ont pas souhaité tenter l'expérience, mais probablement qu'en racontant un pseudo- rêve, suffisamment riche en symboles, quelques détails plus précis, etc..beaucoup de gens trouveront de quoi s'y projeter, et valider l'expérience, et la dame verra son chiffre d'affaire augmenter..)
3.l'autre raison qui font que les analyste sont plutôt prudents sur le sujet, c'est que l'un des thèmes récurrents, dans la psychose, est le délire d'influence "on lit dans mes pensées", voire "on projette des pensées dans moi", qui, si on n'arrive pas à apaiser la personne, peut virer assez vitre à la persécution, désignation d'un persécuteur désigné, si c'est loin (le pape ou le Président de la République), ça va encore, mais si c'est un voisin de palier, où la voisine (une un peu sexy, par exemple, qui a..attiré les pensées inconscientes du dit sujet psychotique qui n'a pas le droit de prendre en lui connaissance de ce genre de choses de par la transmission tordue qu'il a reçue),la situation devient difficile, voire met en danger le/la voisine, et le patient lui-même.
4.On a souvent affaire à des personnes qui projettent dans l'autre ce qu'elles pensent, et à qui cela ne peut faire retour que sous la forme, persécutive,de "il pense". C'est déjà un travail d'une très grande difficulté, qui demande beaucoup de soin, de tact, d'arriver à ce qu'ils se rapprochent un peu d'eux-mêmes, ne s'appauvrissent pas de leurs potentialités de désir et de pensée en la projetant dans les autres, si en plus, ils arrivent avec la rationalisation supplémentaire que "c'est la science elle-même qui le dit, on peut percevoir les pensées des autres etc..", ça risque de compliquer encore un travail...déjà compliqué.
5.Cette histoire de rêves télépathiques - tous les cas que j'ai personnellement constatés, ou qu'on m'a relatés de manière crédible concernent des personnes profondément liées l'une à l'autre. Hors cure analytique, des jumeaux, par exemple. Ou entre parents et enfants, à certains moments émotionnellement trés forts (danger de mort de l'un , évènements exceptionnels , résurgence de morceaux d'histoire jusque là impensés chez l'un à traves le travail analytique, dont la "connaissance", on ne sait comment, est acquise aussi par l'autre comme s'il avait été présent à la séance). Dans la cure analytique, ce à quoi ça correspond, je suis en train de l'élaborer, j'ai un peu une hypothèse sur ce que cela indique du mouvement en cours, dans le transfert,mais c'est prématuré d'en faire état pour le moment.
6.Qu'est au juste qu'un rêve télépathique ? Tout d'abord la télépathie, par définition, suppose un échange de transmission de pensée d'une personne à l'autre. Plusieurs cas ont été rapportés où une mère rêvait de son enfant
lorsque ce dernier traversait des difficultés majeures ou encore lorsque sa vie se trouvait en danger.
J'ai voulu savoir si des études avaient déjà été réalisées sur le sujet et je ne fus pas déçue de mes découvertes. D'après un compte rendu assez élaboré rédigé en 1972 par les Drs Stanley krippner, Montague Ullmann et Alan Vaughan, des cas bien particuliers démontrent la réalité évidente de l'existence de tels phénomènes.
Les expériences qu'ils rapportent remontent aux années 1960 où l'on commençait à réunir certains éléments indispensables à de telles études comme la mise sur pied d'un laboratoire du sommeil équipé d'un encéphalograme et nécessitant de réunir à la fois une équipe de scientifiques ainsi que des sujets d'expérience. Certains de ces sujets pouvaient être volontaires ce fut, entre autres le cas d'une certaine Mme Eileen Garrett qui démontra des facultés télépathiques assez impressionnantes pour avoir été considérée, jusqu'à son décès survenu en 1970, comme étant l'un des médiums les plus célèbres des annales de leurs registres d'étude.
LE PROTOCOLE UTILISÉ
Le protocole utilisé consistait à placer la participante sous un branchement électroencéphalographe (E.E.G.) et à contrôler l'activité exercée par son cerveau lors de son sommeil. Une fois cette phase de rêves captée sur le moniteur, on demandait à un agent de projeter une image par la pensée à Mme Garrett sous la forme d'ondes télépathiques. Cet agent, se trouvait dans un lieu différent du dormeur et devait à ce moment précis des ondes du rêve de sélectionner une photo choisie au hasard parmi d'autres disponibles et tenter d'en induire l'image se trouvant totalement inconnue du dormeur.
Puis, une fois que le dormeur avait décrit ses rêves en détail, on demandait à un jury d'identifier la photo inconnue d'eux parmi toutes celles qui auraient pu être choisies par l'agent émetteur télépathique orienté vers le récepteur endormi.
Les résultats de cette approche furent suffisamment positifs pour être poursuivis de nombreuses années. Il apparut, entre autres, que Mme Garrett, au plan de la télépathie onirique, montrait de toute évidence que ses dons ne se limitaient pas uniquement aux phases de ses rêves, mais démontrait également que ses perceptions extrasensorielles se manifestaient aussi bien à l'état de veille. Le tout fut largement étudié tant par des parapsychologues que par des psychiatres. 7.
N'EST PAS NÉCESSAIREMENT UN BON SUJET QUI VEUT
Pendant que ce poursuivirent ces études réalisées à la réputée Parapsychologic Foundation, les chercheurs furent à même de constater d'énormes différences dans les résultats, selon que le sujet se trouvait ou pas ouvert d'esprit à l'égard des facultés E.S.P., et ce, tant dans le rôle du dormeur que dans celui du transmetteur d'images. L'une des conclusions de l'étude confirmait que ceux qui croyaient à la possibilité d'une perception psi obtenaient des résultats allant très positivement en ce sens en démontrant posséder réellement des facultés E.S.P. avec des résultats nettement supérieurs à ceux qui n'y croyant pas. Les chercheurs supposaient donc que ceux qui n'y croyaient pas ne possédaient aucun don de ce genre ou encore réussissaient parfaitement à les neutraliser.
Plusieurs des sujets volontaires ouverts d'esprit et n'ayant jamais vécu d'expérience psi connue parvenaient malgré tout assez facilement à obtenir des rêves paranormaux, d'après les constats des chercheurs. Il semblait que la seule condition suffisante, en dehors de posséder un esprit ouvert, était de pouvoir aisément se rappeler ses rêves. Évidemment, cela n'excluait pas l'enregistrement de résultats variables selon la sensibilité de l'individu.
La possibilité du jury responsable d'établir des liens entre les symboles du rêve et l'image recherchée dépendait nécessairement de son habileté à en interpréter les symboles. À titre d'exemple, le dormeur entend dans son rêve une musique de danse hawaïenne avec un décor de jungle, sans voir pour autant un personnage, alors que l'image projetée représente une danseuse hawaïenne en pleine nature. L'image décrite par le dormeur est certes incomplète, mais le rapport n'en est pas moins suffisamment tangible pour avoir un lien réel avec l'image projetée.
LES CONDITIONS À LA BASE DE L'ÉTUDE
Afin de rassembler une masse de données suffisamment importante pour permettre une analyse statistique qui soit aussi objective qu'impartiale, trois conditions de base devaient obligatoirement s'appliquer à une telle étude :
1.élaborer une expérimentation susceptible d'être répétée afin de permettre d'en recueillir les données;
2.disposer d'arbitres extérieurs responsables d'évaluer les comptes rendus des rêves en rapport à des cibles d'images possibles;
3.juger le travail des arbitres avec l'aide d'un statisticien responsable d'appliquer les techniques mathématiques appropriées. 8. 9.Ce fut donc en 1964 que naquit, de façon plus officielle, le tout premier laboratoire du rêve du Maimonides Mental Health Center, qui se trouvait
toujours être, en 1976, le seul laboratoire du sommeil se consacrant EXCLUSIVEMENT à la recherche parapsychologique ayant alors à sa tête, depuis ses tout débuts, son directeur le Dr Stanley Krippner.
Entre les expériences initiales décrites en début de texte et le protocole de ce nouveau laboratoire, toute une série de mesures se sont raffinées. Entre autres, le choix de la reproduction (l'image), qui devait être projetée par voie télépathique au dormeur, était désormais choisie de façon encore plus aléatoire. L'agent désignait, les yeux fermés, un numéro sur une table sans connaître l'ordre de ces numéros puis, à partir de ce choix, trouvait l'enveloppe scellée correspondante dont le numéro se trouvait sur la face cachée de l'enveloppe. Finalement, il ouvrait cette dernière contenant la photo à projeter au dormeur.
L'agent se concentrait constamment sur la même image jusqu'au réveil du dormeur se trouvant à distance et, entre temps, notait fidèlement toutes formes d'association avec l'image lui venant à l'esprit. Les images majoritairement très différentes les unes des autres, quant à elles, étaient sélectionnées parmi différentes reproductions d'œuvres d'art en fonction des critères basées sur : l'intensité, le pittoresque, les coloris et finalement sur la simplicité.
LA CONCLUSION DE L'ÉTUDE SELON SES CHERCHEURS SCIENTIFIQUES
Voici textuellement la conclusion de nos chercheurs sur le sujet : « Cette première étude expérimentale du rêve télépathique permettrait de penser que la télépathie peut influer fortement sur le contenu du rêve, plus fortement même, que la suggestion posthypnotique. Elle permettait de penser que l'individu moyen est apte à intégrer des éléments télépathiques à ses rêves avec, à tout le moins, un modique succès pourvu qu'il soit positivement orienté vers cet objectif. Peu de sujets probants avaient, à leur connaissance, eu l'expérience de phénomènes psychiques saillants. Or, tout se passait comme si, dans l'état de rêve, une personne pouvait DEVENIR « PSYCHIQUES ».
Le fait que les sujets s'efforçaient CONSCIEMMENT de rêver de la cible (ou de l'image) constituait peut-être une part importante de leur orientation (ou de leur succès). Mais, s'ils n'avaient pas su que quelqu'un essayait « d'émettre » des pensées à leur intention, leurs performances auraient-elles été différentes?
De toute évidence, au fil des ans, les expérimentateurs ont élaboré des méthodes d'appréciation toujours de plus en plus sophistiquées. Ce qui fut effectivement le cas puisqu'en fin de compte, ils se tournèrent vers des cibles d'une plus grande complexité. Après tout, l'impact émotionnel d'une œuvre d'art, bien que considérablement plus grand que celui d'un simple symbole abstrait comme l'est une croix ou un carré, n'était au tout début qu'une pâle imitation dont était largement chargé le rêve télépathique spontané.
10. http://norja.net/esoterisme/html/les_reves_telepathiques.html
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