Confort thermique et facture énergétique - article ; n°1 ; vol.288, pg 115-127

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Description

Économie et Statistique - Année 1995 - Volume 288 - Numéro 1 - Pages 115-127
Confort thermique et facture énergétique
La forte diffusion du chauffage central entre 1981 et 1993 traduit la priorité accordée par les ménages au confort thermique en matière de qualité de vie : si 67 % seulement des résidences principales étaient équipées de chauffage central en 1981, en 1993 ce taux atteint 83 %. Il est cependant prévisible que ce taux approche un niveau de saturation qui pourrait se situer aux alentours de 90 %.
L'effort financier d'un ménage en faveur de l'énergie est d'autant plus élevé, en valeur relative, que son revenu est faible. En effet, à surface identique, la dépense d'énergie
dépend peu du revenu, ce qui tendrait à montrer que le chauffage est aujourd'hui considéré comme un bien de base.
Ce résultat peut d'ailleurs être précisé : les ménages de condition modeste sont pénalisés par certains facteurs structurels conduisant à un alourdissement de cette dépense. Ainsi, la dépense d'énergie diminue dans les logements construits depuis qu'existe la réglementation thermique, ce qui bénéficie davantage aux ménages à moyens et hauts revenus, plus nombreux à occuper ce parc récent.
Thermal Comfort and the Energy Bill
The wide spread of central heating from 1981 to 1993 shows the priority that households accord warmth for their quality of life. In 1981 , only 67% of usual residences were fitted with central heating. By 1 993, this rate had risen to 83%. Yet it is expected to reach a saturation point, which could be around 90%.
Household energy spending is especially high, in relative value, when it is considered that the income on it is low. In fact, when equal surface areas regarded, energy
diture depends little on income. This would suggest that heating is now viewed as a basic essential.
To expand on this result, low-income households are penalized by certain structural factors increasing the weight of the outlay. Therefore, energy expenditure decreases in housing built since the introduction of thermal regulations. The advantages of this are gleaned more by medium- and high-income households, as more of these households occupy this recent housing.
Wârmekomfort und Heizungsrechnung
Die starke Verbreitung der Zentralheizung zwischen 1981 und 1993 spiegelt den vorrangigen Stellenwert wider, den die Privathaushalte dem Wârmekomfort bei der Lebensqualitàt einraumen. 1981 waren lediglich 67% der Erstwohnsitze mit Zentralheizung ausgestattet, wàhrend dieser Prozentsatz im Jahre 1993 83 % erreichte. Voraussichtlich wird sich dieser Prozentsatz jedoch einem Sàttigungsniveau nâhern, das bei 90% liegen kônnte.
Die finanziellen Belastungen eines Haushaltes durch die Heizungskosten sind in relativen Werten urn so hoher, als dessen Einkommen gering ist. Denn bei gleicher Wohnflâche hàngen die Ausgaben fur Heizung nur wenig vom Einkommen ab, was den SchluB nahelegt, daB die Heizung heute als ein grundlegendes Gut angesehen wird.
Dieses Ergebnis kann im ùbrigen noch pràzisiert werden: die Haushalte mit bescheidenem Lebensstandard sind durch bestimmte strukturelle Faktoren benachteiligt, die zu einer hôheren Belastung durch diese Ausgaben fùhren. Somit sind die Heizungskosten in den Wohnungen geringer, die seit dem Inkrafttreten der Heizungs- vorschriften gebaut wurden, was hauptsâchlich den Haushalten mit mittleren und hôheren Einkommen zugute kommt, da sie vorwiegend in diesen neueren Wohnungen leben.
Confort térmico y factura energética
La fuerte difusiôn de la calefacciôn central entre 1981 y 1 993 refleja la prioridad dada por los hogares al confort térmico en cuanto a calidad de vida : si solo el 67 % de las residencias principales estaban equipadas con calefacciôn central en 1 981 , en 1 993 esta tasa alcanza el 83 %. Sin embargo es prévisible que esta tasa se aproxime a un nivel de saturaciôn que podria situarse en unos 90 %.
El esfuerzo financiero de un hogar a favor de la energîa es cuanto mâs importante en valor relativo que es débil su renta. En efecto, con superficies idénticas, el gasto en energîa dépende poco de la renta, lo que tiende a mostrar que la calefacciôn es hoy di'a considerada como un bien bâsico Este resultado puede ademâs afinarse : los hogares de condiciones humildes son desfavorecidos por ciertos factores estructurales que conducen a una mayoraciôn de este gasto. Asî, el gasto en energîa disminuye en las viviendas construidas desde que existe la reglamentaciôn térmica, lo que les bénéficia con creces a los hogares de renta media o alta, mâs numerosos en ocupar este parque reciente.
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1995
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