Cours n°4 - ST2S - cours 5 La France dans le monde

Lycée Vaucanson

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Cours n°4 - ST2S - cours 5 La France dans le monde

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• Publié par: ebufocur
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• Langue: Français

Extrait

La France dans le monde : une présence ancienne mais en repli ère Introduction :passé, vous avez vu en 1  L’an (du moins je l’espère) que la France était un territoire pleinement européen, un des acteurs de la construction européenne. Aujourd’hui, la France est un état dont la présence dans le monde est évidente :culturellement, le français est parlé par 1% de la planète (français de nationalité), +/- 150 m de personnes le parlent dès la naissance (Canada, Afrique Noire, ancienne Indochine, seconde nde langue au Maghreb, cajun de Louisiane, etc.), 520 millions connaissent le français (2 langue) et le mode de vie « à er la française » est admiré (littérature, gastronomie, patrimoine historique, réputation des paysages, 1 état touristique au monde) ;politiquement,la nation « des Droits de l’Homme » jouit encore d’une excellente influence (G8, présidence européenne, écoutée à l’ONU, respectée en Afrique) ;économiquement, la France reste enfin un état solide malgré la récente crise économique (la France est l’un des derniers à rentrer en récession, plan environnement, attirance pour les capitaux étrangers, nombreuses multinationales (L’Oréal, Renault, Carrefour). PBMTQ : Quelles sont les forces de la présence française dans le monde ? Quelles en sont les limites ? I] La France, puissance mondiale :

A) Un ancien empire colonial :

1) Historique rapide :

Voir carte DOM-TOM donnée en cours

Lorsque l’on pense à la France, on oublie fréquemment de considérer les territoires hors de la métropole. nd Pourtant, la France occuperait le 2 rang mondial au classement des domaines maritimes derrière les USA, avec 11 millions de km² deZEE: zone de mer, sur 200 miles nautiques (370 km) où un étatEconomique Exclusive  (Zone assume la souveraineté. Cela donne ainsi des droits exclusifs de pêche, mais permet aussi d’implanter des bases militaires, d’exploiter d’éventuels gisement de pétrole (détroit de Madagascar, prospection entamée depuis janvier 2009 autour de Basas de India)).

Voir carte 1 page 218 :L’histoire coloniale française a débuté au XVIème siècle (conquête du Canada, de St Pierre et Miquelon et de Terre Neuve).

Le siècle suivant s’intéressa aux Antilles (Guyane, Martinique et Guadeloupe, conquête de la Louisiane revendue ensuite par Napoléon au jeune état américain (« cajuns », canadiens parlant un français ayant évolué différemment, mais curieusement plus proche, sur certains aspects, du vieux français que le nôtre) + « île Bourbon » (la Réunion), dans l’océan Indien), avec le début du commerce triangulaire et du « Code Noir » de Colbert. Le but était de concurrencer les empires Espagnols et Portugais, immenses et les plus riches d’Europe, tandis qu’on installait des séries de comptoirs commerciaux (Inde : Chandernagor, Ceylan).

Enfin, le XIXème fut une période d’immense essor colonial : si les conquêtes des années 1830-70 (Algérie, protectorat en Tunisie ou au Maroc, Indochine et AOF) ont été perdues par la suite au XXème siècle, une partie des possessions du XIXème siècle est restée française, en Polynésie ou en Nouvelle Calédonie dans l’océan Pacifique, dans l’Océan Indien au sud de la réunion, en Antarctique (Terre Adélie, Kerguelen).

Aujourd’hui, les territoires d’outre-mer représentent 2.5 millions de personnes environ ; trois origines dominent : les « indigènes », c'est-à-dire les descendants des habitants avant la colonisation (Wallis et Futuna) ; les descendants des noirs issus de la traite négrière (Antilles), qui au fil des siècles se sont métissés et ont développés une vraie culture (créole). Enfin, les expatriés de métropole, souvent issus… de la fonction publique (avantages salariaux, conditions de vie) !

Il faut connaître les quelques différences d’appellation entre les appellations d’Outre Mer : DOM (ou DROM) = Département ou Région (Martinique, Guyane, Guadeloupe, Réunion) = aucune différence par rapport aux départements français de métropole. TOM = Territoire : Autonomie, double gestion française et locale (ex. de Wallis et Futuna, une monarchie (3 rois) qui vit sous le régime républicain représenté par un préfet, mais où la justice est assumée directement par les rois).

COM = Communauté = autonomie relative (impôts, droits locaux, langue), avec parlement mais où l’état reste le gestionnaire le plus important (à la différence du TOM). 1