COURS USA 20 MARS 2010
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COURS USA 20 MARS 2010

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Une grande aire de puissance : les Etats-Unis et la façade atlantique de l’Amérique du Nord     pp. 78-119 et 120-145. Notions : AIRE DE PUISSANCE = espace géographique d’un groupe de pays (ici d’Etats) ou de régions, qui, par leur poids démographique, économique, son influence dans le monde, son rôle d’impulsion dans l’économie mondiale, occupe une placeprépondérantedans l’organisation géographique de la planète.  Chiffres clefs Superficie 9.3 M km² (4°rang) ; Population 1er janvier 2009 :305 529 237 habitants (3° rang), la population immigrée représentant 11 % de la pop. La densité moyenne1est faible : 31 hab / km² L’IDH = 0.937 (7° rang)2. Le (revenu  RNBnational brut) / hab = 35 000 $ http://www.centretransatlantique.fr/pdf/CcroisierEU2009population.pdf  INTRODUCTION Ouverture sur la description de la carte page 80-81 Les USA sont une « hyper-puissance », c’est à dire une super-puissance complète. Il nous faut donc relever les critères de cette puissance (militaire, territoire, financière, etc.), et les examiner, puis les synthétiser dans un croquis. On peut explorer la problématique sous différents angles : on peut remarquer que c’est la mise en valeur du territoire (infrastructures, conquête de l’ouest) et l’organisation de l’espace par des villes (intérieures ou portuaires) qui permet aux USA d’accéder au rang de grande puissance ; et ceci est d’autant plus affirmé grâce à la Mondialisation (>1945), la quasi-hégémonie diplomatico-militaire (avec l’OTAN) depuis 1991. Aux USA la puissance se fonde sur un territoire immense et riche, sur une population jeune, dynamique, issue d’une immigration (p. 88) qui se poursuit, et sur une économie libérale performante. L’organisation de son territoire reflète les capacités d’adaptation et d’ouverture. C’est une puissanceglobalecar financière (bourses), économique (industries, agriculture, services), stratégique et culturelle. Ce « pays » dispose d’un atout démographique auquel il faut ajouter l’immigration ininterrompue = melting pot ou salad bowl (dossier pp 92-93). Vocabulaire : hub ; IDE ; NYSE-EURONEXT ; ALENA-ZLEA : Front pionnier ; métropolisation ; agri-business. http://www.hist-geo.com/Fond-de-carte/USA-50/USA-50-Etats-Fleuves-Capitales-1.php 
                                                          1Carte 1 page 96. 2 Dans ce pays où l'espérance de vie moyenne a atteint en 2006 le niveau de 78,1 ans (75,2 ans pour les hommes, 81 ans pour les femmes) – un chiffre relativement faible par rapport aux autres pays industrialisés [En France, l’espérance de vie en 2008 était de 77,5 ans pour les hommes et 84,3 ans pour les femmes.] - les disparités entre les groupes ethniques continuent d’être saillantes, même si elles s’estompent peu à peu. L’espérance de vie des hommes de race noire n’est par exemple que de 70 ans tandis que le taux de mortalité des Américains d’origine hispanique est lui inférieur à celui de la population blanche ou noire, malgré des conditions de vie souvent plus difficiles – une situation que les spécialistes ont qualifié de « paradoxe hispanique ». Le paradoxe hispanique s’explique en réalité par une mauvaise prise en compte des données ethniques – confusions entre race (blanche) et ethnicité – et par le fait que jusqu’à présent, de nombreux immigrants d’origine hispanique repartaient dans leur pays natal sur leurs vieux jours. 1  
Chapitre I / Les critères de la puissance étatsunienne Leçon A / La puissance d’une économie globale ; carte p. 80-81 ; p. 84-87 1. Le leader des échanges malgré la crise ?09.10.2009Le Parisien.frrubrique économie Les Etats-Unis ont vu leurdéficit commercial*[plus de 30 Mds $] et leurs échanges avec le reste du monde retomber en août, du fait de lamollesse de la demande intérieure américaine, mais lafaiblesse du dollar et la demande asiatique leur offrent un relais de croissance ténu. (…) La baisse du déficit est une bonne surprise pour une économie américaine dont le mois d'août est censé avoir marqué la fin de larécession*. Cependant, les chiffres du ministère montrent également que les échangesdes Etats-Unisavec le reste du monde, qui avaient augmentéen juillet pour la première fois en dix mois, ont rebaissé en août, de 0,2%.C'est "une mauvaise nouvelle pour quiattend de voir des signes de reprise dans le commerce", estime Christopher Cornell, analyste de Moody's Economy.com. Les importations américaines, qui avaient fortement grimpéen juillet,laissant croire à une reprise de la demande intérieuresont en effet retombées, de 0,6% en août, à 158,9 milliards de, dollars, malgré la"prime à la casse" qui a fait bondir les importations automobiles 7,3%. de (…)"L'économie tremble toujours lorsque le prix d'une matière première de base [ici le prix du baril de brut]augmente de manière spectaculaire", estime M. Cornell. "Avec la hausse qu'elle entraîne pour le prix de l'essence et d'un tas de produits pétroliers",la hausse du brut "pèse sur l'économie et n'aidera pas les ventes de voitures à venir". Lesexportations en revanche, favorisées par la baisse du dollarsur le marché des changes, ont augmenté de 0,2%, à 128,2 milliards de dollars, ce qui représente toutefois un ralentissement par rapport au bond du mois précédent (+2,4%).es ont été tirées par le Canada (+7,3%), premier partenaire Ell commercial des Etats-Unis, et par les pays de la zone Asie-Pacifique (+3,4%), semblant corroborer l'assertion du Fonds monétaire international (FMI) selon laquelle les pays émergents d'Asie sont des moteurs de la remise mondiale. Néanmoins, les exportations américaines de biens d'équipements* ont chuté de 4,1% pour atteindre leur niveau le plus faible depuis octobre 2005, selon le ministère. Comme les importations de biens d'équipements, de matière premières et de produits industriels ont également baissé, M. Cornell juge que cela laisse penser que "la reprise est en train de caler" tant aux Etats-Unis qu'à l'échelle de la planète. Plus optimiste, l'économiste Nigel Gault, de l'institut IHS Global Insight, estime que si l'on met de côté la baisse des importations pétrolières, due en partie aux niveaux très élevés des stocks américains, "la tendance reste à la hausse pour les exportations et les importations".Cependant, ajoute-t-il, le niveau des échanges reste très faible, puisqu'il est inférieur de plus de 25% à ce qu'il était un an plus tôt. Mais au moins, juge Sal Guatieri, économiste de BMO Capital Markets,le commerce extérieur devrait apporter un peu de croissance aux Etats-Unis "ce trimestre et dans ceux à venir", grâce à des exportations en hausse et à des importations qui restent "molles" du fait que les ménages cherchent à se désendetter.    AFP
 
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 Le fait que le dollar reste la monnaie internationale permet toujours aux Etats-Unis de « manœuvrer l’économie mondiale » ; ici faiblesse rime avec exportations plus faciles (alors que l’euro, son concurrent, est fort.  on sait que la Chine a permis une relance après la crise de 2008 (investisseur IDE >USA, rachat de la dette US)
 
 la reprise de l’industrie est très liée à la demande de pétrole : moins de production nécessite moins d’hydrocarbures ; mais l’économiste souligne qu’il faut relativiser car les USA peuvent compter sur leur propre production de pétrole.
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