DE L AVENIR COMPROMIS DU CRT
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DE L'AVENIR COMPROMIS DU CRT qui peut être racheté pour 20 000 par un autre concurrent, une partie-cycle proto genre Moto2, des accessoires périphériques de facture racing, un système de gestion plus ou

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Publié le 21 juin 2012
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Langue Français

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DE L'AVENIR COMPROMIS DU CRT

qui peut être racheté pour 20 000 par un autre concurrent, une partie-cycle proto genre Moto2, des accessoires périphériques de facture racing, un système de gestion plus ou moins développé ­ sous-développé, devrais-je dire. Réunissez le tout et vous obtenez une CRT. Cette souscatégorie a été créée pour suppléer au manque de protos ­ seulement douze cette saison. Neuf de ces machines participent donc au championnat, avec quatre moteurs différents (Aprilia, BMW, Honda, Kawasaki), quatre partiecycles (ART, FTR, Suter, Ioda) et autant de systèmes de gestion. Malgré tout, elles sont finalement assez proches les unes des autres. Par contre, protos et CRT s'avèrent être des catégories réellement distinctes, puisqu'elles ne se rencontrent pas. En course, la meilleure CRT est en moyenne 2,6 à 3,1 secondes au tour moins vite que le vainqueur, et environ 1 seconde moins vite que le dernier proto. Sera-t-il possible de réduire cet écart et de voir CRT et protos se bagarrer pour, disons, une dixième place ? Cela me semble très difficile, voire impossible. Comment, en effet, une petite équipe avec un budget limité pourrait-elle rivaliser avec ces usines historiques que sont Honda, Yamaha et Ducati ?

Alors, quel avenir pour le CRT ? Je rêverais d'une grande soeur de la 500 RG Suzuki ou de la 500 Honda RS, des motos compétition-clients qui permettaient jadis de se bagarrer avec les usines. Malheureusement, il y a bien longtemps que les constructeurs n'en fabriquent plus. Les motos dites satellites ne sont rien d'autres que des machines d'usine ne disposant pas des toutes dernières évolutions, des motos beaucoup trop chères pour les petites équipes comme la nôtre. Sera-t-il possible pour les constructeurs de proposer, comme on l'entend, une vraie moto de course, compétitive pour moins d'un million d'euros ? J'aimerais le croire... Tout dépendra du futur règlement technique, d'une réelle prise de conscience et d'un peu de bonne volonté. Espérons que la prochaine réunion de la Commission Grands Prix, à Assen, éclaire un peu notre chemin.

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