Discours de Nathalie Kosciusko-Morizet dans le 14e arrondissement
7 pages
Français

Discours de Nathalie Kosciusko-Morizet dans le 14e arrondissement

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
7 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

DISCOURS DE NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET eRASSEMBLEMENT POUR LE 14 ARRONDISSEMENT Jeudi 20 mars 2014 Seul le prononcé fait foi Chers amis, Je suis particulièrement heureuse de vous retrouver ce soir, à mes côtés, pour cette réunion publique consacrée au 14e arrondissement. Du fond du cœur, merci à toutes et à tous de votre présence aussi nombreuse et chaleureuse. Vous n’imaginez pas la sensation qui est la mienne à cet instant en parcourant vos visages, en reconnaissant beaucoup d’entre vous, et en me rendant compte que cela fait bientôt un an que nous attendons ce moment. Durant toute cette année de campagne, cette année à vivre intensément le 14e arrondissement, il y a eu des moments difficiles bien sûr : je pense par exemple aux deux double-meurtres qui ont secoué le 14e en l’espace de trois mois, le premier à Plaisance trois jours avant Noël, et le second boulevard Edgar Quinet. Je pense aussi au dramatique incendie de la rue du Général Humbert, à la Porte de Vanves, ou au décès encore inexpliqué d’une patiente aux urgences de l’hôpital Cochin. Et puis il y a toutes ces difficultés, quotidiennes, dont vous m’avez parlé au fil de nos échanges, liées à la santé, à la sécurité, à la crainte de l’avenir. Le vôtre, mais aussi et surtout celui de vos enfants ou de vos petits-enfants, face à la crise du travail, au manque de logement ou aux difficultés du système scolaire.

Informations

Publié par
Publié le 21 mars 2014
Nombre de lectures 635
Langue Français

Extrait


DISCOURS DE NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET
eRASSEMBLEMENT POUR LE 14 ARRONDISSEMENT
Jeudi 20 mars 2014
Seul le prononcé fait foi

Chers amis,
Je suis particulièrement heureuse de vous retrouver ce soir, à mes côtés, pour
cette réunion publique consacrée au 14e arrondissement. Du fond du cœur,
merci à toutes et à tous de votre présence aussi nombreuse et chaleureuse.
Vous n’imaginez pas la sensation qui est la mienne à cet instant en parcourant
vos visages, en reconnaissant beaucoup d’entre vous, et en me rendant compte
que cela fait bientôt un an que nous attendons ce moment.
Durant toute cette année de campagne, cette année à vivre intensément le 14e
arrondissement, il y a eu des moments difficiles bien sûr : je pense par exemple
aux deux double-meurtres qui ont secoué le 14e en l’espace de trois mois, le
premier à Plaisance trois jours avant Noël, et le second boulevard Edgar Quinet.
Je pense aussi au dramatique incendie de la rue du Général Humbert, à la Porte
de Vanves, ou au décès encore inexpliqué d’une patiente aux urgences de
l’hôpital Cochin.
Et puis il y a toutes ces difficultés, quotidiennes, dont vous m’avez parlé au fil de
nos échanges, liées à la santé, à la sécurité, à la crainte de l’avenir. Le vôtre, mais
aussi et surtout celui de vos enfants ou de vos petits-enfants, face à la crise du
travail, au manque de logement ou aux difficultés du système scolaire. L’avenir
de vos parents aussi, pour certains, face à l’âge, à la dépendance ou à la maladie.
J’ai aussi partagé tous ces instants-là avec vous.
Il y a eu aussi, et je veux vous le dire très sincèrement, beaucoup de moments
inoubliables, de rencontres incroyables, de discussions passionnées et
passionnantes. Si j’osais, et en faisant promettre aux journalistes qui sont dans la
salle de ne pas le répéter, je dirais même : « de moments de grâce » ! J’ai pris un
immense plaisir à aller à votre rencontre, sur les marchés, dans la rue, dans les
boutiques ou dans les cafés de l’arrondissement.
J’ai apprécié de pouvoir parler avec vous directement, sans intermédiaire. De
réapprendre à connaître cet arrondissement qui ne me renvoyait déjà qu’à des
bons souvenirs : les journées passées, enfant, dans la pharmacie de ma grand-
mère boulevard du Montparnasse ; les soirées improvisées dans l’obscurité des
Catacombes et de la Petite Ceinture, quand j’étais étudiante avenue du Maine ;
1
ou encore la naissance de l’un de mes deux fils boulevard Brune, à l’institut
Montsouris.
A ces souvenirs-là, j’en ai ajouté beaucoup d’autres qui m’attachent au 14e et qui
expliquent pourquoi cet arrondissement est désormais solidement ancré en moi.
Qui expliquent aussi pourquoi celles et ceux qui croient pouvoir parler à ma
place, et qui m’ont déjà réservé un camion de déménagement sans même laisser
mes enfants terminer l’année scolaire dans leur école du quartier, se trompent
très lourdement. Cela leur tient lieu de seul argument, mais je ne crois pas que
les habitants du 14e soient dupes de leurs petits arrangements. Entre eux et
avec la vérité.
Heureusement, dès le départ j’ai pu m’appuyer sur une équipe solide, engagée
qui n’attendait que cela pour se mettre en marche. Des militants ou
sympathisants de la droite et du centre qui en avait assez de perdre dans le 14e,
et qui ne voulait pas se résigner à une nouvelle défaite. Des déçus de la gauche
qui ont vu l’arrondissement devenir peu à peu périphérique, et qui ont constaté
que le bilan du mandat qui s’achève sonnait creux. Et aussi des acteurs du
monde économique, associatif, sportif ou culturel, qui pensent que le Paris et le
14e arrondissement méritent mieux qu’une gestion à la petite semaine. Tous se
sont retrouvés naturellement à mes côtés : je veux les en remercier très
sincèrement.
Je veux dire à mes colistiers, qui sont ici autour de moi, combien je suis fière de
mener cette liste, avec une mention particulière pour Stéphane FERTIER qui vous
les a présentés tour à tour. Les grandes aventures sont collectives, et je sais qu’ils
seront, chacune et chacun, à la hauteur des responsabilités qui seront les leurs
demain. Ils symbolisent parfaitement l’union que j’ai souhaitée au service des
Parisiens.
Certains ont déjà été élus du 14e, à l’époque où la droite et le centre dirigeaient
l’arrondissement : c’est le cas d’Yves OGÉ et d’Adrien BEDOSSA. D’autres
figuraient sur la liste de l’UMP en 2008. Certains étaient candidats sur d’autres
listes : Yves et Marie-Françoise sur la liste du Modem, ou Olivier sur une liste
divers droite. D’autres encore de mes colistiers me l’ont avoué : par le passé, il
leur est arrivé de voter pour Pierre CASTAGNOU. Il faut dire que c’était quand
même un autre niveau, une autre classe, un autre engagement au service de nos
concitoyens que ce que le Parti socialiste nous a proposé à sa suite !
Je veux aussi saluer trois personnes qui m’ont assuré de leur soutien pour cette
élection, après s’être eux-mêmes présenté en tant que têtes de liste dans le 14e
arrondissement lors des dernières municipales : Marielle de SARNEZ, vice-
présidente du Modem, mais aussi mon ami Pierre VALLET, que je remercie pour
sa présence ce soir, ainsi que Patrice MAIRE, le président de Monts 14.
2
Si la droite et le centre sont aujourd’hui largement rassemblés derrière ma
candidature alors qu’ils présentaient pas moins de 5 listes en 2008, c’est parce
que nous avons une occasion unique de l’emporter et de faire changer les
choses dans le 14e.
Et des choses à changer, vous le savez comme moi : il y en a beaucoup ! Le maire
sortant, Monsieur CHERKI, ne laissera pas un souvenir impérissable. Jamais élu
maire sur son nom, mais du simple fait d’une querelle de courants au Parti
socialiste, il ne s’est nullement senti concerné par les engagements de celui qui
l’avait fait élire sur sa liste, en l’occurrence Pierre CASTAGNOU. Jugez par vous-
mêmes :
- Le réaménagement de l’avenue du Général Leclerc ? Il était promis pour le
mandat 2008-2014, le voilà re-promis dans les mêmes termes pour le mandat
2014-2020.
- La livraison des chantiers à Broussais, à Jourdan et même à Saint-Vincent de
Paul ? Il était écrit noir sur blanc que ce serait pour le mandat qui s’achève, en
fait ce sera pour le suivant.
- La sauvegarde de la ferme Montsouris et des carrières classées de Port-
Mahon ? Neuf mois après le décès de son prédécesseur, Pascal CHERKI prenait
une position strictement opposée aux engagements posés devant les électeurs.
Le parvis de la gare Montparnasse, la rénovation du stade Elisabeth, la gare de
Montrouge, la Petite Ceinture, le conservatoire de musique… même chose :
c’était promis en 2008, ça l’est à nouveau en 2014. On ne peut pas dire que
l’équipe sortante se soit beaucoup préoccupée d’environnement pendant son
mandat, mais il y a au moins un domaine dans lequel ils se débrouillent bien : le
recyclage !
Mais ils ont un problème : les Parisiens ont de la mémoire. S’ils se fient à la
capacité de leurs élus à tenir leurs engagements, alors le Parti socialiste aurait dû
de lui-même renoncer à présenter une liste dans notre arrondissement. Mais ce
serait mal les connaître, et ils ont beaucoup trop besoin du « système » qu’ils ont
mis en place pour se préoccuper de la vie quotidienne des habitants du 14e. Il
faudra donc que ce soient les électeurs qui le leur rappellent !
Pour ma part, j’ai construit avec l’ensemble de mon équipe, et avec l’aide des
habitants rencontrés tout au long de cette année de campagne, un projet pour le
14e. Un projet équilibré, entre les différents quartiers notamment. Un projet
dont le financement est clairement posé et intégré.
Ce projet, j’ai voulu l’appuyer sur deux piliers essentiels à mes yeux, deux axes
sur lesquels la municipalité sortante n’a pas fait son travail.
Le premier pilier

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents