PREMIÈRE ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES _________________________________________ Durée : 4 heures
2000-2001 _________
Concours d'Entrée _______________
I. S. F. A. _________
4°)
∞ Montrer que lintégrale généralist dt, ée∫(t)dtet la série∑[∫c+λλ+(n+1)( ) ]n∈,*N de même sont c n c nature. (N* désigne lensemble des entiers strictement positifs). (n1)α Soientαetβdeux réels et soit la suite {un=+∫π1+tβdit2,n∈N*}. s n nπt t En utilisant un encadrement deun , montrer queun est équivalent au voisinage de linfini à (n1) (n+1)πdt nαπ+α∫ππ1+tβdstin2t . Déterminer un équivalent devn=∫π1+tβsin2t (on distinguera les casβ>0, n n β<0 etβ=0).
Soitt→f(t) une fonction positive et continue sur [c,+∞) (c>0) etλun réel strictement positif .
Pouraetbréels strictement positifs calculer lintégraleI(a,b)=0∫πa2+bd2tsin2t. (On pourra poserx=tg(t)).
EXERCICE 2
∞ α On considère lintégraleJ(α,β) =∫1+tβtsin2tdt. Déduire de 3° lensemble des couples (α,β) tels que π lintégraleJ(α,β Donner une représentation graphique de cet ensemble.) converge.
2000
Les trois exercices sont indépendants. Calculatrices non autorisées.
3°)
2°)
1°)
EXERCICE 1
Montrer que la suite {un,n∈N} est monotone. En déduire sa convergence. On noteλla limite de la suite {un,n∈N}. a) Donner un exemple de suite {rn,n∈N} telle que la suite associée {un,n∈N} soit de limite nulle. b) Montrer que la conditionλ ≠ équivalente à la convergence de la série0 est∑r1. n
Cette question a pour objet de construire, pour un réel donnéλde lintervalle[0 , 1[une suite{rn,n∈N}
nr A la suite {rn,n∈N} on associe la suite {un,n∈N} définie par la relationun=∏=0ri+1 i i
telle que la suite associée{un,n∈N}aitλpour limite. a) Soitλ ∈[0,1[ . Montrer quil existe un unique entierrdeN* tel que : r−1r ≤ λ <. r r+1
3°)
2°)
Ndésigne lensemble des entiers positifs ou nuls etN* lensemble des entiers strictement positifs. Soit {rn,n∈N} une suite à valeurs dansN*.
1°)
Montrer (par exemple par un raisonnement de récurrence) que, pour tout entiernon a : − λ2 rn+11=etrn+1=rn. rn+1un En déduire lexpression dernen fonction dek. En particulier donner la suite {rn,n∈N} associée au réelλ=1/2 . Soit une suite {rn,n∈N} telle que, pour tout entier n deN,rn+1=rn2. La suite associée {un,n∈N} à la suite {rn,n∈N} converge-t-elle ? Son éventuelle limite est-elle de la formek−?1 k,k∈N*
c)
b)
≥r2.
c)
On suppose que la suite {xn,n∈Z} est de la forme :n→xn= α +n+n2. Montrer que, pour tout entier relatifp la fonctionϕpsannule en un unique point noté (ap,bp,cp) dont on donnera lexpression en fonction deα,βetγ. Réciproquement on suppose que pour tout entier relatifp la fonctionϕp sannule. On note encore (ap,bp,cp(dont on montrera lunicité) tel que) le point ϕp(ap,bp,cp)=0. a) Etablir la relation :
2°)
la suite construite au 3°.
Zdésigne lensemble des entiers relatifs. Soit {xn,n∈Z} une suite de réels définie surZ.
Pourpentier relatif on introduit la fonctionϕp deR3dansRdéfinie par : h=2 ϕp(a,b,c)∑(xp+ha bh ch2)2. = − − − h= −2
Soitslunique entier deN* tel que : −1≤ λr+1<s. r s+1 En démontrant quer2−1≤ λr+1,ét:éilbalrgénitila 2 r r
On introduit la suite dentiers {rn,n∈N} définie par : r0=r;r1=set par la récurrence :
rn11rn1 rn+1est lunique entier tel que :+<≤λ−+ oùun=i∏=n0riri1 rn+1unrn+1+1+ Etablir linégalitérn+1≥rn2. En déduire que la suite {un,n∈N} a pour limiteλ. Cette question a pour objet dexpliciter la suite{rn,n∈N}pour certaines valeurs deλ. a) Que vaut la suite {rn,n∈N} du 3° pourλ=0. b) Soitkun entier strictement supérieur à 1 et soitλle réelkk−1 . La suite {rn,n∈N} désigne encore
4°)
2
2000
-A-
1°)
EXERCICE 3
---
2000
3
n+
2 n.
ap111 bp avec M=012 ×cp001
1°)
b)
2°)
espace vectoriel de dimension 4. Vérifierquelasuite{xn=n3,n∈Z} est une suiteloca(2). Caractériser alors simplement lensemble des suitesloca(2).
-B-Pourpentier relatif on introduit les vecteurs deR5suivants :
c)
xp+2−4xp+1+6xp−4xp−1+xp−2=0 Expliquer alors succinctement pourquoi lensemble des suitesloca(2)muni des lois usuelles est un
Montrer que la suite {xn,n∈Z} estloca(2)si et seulement si on a pour tout élémentpdeZ
Une suite {xn,n∈Z} est dite localement assimilable à un polynôme de degré 2 (on dira que la suite est loca(2)) si, pour tout entier relatifp, le réelapest égal àxp. a) Montrer que les suites introduites enA.sont des suitesloca(2).
Interpréter la fonctionϕp(a,b,cde la différence de deux vecteurs.) comme le carré de la norme euclidienne En déduire que la fonctionϕpadmet un minimum en un unique point noté encore (ap,bp,cp). Donner notamment lexpression du réelapen fonction des composantes du vecteurX.
b)
EnécrivantlamatriceM la forme sousI+J (I désigne la matrice unité carrée dordre 3) calculer
abpp++1M 1 cp+1=
Conclure alors que la suite {xn,n∈Z} est de forme :n→xn= α +