CCP 2004 concours informatique

icon

13

pages

icon

Français

icon

Documents

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

13

pages

icon

Français

icon

Ebook

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

CCP 2004 concours informatique
Voir Alternate Text

Publié par

Nombre de lectures

136

Langue

Français

1 2 Les calculatrices sont interdites. 1.2 Representation´ graphique d’un automate Les automates peuvent etreˆ represent´ es´ par un schema´ suivant les conventions : N.B. : Le candidat attachera la plus grande importance a` la clarte,´ a` la precision´ et a` la concision de la redaction.´ Si un candidat est amene´ a` reperer´ ce qui peut lui sembler etreˆ une erreur d’enonc´ e,´ il le signalera sur – les valeurs de la relation de transition sont represent´ ees´ par un graphe oriente´ dont les nœuds sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a et´ e´ amene´ sont les etats´ et les aretesˆ sont les transitions ; a` prendre. – un etat´ initial est entoure´ d’un cercle i ; ´ – un etat´ terminal est entoure´ d’un double cercle t ; PREAMBULE : Les deux parties qui composent ce sujet sont independantes´ et peuvent etreˆ traitees´ par les candidats dans un ordre quelconque. – un etat´ qui est a` la fois initial et terminal est entoure´ d’un triple cercle it ; – une areteˆ etiquet´ ee´ par le symbole e2 X va de l’etat´ o a` l’etat´ d si et seulement si (o;e;d)2 . Partie I : Automates et langages Exemple I.1 L’automateE = (Q;X;I;T; ) avec : 1 Le but de cet exercice est l’etude´ des propriet´ es´ des operations´ de deri´ vation a` gauche m :A et a` 1 droiteA:m d’un automate finiA selon un mot m. Q =fA;B;C;D;Eg X =fa;bg I =fA;Bg T =fD;Eg 1 Automate fini =f(A;a;C);(A;b;D);(B;a;D);(B;b;B);(C;b;E);(D;a;C);(E;a;C)g Pour simplifier les preuves, nous nous limiterons au cas des automates finis semi-indeterministes,´ c’est-a-dire` les automates finis non deterministes´ qui ne contiennent pas de transitions instantanees´ est represent´ e´ par le graphe suivant : (ou -transitions). Les resultats´ etudi´ es´ s’etendent´ au cadre des automates finis quelconques. a a A C E b 1.1 Representation´ d’un automate fini b a a Def´ . I.1 (Automate fini semi-indeterministe)´ Soit l’alphabet X (un ensemble de symboles), soit  B D ? le symbole representant´ le mot vide ( 62 X), soit X l’ensemble contenant  et les mots composes´ ? b de symboles de X (donc  2 X ), un automate fini semi-indeterministe´ sur X est un quintuplet A = (Q;X;I;T; ) compose´ de : – Un ensemble fini d’etats´ : Q ; 1.3 Langage reconnu par un automate fini – Un ensemble d’etats´ initiaux : I  Q ; ? ? Soit l’extension de a` Q X  Q definie´ par : – Un ensemble d’etats´ terminaux : T  Q ; – Une relation de transition confondue avec son graphe :  Q X Q.  ? 8q2 Q; (q;;q)2 ? ? ? 8e2 X;8m2 X ;8o2 Q;8d2 Q; (o;e:m;d)2 ,9q2 Q; ((o;e;q)2 )^ ((q;m;d)2 ) Pour une transition (o;e;d) donnee,´ nous appelons o l’origine de la transition, e l’etiquette´ de la transition et d la destination de la transition. ? Le langage sur X reconnu par un automate fini est : Remarquons que est le graphe d’une application de transition  : Q X ! P(Q) dont les valeurs sont definies´ par : ? ? L(A) =fm2 X j9o2 I;9d2 T; (o;m;d)2 g 8o2 Q;8e2 X; (o;e) =fd2 Qj (o;e;d)2 g Question I.1 Donner sans la justifier une expression reguli´ er` e ou ensembliste representant´ le lan- La notation est plus adaptee´ que  a` la formalisation et la construction des preuves dans le cadre gage reconnu par l’automateE de l’exemple I.1. des automates indeterministes.´ 3 4 ´ ´ 2 Operations de derivation Partie II : Algorithmique et programmation en CaML 2.1 Definitions´ Cette partie doit etreˆ traitee´ par les etudiants´ qui ont utilise´ le langage CaML dans le cadre des ensei- Soient les operations´ internes sur les automates finis semi-indeterministes´ definies´ par : gnements d’informatique. Les fonctions ecrites´ devront etreˆ recursi´ ves ou faire appel a` des fonctions auxiliaires recursi´ ves. Elles ne devront pas utiliser d’instructions iterati´ ves (for,while, . . . ) ni de ´ ´ ´ Def. I.2 (Derivees selon un mot) SoientA = (Q;X;I;T; ) un automate fini semi-indeterministe´ et ref´ erences.´ ? 1 1 m 2 X , les automates m :A (derivation´ a` gauche selon m) etA:m (derivation´ a` droite selon Format de desciption d’une fonction : La description d’une fonction, lorsque celle-ci est demandee,´ m) sont definis´ par : c’est-a-dire` aux questions II.23 et II.29, doit au moins contenir : 1 ? m :A = (Q;X;fq2 Qj9i2 I;(i;m;q)2 g;T; ) 1. L’objectif gen´ eral´ ; 1 ? A:m = (Q;X;I;fq2 Qj9t2 T;(q;m;t)2 g; ) 2. Le roleˆ des parametres` de la fonction ; 1 1 1 1 3. Les contraintes sur les valeurs des parametres` ; Question I.2 En consider´ ant l’exemple I.1, construire les automates a :E, b :E, E:a et E:b (seuls les etats´ et les transitions utiles, c’est-a-dir` e accessibles depuis les etats´ initiaux, devront etrˆ e 4. Les caracteristiques´ du resultat´ renvoye´ par la fonction ; construits). 5. Le roleˆ des variables locales a` la fonction ; 6. Le principe de l’algorithme ; 1 1 1 1 Question I.3 Caracteriser´ les langages reconnus par a :E, b :E,E:a E:b , par une expression 7. Des arguments de terminaison du calcul pour toutes les valeurs des parametres` qui verifient´ les reguli´ er` e ou ensembliste. contraintes present´ ees´ au point 3. 2.2 Propriet´ es´ L’objectif de ce probleme` est l’etude´ d’une strategie´ complete` et coherente´ d’interrogation d’une ? base de connaissances. Une base de connaissances est une representation´ de relations logiques exis- Question I.4 Montrer que : siA est un automate fini semi-indeterministe´ et m 2 X un mot, alors 1 1 tant entre des faits. Cette strategie´ repose sur un algorithme de construction d’une base complete,` m :A etA:m sont des automates finis semi-indeterministes.´ coherente´ et minimale. Cet algorithme qui preserv´ e le contenu logique de la base est gen´ eralement´   appele´ completion´ de la base. Question I.5 Montrer que : ? ? ? ? ? 1 Preliminair´ e : Calcul des propositions 8m2 X ;8n2 X ;8o2 Q;8q2 Q;8d2 Q; (o;m;q)2 ^ (q;n;d)2 , (o;m:n;d)2 La representation´ d’une base de connaissances repose sur le calcul des propositions. Question I.6 SoitA un automate fini semi-indeterministe´ , montrer que :  ? ? 1 8m2 X ;8n2 X ; n2 L(m :A), m:n2 L(A) Def´ . II.1 (Propositions) SoitF =ff ;f ; : : :g un ensemble denombr´ able de symboles, appeles´ faits 0 1 ? ? 1 8m2 X ;8n2 X ; n2 L(A:m ), n:m2 L(A) (ou variables propositionnelles), soient les constantes vrai et faux notees´ >;?, soit l’oper´ ateur unaire : (negation),´ soient les oper´ ateurs binaires_ (disjonction),^ (conjonction),) (implication); l’en- sembleP(F) des propositions est le plus petit ensemble tel que : – F P(F) ; – f>;?gP(F) ; – si P 2P(F) alors:P 2P(F) ; 2 – si P ;P 2P (F) et op2f_;^ ;)g alors P opP 2P(F) ; 1 2 1 2 – les propositions deP(F) sont finies, c’est-a-dir` e obtenues par application d’un nombre fini de fois des regles precedentes. ` ´ ´ Nous noterons les faits en utilisant les minuscules de l’alphabet romain. Nous noterons les proposi- tions et les ensembles de faits en utilisant les majuscules de l’alphabet romain. 5 6 Def´ . II.2 (Valuation) Soit B =f0;1g les valeurs de verit´ e,´ une valuation est une application 2.1 Codage d’un fait  :F ! B. Cette application est etendue en une application unique ^ :P(F)! B par les egalites : ´ ´ ´ Un fait est represent´ e´ par le type de basestring. ^(>) = 1 ^(?) = 0 type fait == string;; ^(f ) = (f ) i i ^(:P) = 1 ^(P) ^(P _ P ) = 1 (1 ^(P )) (1 ^(P )) 1 2 1 2 2.2 Codage d’un ensemble de faits ^(P ^ P ) = ^(P ) ^(P ) 1 2 1 2 ^(P ) P ) = 1 ^(P ) (1 ^(P )) 1 2 1 2 Nous allons utiliser un codage extremementˆ simple : un ensemble est une liste contenant exac- tement un exemplaire de chaque el´ ement´ contenu dans l’ensemble. Les operations´ de manipulation ´ Def´ . II.3 (Equivalence) Soient deux propositions P ;P el´ ements´ deP(F), P est equivalente´ a` P 1 2 1 2 d’un ensemble devront preserv´ er cette propriet´ e.´ (notee´ P  P ) si et seulement si pour toute valuation , ^(P ) = ^(P ). 1 2 1 2 Un ensemble de faits est represent´ e´ par le typefaits equi´ valent a` une liste defait. Question II.1 Montrer que a) b:a_ b. type faits == fait list;; Def´ . II.4 (Tautologie) Soit une proposition P 2P(F), P est une tautologie si et seulement si P >. Le parcours d’un ensemble sera donc effectue´ de la memeˆ maniere` que celui d’une liste. Nous allons maintenant definir´ plusieurs operations´ sur les ensembles de faits qui pourront etreˆ Def´ . II.5 (Proposition absurde) Soit une proposition P 2 P(F), P est absurde si et seulement si utilisees´ dans la suite du sujet. Ces operations´ seront ensuite etendues´ aux ensembles de connais- P ?. sances. Nous supposons que toutes les listes representant´ des ensembles, qui sont passees´ comme parametres` Def´ . II.6 (Litteral)´ Un litter´ al est une proposition qui prend l’une des formes suivantes : des fonctions, ne contiennent au plus qu’une fois chaque el´ ement.´ – un fait (litter´ al positif) ; – la negation´ d’un fait (litter´ al negatif).´ 2.3 Operation´ sur la structure d’ensemble Def´ . II.7 (Clause, clause duale) Une clause est une disjonction de litter´ aux deux a` deux distincts. Une clause duale est une conjonction de litteraux deux a deux distincts. ´ ` Pour les calculs de complexite,´ nous noterons j E j la taille de l’ensemble E, c’est-a-dire` le nombre de faits qu’il contient. Exemple II.1 c_:b_ a est une clause. b^ c^:a est une clause duale. Def´ . II.8 (Forme conjonctive, disjonctive) Une forme conjonctive est une conjonction de clauses. 2.3.1 Appartenance a` un ensemble Une forme disjonctive est une disjonction de clauses duales. Une premiere` operation´ consiste a` tester l’appartenance d’un fait a` un ensemble. Exemple II.2 (a_:c)^:b est une forme conjonctive. c_ (:a^ b) est une forme disjonctive. ´ Question II.3 Ecrire en CaML une fonctionappartenance de typefait -> faits -> bool Question II.2 Soit la proposition P = (a^ c)?)^ (a) b)^ (>) b_ d), transformer P en une telle que l’appel(appartenance f E) renvoie la valeurtrue si l’ensembleE contient le faitf forme conjonctive C, puis en une forme disjonctive D telles que P  C  D. Vous
Voir Alternate Text
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents
Alternate Text