Corrige Polytechnique X Composition francaise 1999 MP
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meRapport de M Anne-Marie BACQUIÉ-TUNC, M. Jean DELABROY,mesM Marie-Rose GUINARD et Marie-Noëlle PERTUÉ, correcteurs.L’épreuve du concours 1999 appelle, quant à ses résultats globaux, les mêmes obser-vations que les années précédentes : quelques copies remarquables, voire exceptionnelles,notées comme il convient à 16 et au-dessus (jusqu’à 19 pour l’une d’entre elles !) ; unnombre réconfortant de travaux, jugés entre 12 et 16, attestant d’une connaissance sé-rieuse des œuvres, d’une maîtrise technique de l’argumentation et de l’expression, d’unequalité propre de réflexion, bref de l’ensemble des qualités que la double correction ano-nyme a vite fait de repérer comme conforme à son attente ; une masse de prestationssituées entre 08 et 12, ayant assuré avec plus ou moins de diligence et simplement decorrection le « service minimum » de l’exercice ; et en-dessous, étagés selon les différentscercles de l’« enfer » jusqu’au plus bas, des devoirs insuffisants à tous points de vue, etquelquefois désastreux au point d’appeler la sacntion la plus nette.Il apparaît cependant au jury cette année que le nombre de candidats qui, pour desraisons dont il n’a pas à connaître, se sont présentés sans la moindre idée ni du programmeni de l’épreuve, a tendu à augmenter dans des proportions un peu alarmantes. D’où lanécessité qu’il éprouve d’une mise au point, étant bien entendu qu’il ne confond nullementcet ensemble de copies indignes avec le cas, quelquefois pathétique, de ...

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me Rapport de MAnne-Marie BACQUIÉ-TUNC, M. Jean DELABROY, mes M Marie-RoseGUINARD et Marie-Noëlle PERTUÉ, correcteurs.
L’épreuve du concours 1999 appelle, quant à ses résultats globaux, les mêmes obser-vations que les années précédentes : quelques copies remarquables, voire exceptionnelles, notées comme il convient à 16 et au-dessus (jusqu’à 19 pour l’une d’entre elles!) ;un nombre réconfortant de travaux, jugés entre 12 et 16, attestant d’une connaissance sé-rieuse des œuvres, d’une maîtrise technique de l’argumentation et de l’expression, d’une qualité propre de réflexion, bref de l’ensemble des qualités que la double correction ano-nyme a vite fait de repérer comme conforme à son attente; une masse de prestations situées entre 08 et 12, ayant assuré avec plus ou moins de diligence et simplement de correction le « service minimum » de l’exercice; et en-dessous, étagés selon les différents cercles de l’« enfer » jusqu’au plus bas, des devoirs insuffisants à tous points de vue, et quelquefois désastreux au point d’appeler la sacntion la plus nette.
Il apparaît cependant au jury cette année que le nombre de candidats qui, pour des raisons dont il n’a pas à connaître, se sont présentés sans la moindre idée ni du programme ni de l’épreuve, a tendu à augmenter dans des proportions un peu alarmantes. D’où la nécessité qu’il éprouve d’une mise au point, étant bien entendu qu’il ne confond nullement cet ensemble de copies indignes avec le cas, quelquefois pathétique, de candidats désem-parés par le sujet, qui ont eu à cœur d’essayer malgré tout quelque chose et qui se sont attiré du coup la bienveillance relative des examinateurs.
Le jury veut rappeler qu’il est pour ainsi dire intolérable que certains candidats vien-nent à une épreuve aussi exigeante dans un dénuement aussi provocant. Il ne s’agit pas seulement ici de l’honneur de l’École et de son concours, auquel la désinvolture porte ce-pendant évidemment atteinte, ni non plus de la dignité des correcteurs, que le laisser-aller heurte pourtant et froisse. Il s’agit d’abord de l’honneur et de la dignité des candidats eux-mêmes : que peut-on imaginer qu’ils puissent penser de leur intelligence et de leur vi-sion du monde, à se voir incapables de présenter une copie matériellement propre, d’écrire une langue acceptable, de tenir un discours cohérent, de se confronter à la puissance des concepts ?
On aura noté chez beaucoup de candidats à titre étranger un enthousiasme respec-tueux des normes linguistiques, académiques, culturelles de la république qu’on aurait aimé voir affiché par d’autres candidats, dont on attendrait que ce soit, mieux que le réflexe, l’ambition. En bref, on se prend à rêver d’un concours où l’on n’aurait pas à des-cendre les notes en-dessous de 05. . .
Heureusement, la majorité des candidats se montre capable de faire la preuve d’une préparation relativement prise au sérieux. Là encore, toutefois, il convient de stigmatiser certaines idées reçues. On est obligé de constater, pour le regretter, que ce sérieux a été mis trop souvent à une assiduité aux cours délivrés dans les classes et à une application toute scolaire dans l’art de la mémorisation. . .Le jury a ainsi pu repérer facilement,
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