L’internationalisation des économies du début du XXè au début des années 1970
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L’internationalisation des économies du début du XXè au début des années 1970

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L’INTERNATIONALISATION DES ECONOMIES DU DEBUT DU XXE SIECLE JUSQU'AU DEBUT DES ANNEES 1970
Attention
:
- le sujet n’est pas centré que sur les Trente Glorieuses ni sur les seules périodes d’internationalisation (les phases de repli doivent aussi être
étudiées).
- ne pas limiter l’analyse à la conjoncture (croissance, crise) mais évoquer également les structures socio-économiques (modèle
entrepreneurial en voie d’internationalisation par exemple ?). De la même façon, ne pas le restreindre à une seule idée comme celle des
rapports entre internationalisation et puissance.
- ne pas restreindre le sujet aux PDEM : les places de l’Est et du Sud doivent être envisagées.
Éléments d'introduction
: l’internationalisation renvoie à une notion d’ouverture mais son extension est limitée à une partie de la planète, à
certains pans de l’activité humaine et, en toutes choses, les critères nationaux demeurent prédominants.
A l’époque de l’internationalisation,
des liens d’interdépendance se créent ; se pose alors le problème de la différence entre internationalisation et mondialisation. On peut ainsi
voir l’internationalisation comme une pré-mondialisation ou comme un processus de nature différente dans la mesure où le cadre national
reste
la référence principale. L’internationalisation des économies suit une évolution heurtée et non un processus linéaire (cf. les coups
d’arrêt dus à une guerre comme 1914-1918 ou à des crises comme celles de 1929 ou de 1973) ; de plus, bien qu'il existe des périodes de
forte croissance plutôt propices à une mondialisation (avant 1914, dans les années 1920, après 1945), il est difficile de l'évoquer pour le début
des années 1970. Faut-il expliquer ces phénomènes par les freins mis par les États-nations et leurs rivalités, par l'alternance des cycles
économiques, par l'inégale prise de conscience des effets positifs en termes de croissance ou par les défaillances d'une ou des puissances
dominantes du système mondial ?
I/ Les facteurs de l'internationalisation des économies sont d'autant plus solides qu'ils ne sont pas que commerciaux.
A/ Le cadre historique du XXe siècle a été favorable à l'internationalisation.
1/ La colonisation permet l'exportation des modèles économiques et/ou socioculturels dans des sociétés indigènes restées jusque-là
cloisonnées (Afrique).
2/ La guerre froide favorise l'internationalisation à l'Ouest (réintégration des vaincus de la Seconde Guerre mondiale – RFA et Japon - et
l'ouverture de pays longtemps frileux comme la France) voire à l’Est (CAEM même si les échanges intra-Est pèsent d’un faible poids dans le
commerce mondial).
3/ L'existence de puissances leaders ayant intérêt et/ou vocation à l'internationalisation (stratégie britannique de compensation du déclin
industriel par l'ouverture commerciale et financière ; messianisme américain).
B/ Il a permis de mettre en place un cadre institutionnel international propice au multilatéralisme...
1/ Un cadre commercial favorable aux échanges et au multilatéralisme après 1945 : GATT, NCM, union douanière de l'Europe de l'Ouest.
2/ L'existence d'un cadre monétaire international (exception des années 30) gage de stabilité et donc favorable aux échanges (Gold standard,
Gold Exchange Standard, Bretton W oods).
3/ Un cadre politique propice : SDN, ONU et institutions internationales favorisent l'émergence progressive d'une conscience mondiale.
C/ ... permettant le plein épanouissement de choix techniques et politico-économiques nationaux favorables à l'ouverture.
1/ Sur un plan technique : les progrès des transports (notamment maritimes et aériens) et des communications rétrécissent le monde.
2/ Sur un plan économique : l'insuffisance des ressources et/ou des débouchés intérieurs et les exigences financières des révolutions
industrielles (coût de la recherche-développement) poussent les entreprises à la conquête des marchés voire à l'essor des IDE.
3/ Sur un plan politique : le libéralisme et le libre-échange s'imposent sur la période (exception des années 1930) et le protectionnisme d'avant
1914 est de toute façon relatif. La conscience que l'ouverture des économies est un facteur de modernisation et de puissance, progresse
(ralliement spectaculaire de De Gaulle à la CEE et connexions avec le plan Pinay-Rueff).
II/ Mais l'internationalisation n'est pas linéaire et n'est pas une véritable mondialisation...
A/ Sur la période, les flux révèlent une interdépendance croissante des économies.
1/ La multiplication des flux de marchandises, de services et de capitaux est spectaculaire et sert la croissance économique.
2/ Une transnationalisation croissante des entreprises avec l'émergence des firmes multinationales.
3/ Des interdépendances économiques croissantes, quelle que soit la conjoncture : en phase A de Kondratiev (“ Belle Époque ” avant 1914,
forte croissance de l'après 1945) ou en phase B (internationalisation de la crise de 1929 voire de celle de 1921).
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