Passerelle 1 et 2 2002 Concours Passerelle ESC
284 pages
Français

Passerelle 1 et 2 2002 Concours Passerelle ESC

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Concours du Supérieur Concours Passerelle ESC. Sujet de Passerelle 1 et 2 2002. Retrouvez le corrigé Passerelle 1 et 2 2002 sur Bankexam.fr.

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Publié le 13 juin 2007
Nombre de lectures 138
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

SYNTHÈSE

DE DOSSIER PROGRAMME, CONSEILS, BIBLIOGRAPHIE
Public concerné
Peuvent se présenter les candidats qui seront titulaires de leur diplôme au 1er novembre de l’année du concours : • Les candidats français ou étrangers ayant subi avec succès les épreuves organisées à la fin du premier cycle des universités françaises ou à la fin de la deuxième année des instituts d’études politiques. • Les candidats titulaires d’un diplôme universitaire de technologie ou d’un brevet de technicien supérieur. • Les candidats issus des classes préparatoires de mathématiques spéciales. • Les candidats titulaires d’un diplôme français sanctionnant un cycle d’études supérieures d’au moins deux ans post-baccalauréat, d’un titre homologué au niveau III ou d’un diplôme étranger reconnu comme équivalent. • Tous les candidats admis à se présenter en 2e année.

éthodologie

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Nature de l’épreuve
Il s’agit d’une épreuve qui fait appel à la réflexion, à l’esprit d’analyse du candidat et, surtout, à sa capacité à distinguer l’essentiel de l’accessoire. Les candidats reçoivent un dossier centré sur un problème donné, à caractère social, culturel, économique, comportant un certain nombre de documents sur le problème posé. Il convient, dans un bref délai, d’en extraire les informations qui paraissent essentielles, en vue de fournir une synthèse portant sur la compréhension du texte.

Conseils de préparation
a) Analyse des documents du dossier Le candidat doit procéder à la lecture et à l’analyse rigoureuse des documents, pris d’abord isolément, puis dans leur ensemble. La brièveté de l’épreuve n’autorise que deux lectures : – la première lecture doit permettre de découvrir le cadre du sujet et son contenu, d’effectuer la recherche initiale des idées fondamentales, des axes thématiques du dossier ; – la seconde lecture, plus rapide, doit aboutir à relever dans l’ensemble des documents, l’identité, l’opposition, la contradiction ou la complémentarité des idées fortes du dossier. b) Élaboration du plan Le plan doit traduire une démarche réfléchie du candidat sur les axes essentiels du dossier. Il ne doit pas être une succession neutre de titres ou une juxtaposition des documents du dossier.

Synthèse de dossier
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Le travail de synthèse doit donc être construit à partir d’une idée générale. Le plan doit être clair, spécifique au sujet, expressif pour le lecteur, cohérent dans la progression et vis-à-vis du dossier. Il doit répondre avec précision et rigueur à la problématique d’enéthodologie semble du dossier, à partir des seules données de celui-ci. Il doit contenir des structures apparentes avec des titres et des sous-titres. c) Rédaction La rédaction peut être facilitée par l’exploitation ou la reproduction adroite, des meilleures expressions et phrases des textes. Le style doit être sobre, concis : les expressions vagues et passe-partout, ou empruntées au langage parlé, doivent être prohibées, ainsi que le style personnel. Les fautes de syntaxe et d’orthographe, l’irrespect des règles grammaticales et les impropriétés de langage pénaliseront les candidats. La synthèse ne doit pas dépasser trois pages manuscrites. Cela exige d’éliminer toute formule inutile. Il convient cependant de soigner les transitions. L’introduction ne doit pas dépasser huit à dix lignes. Il s’agit de présenter la nature du dossier et sa problématique. Parfois, une définition, ou la délimitation du sujet, peut s’avérer nécessaire, mais l’annonce du plan dans ses superstructures (parties) est indispensable en fin d’introduction. Le contenu de la synthèse doit être présenté de manière logique et cohérente : les idées, les démonstrations et illustrations doivent s’enchaîner de manière réelle et non artificielle. Au-delà même de son esprit d’analyse et de synthèse, le candidat doit projeter sa personnalité et son intelligence dans les choix qu’il opère entre les idées et les faits du dossier, dans la progression de sa démarche intellectuelle, dans l’articulation formelle d’une idée à l’autre, dans le choix et l’utilisation des illustrations mises au service des idées qu’il avance et qui traduisent perception et maîtrise du dossier. Pour cette épreuve, il est nécessaire que le candidat maîtrise bien son temps, aussi est-il suggéré le déroulement suivant : – lecture et analyse : 30 minutes, – élaboration du plan : 15 minutes, – rédaction de la synthèse et transcription sur la copie d’examen : 75 minutes. d) Critères d’évaluation Ils porteront sur les aspects suivants : – formulation d’un plan rigoureux, – pertinence de l’analyse et perception de l’essentiel, – clarté de la synthèse par une bonne maîtrise de la langue écrite.

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Synthèse de dossier
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SYNTHÈSE DE DOSSIER
Consignes
À partir des seuls documents ci-joints (présentés par ordre chronologique), tous les candidats doivent rédiger une note de synthèse de trois pages maximum. Il est rappelé que la synthèse doit mettre en évidence les idées essentielles du dossier, sans aucun ajout personnel, dans le cadre d’un plan aux structures apparentes (Première partie : Titre, A – Titre, B – Titre…) traduisant une démarche réfléchie sur l’ensemble des éléments du dossier. Chaque fois qu’un candidat, dans la synthèse, se réfère à un ou plusieurs documents du dossier, il lui est vivement recommandé de citer entre parenthèses le ou les numéros du ou des document(s) concerné(s) (ex : doc. 1, doc. 4). Aucun autre document n’est autorisé.

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Sujet Sur « Les incivilités »

Durée : 2 heures

Doc. 1 : « Les incivilités, défi à l’ordre social », Roché S., Projet, n° 238, 1994, p. 37-42 Doc. 2 : Insécurité et libertés, Roché S., Seuil, Paris, 1994, p. 20-29 Doc. 3 : « La police des incivilités », Damon J., Sociétal, 1997, p. 59-60 Doc. 4 : « Qui sont les “incivils” ? », Muchembled R., Société d’études et de documentation économiques industrielles et sociales (SEDEIS), n° 20, juin 1998, p. 51-52 Doc. 5 : « La théorie de la vitre cassée », Trementin, Lien social, n° 450, 16 juillet 1998, Paris, p. 5 Doc. 6 : « La tolérance zéro est-elle applicable en France ? », Roché S., Les Cahiers de la sécurité intérieure, n° 34, 1998, p. 220-226 Doc. 7 : « Quatre catégories d’incivilités. Face aux incivilités, comment reconquérir les espaces collectifs ? », Roché S., L’état de la France 1998-1999, Paris, p. 94 Doc. 8 : « La police de proximité va être expérimentée dans 59 villes et quartiers », Ceaux P., Le Monde, 27 avril 1999, p. 11 Doc. 9 : « Aux incivilités, répondre par les règles d’hospitalité », Roché S., Revue de la CFDT, avril 1999, Paris, p. 25-26 Doc. 10 : « Liberté, légalité, civilité » (extraits), Peyrat D., Gaz. Pal., 19 septembre 1999, p. 18-20

Synthèse de dossier
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Document 1
Les incivilités, défi à l’ordre social
Dans le débat sur l’insécurité – comprise comme remontée de la violence et augmentation de la peur – on a, jusqu’ici [1994], trop peu pris en considération un élément essentiel, les incivilités : murs souillés par les tags, vandalisme, vitres brisées, épaves de mobylettes ou voitures brûlées vieillissant au milieu des immeubles, boîtes aux lettres fracturées, menus larcins, etc. Certes, les incivilités ont été repérées par tous ceux qui se sont penchés sur les quartiers difficiles, les relations entre ethnies, ainsi que sur le sentiment d’insécurité. Mais en France, au contraire de ce qui se passe Outre-Atlantique, leur caractère central n’a guère été souligné et conceptualisé. (…) Ces incivilités représentent des atteintes à l’ordre public ordinaire, pas nécessairement tel que le définissent les pouvoirs publics, mais tel qu’on le construit dans la vie quotidienne. J’ai proposé de les définir comme des menaces pesant sur les rituels sociaux à l’aide desquels chacun évalue l’innocuité de son rapport à autrui, sur les codes qu’il faut afficher pour que la confiance circule entre les individus. L’ordre public se loge dans le respect des interactions de civilité (politesse, déférence, respect d’autrui), dans la manière de négocier l’entrée en relation avec autrui, bref dans

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