Stratégie Internet n° 113 - mai 2007
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Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants.

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Publié le 07 juin 2012
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Langue Français

Extrait

Les plateformes d’achat-vente pour particuliers en France
Internet a fluidifié le marché de l’occasion. Deux plateformes d’intermé-diation, eBay et PriceMinister, figurent au Top 10 des sites de e-commerce les plus fréquentés. Par ailleurs, de plus en plus de vendeurs profession-nels investissent ce marché à forte audience.
nternet est devenu le circuit d’achat et de vente I le plus fréquemment utilisé pour les biens de seconde main. C’est ce que révèle une enquête réalisée par BVA en février 2007 pour les dépôts-venteTroc de L’Ile(1 000 interviewés). En 2006, le site d’enchèreeBayplateformes, les d’intermédiation à prix fixe (PriceMinister, 2xMoinsCher…) et les quelques e-marchands de produits neufs qui ont ajouté des articles d’occa-sions à leur offre (Amazon,Alapage…) ont ainsi drainé 43 % des ventes et 53 % des achats d’objets de seconde main (hors voitures et vêtements). Le marché de l’occasion sur Internet pèserait entre 1,5 et 3 milliards d’euros en 2006 (selon l’étendue des catégories de produits prises en considération et la part des petites annonces).
Les produits culturels et high-tech en tête des ventes Tous canaux confondus, les biens les plus vendus par les Français interrogés par BVA sont les pro-duits culturels (28 % des répondants), le matériel hi-fi (28 %), le mobilier contemporain (23 %), l’électroménager (22 %) et l’informatique (22 %). Sur la Toile aussi les produits culturels occupent la première place. ChezPriceMinister, ils représen-tent la moitié du volume d’affaires, en premier lieu les DVD et jeux vidéo, puis les livres et la musique. Mais les produits high-tech (mobiles, appareils numériques…) sont en forte croissante, du fait
L’audience des sites
Nb de visiteurs uniques Croissance Moyenne mensuelle 2006/2007 janv-fév-Mars 2007 eBay 9 333 000 +37 % PriceMinister 4 012 000 +19 % 2xMoinsCher * 1 423 000 +33 % Source : Médiamétrie//NetRatings - Panel Nielsen//NetRatings France - Domicile et travail - Données Brand - ( * Channel) Copyright Médiamétrie//NetRatings Tous droits réservés.
qu’ils sont renouvelés de plus en plus rapidement. Ces derniers représentent ainsi 30 % du volume d’affaires dePriceMinister.
Les e-marchands intègrent l’occasion à leur offre Face à l’intérêt des internautes pour les produits d’occasion, en particulier pour les produits cultu-rels,AmazonetAlapageproposent, en complé-ment de leur offre, un service d’achat-vente de produits d’occasion. Cette offre permet de propo-ser une alternative tarifaire, d’accroître la gamme de produits, de créer de l’animation autour du site et d’augmenter ainsi la récurrence des visites. Pour que les internautes achètent plus facilement des produits neufs sur son site,Alapagea mis en place un système de rétribution qui supprime les frais de vente du vendeur lorsque celui-ci accepte qu’Alapagelui reverse le montant de sa vente en bons d’achat.Rue du Commerceprévoit lui aussi de développer son activité CtoC en complément de la vente de produits neufs. Le marchand a aussi lancé un service de petites annonces gratuites.
De plus en plus de vendeurs professionnels Sur le marché de l’occasion, la proportion d’ache-teurs est environ trois fois plus élevée que celle des vendeurs. Pour accroître leur portefeuille de ven-deurs, les sites font des efforts pour convertir les acheteurs particuliers en vendeurs.eBayet PriceMinisteront ainsi mené une action de vulga-risation sur la méthodologie de vente en ligne, en partenariat avecLa Poste. Toutefois, les vendeurs professionnels représen-tent une part croissante des ventes des plate-formes d’intermédiation, avec des produits d’occa-sion et des produits neufs déstockés.eBaycomp-tait ainsi plus de 15 000 vendeurs professionnels en France début 2006. On distingue parmi eux des vendeurs qui vivent exclusivement de leurs ventes,
N°113
Mai 2007
SOMMAIRE
Enquête Les internautes et les services contributifs
Etude de cas Finaref et Monabanq, pionniers de la signature électronique
Focus L'affichage interactif via bluetooth
Chiffres Les jeunes français et Internet Tableau de bord
Juridique Distribution sélective et vente par Internet A lire... / Carnet
P. 3
P. 4
P. 5
P. 6
P. 7
ActualitéP. 8 FAI, Finance, Médias, Télécoms, e-Commerce : l’essentiel des informations sur le Net Evénements
Une publication B enchmark Intelligent group Management
Stratégie Internet n° 113 - Mai 2007
1
Le marché des biens de seconde main Selon BVA, un Français sur trois a déjà acheté un objet de seconde main et 18 % en ont vendu un au cours des 12 derniers mois (enquête réalisée en février 2007 auprès de 1 000 individus, pour le compte du réseau de dépôts-vente Troc de L’Ile). Le marché de l’occasion, hors voitures et vêtements, est estimé à 6 milliards d’euros pour l’année 2006. Le panier moyen est évalué à 415 euros pour un acheteur, et à 297 euros pour un vendeur.
Un nouveau canal de vente pour les acteurs offline Avec le site Toutcash.com, Cash Converters a intégré le canal Internet à son réseau de distribution. Les pro-duits d’occasion que les magasins rachètent aux particuliers sont mis en vente en boutique et sur le site. L’enseigne souhaite ainsi accroître ses ventes de 15 % grâce au Net. Troc de l’Ile prévoit de rendre mar-chand son site Troc.com fin 2007.
Les produits les plus ven-dus via eBay (monde) La valeur annualisée en milliards de er dollars (sur la base du 1 trimestre 2007) des marchandises échangées dans le monde sur eBay : ∙ eBay Motors : $16,5 billion ; ∙ Consumer Electronics : $4,9 billion ; ∙ Clothing & Accessories : $4,5 billion ; ∙ Computers : $4 billion ; ∙ Home & Garden : $3,6 billion ; ∙ Books/Music/Movies : $3,1 billion ; ∙ Collectibles : $2,7 billion ; ∙ Sports : $2,6 billion ; ∙ Business & Industrial : $2,2 billion ; ∙ Toys : $2,1 billion ; ∙ Jewelry & Watches : $2 billion ; ∙ Cameras & Photo : $1,5 billion ; ∙ Antiques & Art : $1,4 billion ; ∙ Coins & Stamps : 1,3 billion.
stratégie internet Informations et conseils pour dirigeants d’entreprises
En couverture
des TPE, pour lesquelles le site représente un canal complémentaire de distribution, ainsi que quelques grandes enseignes. C’est notamment le cas du marchand high-techPixmaniaqui a ouvert sa boutique sur les sites français, allemand, espa-gnol et italien d’eBay.Pixmaniaécoule ainsi une partie de ses articles retournés par ses clients à cause de défauts mineurs.eBaysert également à écouler des produits reconditionnés de marques, commeHewlett-Packard. Pour enrichir la gamme de produits en vente, les sites ont mis en place des équipes commerciales chargées de démarcher les vendeurs profession-nels. ChezPriceMinister, les professionnels repré-sentent 50 % de l’offre du site et 40 % des ventes, et les produits neufs représentent 30 % de l’offre. 2xMoinsChercompte quant à lui près de 3 000 vendeurs professionnels.
Les facteurs clés de succès des plateformes d’intermédiation Selon Médiamétrie//NetRatings, 37 % des inter-nautes se sont rendus sureBayau cours du der-nier trimestre 2006. Le nombre de membres ins-crits sur ces sites (actifs et inactifs) est de 5,9 mil-lions surPriceMinisteret 1,2 million sur 2xMoinsCher. Plusieurs facteurs expliquent ce succès : - L’exhaustivité de l’offre:eBay,PriceMinisteret 2xMoinsCheront fluidifié le marché de l’occasion en proposant une offre très large de produits, et ce grâce à l’absence de contraintes de stockage. Plus de 10 millions de produits sont en vente sur ces sites qui tendent à élargir leurs services à toutes les catégories de produits, devenant ainsi de véritables généralistes. - Le prix: la mise en concurrence d’une large offre permet généralement aux acheteurs de bénéficier de prix attractifs. - La garantie d’un tiers de confiance: la confiance des acheteurs et des vendeurs est la clé de voûte du modèle d’intermédiation dePriceMinisteret de2xMoinsCher.Ces derniers se positionnent comme tiers de confiance entre le vendeur et l’acheteur en conservant le paiement de l’ache-teur jusqu’à ce que celui-ci signale avoir bien reçu le produit. SureBayen revanche,l’acheteur paye directement le vendeur. En cas de perte du colis, les indemnisations varient de 150 à 500 euros
selon les sites et le mode de transaction souscrit. L’affichage des notes et des commentaires que les acheteurs déposent sur les fiches d’identification des vendeurs, participe également à la mise en confiance des acheteurs. - La mise en vente gratuiteaccroître le: pour nombre de vendeurs sur leur site,PriceMinisteret 2xMoinsCherne perçoivent pas de frais de mise en ligne des annonces. - Des services innovants: pour renouveler la satis-faction de leurs clients et se démarquer de la concurrence, les sites proposent régulièrement de nouveaux services.2xMoinsChera signé un par-tenariat avecMondial Relaypour permettre à ses membres d’utiliser ses points relais pour livrer leurs colis.PriceMinisterpropose un service de “Vente rapide” dédié aux produits culturels. En saisissant le code barre de son produit, le vendeur accède automatiquement au descriptif complet de l’article. Ce système qui facilite la saisie des annonces permet de les homogénéiser pour une meilleure comparaison des produits par les ache-teurs. Par ailleurs, dans le prolongement d’eBay avecSkype,PriceMinistera établi un partenariat avecWengopour développer de nouveaux ser-vices intégrant la voix et la visiophonie.
Le rapprochement avec l’univers des petites annonces Les commissions perçues sur les ventes consti-tuent la principale source de revenus des sites. Les revenus secondaires varient d’un acteur à l’autre : les frais d’inscription, de mise en ligne et les options de ventes (eBay), le dépôt de petites annonces (PriceMinisterpour les professionnels uniquement) et la publicité sur les sites (2xMoinsCher,PriceMinisterdiversifier). Pour ses revenus,PriceMinistera ainsi lancé un service de petites annonces automobiles. L’audience per-met de générer des revenus publicitaires, et le site perçoit des frais de dépôt d’annonces (pour les professionnels).PriceMinistera renforcé son offre automobile en rachetant le spécialiste des petites annonces automobilesMixad/321Auto. La publicité représente désormais 20 % du chiffre d’affaires de la nouvelle entité. Après l’automobile, PriceMinistera investi les petites annonces immobilières en ligne, en rachetant le groupeA Vendre A Louer.
Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants d’entreprise (direction générale, direction de la communication, direction marketing, direc-tion commerciale, direction des systèmes d’information...)
Edité parBenchmark Group,www.strategie-internet.com, 69/71 Avenue Pierre Grenier 92517 Boulogne-Billancourt. Téléphone : 01 47 79 50 00 - Fax : 01 47 79 50 01. PDG/directeur de la publication : Corinne Delaporte.XavierStéphane Loire (benchsi@benchmark.fr), Rédaction : Fiquemo, Marc Mironneau, Julie Marétheu, Gilles Blanc, Francine Ma et Nicolas Garmy. Flashage/impression : Indica, Colombes (92), 01 47 82 32 32. Dépôt légal : Mai 2007 ; ISSN : 1270-9301. Prix du numéro : 49 euros. Prix de l’abonnement annuel (10 numéros : France 460 euros / Etranger 490 euros). Copyright :toute reproduction même partielle, par quelque procédé que ce soit, du contenu de la revue, est interdite par la loi du 11/3/1957 sans l’autorisation écrite préalable de la direction de la revue. © Benchmark Group.
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Stratégie Internet n° 113 - Mai 2007
La parole aux clients Des marques laissent leurs clients s’exprimer sur leur site Web ou leur blog. Aux yeux des consom-mateurs, cela a plutôt un impact positif sur l’ima-ge de la marque. En effet, 80 % des internautes interrogés pensent que c’est “une bonne façon de créer de la connivence”, et 71 % sont d’avis que c’est “une marque de transparence et de sérieux”. Mais pour être crédibles auprès des internautes, les marques doivent afficher claire-ment les règles du jeu et prouver leur transpa-rence. Ce n’est qu’à cette condition qu’elles pour-ront s’autoriser une certaine censure à l’égard des internautes qui tiennent des propos désobli-geants à leur encontre, ou sur leurs produits.
36 %
Les internautes et les nouvelles interfaces En matière d’ergonomie, les utilisateurs attendent des proces-sus transactionnels plus simples et plus fluides, en particulier sur les formulaires. Ils font aussi preuve d’un fort intérêt pour les interfaces permettant de personnaliser facilement une page d’accueil de site. Quant à la vidéo, si elle permet d’enrichir visuellement et graphiquement les sites, elle doit cependant être utilisée avec modération pour ne pas pénaliser l’accès et la lisibilité des sites.
78 %
41 %
29 %
"Quels aspects du phénomène contributif dans son ensemble vous paraît le plus intéressant ?"
Stratégie Internet n° 113 - Mai 2007
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Les internautes et les services contributifs
Blogs, avis de consomma-teurs… une enquête de Benchmark Group révèle le point de vue des internautes.
Ce n'est pas à une marque de faire celà, ces avis doi-vent être déposés sur des sites neutres ou spécialisés
C'est une marque de transparence et de sérieux
C'est trompeur, les avis sont sélectionnés
C'est dangereux pour son image Plutôt d'accord
Les services de mise en relation
9 %
Source : Benchmark Group – mars 2007 – 578 internautres
8 %
41 %
15 %
26 %
Les blogs ou pages Myspace
59 %
64 %
22 %
Plutôt pas
71 %
Le partage de photos, de vidéos
Les sites d'informations contributives
Le partage d'avis entre consommateurs
"D'une marque qui laisse ses clients s'exprimer sur son site Web ou son blog, vous diriez que … ?" C'est une bonne façon de créér de la connivence80 %20 % avec ses consommateurs
enchmark Group a interrogé 578 internautes B en mars 2007 pour connaître leur opinion sur le phénomène contributif. Les internautes et les blogs Selon l’Observatoire des Usages Internet de Médiamétrie, près d’un internaute sur trois a consulté un blog au cours du dernier mois (au quatrième trimestre 2006). Et 17,5 % d’entre eux ont écrit un commentaire sur un blog. Mais quelle est l’opinion des internautes sur les blogs ? Les résultats de l’enquête en ligne réali-sée par Benchmark Group montrent que la moi-tié de l’ensemble des internautes qui consultent des blogs (régulièrement ou occasionnellement) les apprécient tout d’abord parce qu’ils sont spécialisés dans un domaine très particulier (et non pas par défiance à l’égard des médias tradi-tionnels). Les lecteurs assidus de blogs sont particulière-ment sensibles au caractère exclusif de l’infor-mation disponible sur les blogs (42 % des lec-teurs assidus contre 20 % pour les lecteurs occa-sionnels). De leur côté, les internautes qui consultent occasionnellement des blogs s’inté-ressent davantage aux espaces de débats que constituent ces plateformes, grâce au système de commentaires (26 % des lecteurs occasionnels de blogs, et 30 % des lecteurs assidus).
L’impact des avis de consommateurs Les consommateurs trouvent sur Internet un espace idéal pour faire part de leurs méconten-tements. Or, ces commentaires ont un vrai pou-voir de prescription. Ainsi, 65 % des internautes interrogés affirment avoir déjà été dissuadés d’acheter chez un distributeur après avoir lu un avis de consommateurs négatif (23 % d’entre eux affirment l’avoir “souvent” été). Et 77 % des répondants ont déjà été dissuadés d’acheter un produit pour les mêmes raisons (23 % d’entre eux l’ont “souvent” été). Mais les consommateurs peuvent aussi être de vrais alliés pour une marque ou un distributeur, car beaucoup d’entre eux aiment partager leurs coups de cœur. Ainsi, 67 % des répondants ont déjà été persuadés d’acheter chez un distribu-teur par un avis de consommateurs (16 % d’entre eux l’ont “souvent” été), et 65 % d’entre eux ont été persuadés d’acheter un produit pour les mêmes raisons (18 % l’ont “souvent” été) .
Enquête
Sécurité, conformité juridique et ergonomie Sécurité, conformité juridique et ergonomie sont les points clés de la signature électronique. La sécurité des données, des flux et de l’hébergement doit être maxi-male. Sur le plan juridique, la solution doit être capable de stoc-ker la preuve de la signature pour pouvoir la présenter à un tribunal en cas de nécessité. Côté client, le procédé de signature électro-nique doit être facile à utiliser. Il est ainsi préférable qu’il ne nécessite aucun déploiement sur le poste de l’internaute (installa-tion de logiciel…). La simplicité d’utilisation permet par ailleurs l’économie d’un service d’assis-tance en ligne. La solution de signature électronique doit enfin pouvoir s’intégrer facilement au site de l’organisme bancaire.
Le coût de la signature électronique La dématérialisation des contrats financiers a un coût, mais il est en partie compensée par la suppres-sion d’une partie des dépenses de fonctionnement (frais postaux, traitements des contrats papier…). Par ailleurs, cet inves-tissement s’avère souvent néces-saire pour répondre à la demande des clients, à plus forte raison pour des établissements spéciali-sés dans la vente de services à distance. Pour un établissement bancaire, l’abonnement annuel à un service de signature électronique varie considérablement en fonction de la taille de l’établissement (entre 20 000 et 100 000 euros). S’ajoute à cela les coûts de transaction, avec des tarifs qui varient selon le volume de contrats signés dans l’année (de quelques euros à moins d’un euro par transaction).
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Stratégie Internet n° 113 - Mai 2007
Etude de cas
Finaref et Monabanq, pionniers de la signature électronique
Le spécialiste du crédit à dis-tance et la banque en ligne ont pris une longueur d’avance dans la dématérialisation des contrats financiers.
e droit français reconnaît à la signature élec-L tronique la même valeur et la même force probante que la signature manuscrite. Pour les établissements financiers, la signature électro-nique doit permettre de fluidifier les échanges avec leurs clients, évitant ainsi les délais du cir-cuit physique. Cependant, toute ouverture de compte pour un nouveau client doit toujours faire l’objet d’un contrat papier signé. Selon la sociétéKeynectisspécialisée dans les services de certification électronique, plus d’une dizaine de milliers de contrats financiers ont été conclus à l’aide d’un procédé de signature élec-tronique en France en 2006. Et plus d’une cen-taine de milliers sont attendues d’ici la fin de l’année 2007. D’avril à décembre 2006,Finarefa ainsi enregistré 2 000 signatures électroniques pour des contrats d’assurance emprunteurs ou de cartes Visa. FinarefetMonabanqont été les premiers acteurs bancaires à proposer la signature élec-tronique à leurs clients. Cependant, plus d’une dizaine d’établissements expérimentent le pro-cédé auprès d’une partie de leur clientèle. L’objectif des ces pilotes est de pouvoir acquérir une expérience suffisante et une satisfaction significative des clients avant un lancement à grande échelle. L’expérience acquise parFinaref en matière de signature électronique devrait ainsi bénéficier à l’ensemble dugroupe Crédit Agricole.FinarefetMonabanqont tous deux adopté la solutionK.WebsigndeKeynectis.
Finaref Depuis avril 2006,Finarefpropose à ses clients de signer les avenants de contrats avec une cer-tification électronique. Ce service ne concerne encore que les produits complémentaires comme la souscription d’une carte bancaire ou d’une assurance sur un compte existant. Pour cela, le client doit se connecter sur le site Finaref.fr et s’identifier (numéro de contrat et code personnel). Il peut alors imprimer et ren-voyer son contrat par courrier, ou bien le signer électroniquement. Le client qui choisit la signa-
ture électronique doit s’identifier à nouveau. Il obtient alors un certificat électronique, dispo-nible seulement quelques minutes en ligne. L’opération est horodatée, chiffrée et transmise aux serveurs sécurisés du prestataireKeynectis. Un certificat est ensuite transféré dans un coffre-fort électronique hébergé par la société CDC Arkhinéo, filiale de laCaisse des Dépôts et Consignations. L’objectif deFinarefest de pouvoir étendre ce service aux offres préalables de crédits d’ici la fin de l’année 2007. Mais cela implique de pou-voir prendre en charge la gestion en ligne de pièces justificatives, telles que la pièce d’identité, un RIB, ou une fiche de salaire.
Monabanq La banque à distanceMonabanq(ex-Banque Covefi) compte plus de 200 000 clients actifs. Le site propose de nouveaux services interactifs depuis mars 2007 : des entretiens en visioconfé-rence avec son conseiller bancaire via Skype (jusqu’à 22h00 en semaine), la possibilité de conserver ses documents importants dans un coffre numérique et la signature électronique. La signature électronique est réservée aux clients qui ont déjà un compte. Ceux-ci peuvent ouvrir un livret bancaire sans avoir à envoyer aucun document papier, le contrat électronique remplaçant le contrat papier. Grâce à la signature électronique, la banque a aussi dématérialisé les demandes d’augmentation de réserve de crédit de ses clients. Les clients de la banque en ligne peuvent par ailleurs envoyer leurs pièces justifi-catives (bulletins de salaire, RIB…) via Internet en les scannant. En mars 2007, le site Monabanq.com a enregistré 626 000 visiteurs uniques.
Finaref.fr Audience mensuelle moyenne du site en 2006 : 1,5 million de visiteurs uniques 17 % des demandes de prêts sont effectuées en ligne via Internet 34 % des contacts clients sont effectués via Internet 20 % de la production de crédit est réalisée via Internet Le canal Internet génère chaque jour plus de 1 000 e-mails de clients Le Web est le troisième canal de relation client de Finaref derrière le téléphone et le courrier papier Source : Finaref, 2006
Focus
L’affichage interactif via bluetooth
Les panneaux publicitairesWarner Bros), les salons d’exposition (HSBC, urbains deviennent des médiasNissan) ou les cafés (Coca-Cola)… interactifs. Via bluetooth, lesInformer les prospects :L’affichage sur mobile annonceurs peuvent désormaisvia bluetooth ne nécessite l’installation d’aucun communiquer sur le mobile deslogiciel. Mais le nombre d’utilisateurs de mobiles prospects situés à proximité.qui activent en permanence leur fonction blue-tooth est encore réduit. Il est donc important e mobilier urbain peut désormais distribuer d’avertir les prospects qu’ils peuvent télécharger L des flux d’information en temps réel sur le des contenus sur leur mobile en activant leur téléphone mobile des passants. Benchmark bluetooth, via des messages explicites sur les Group s’est intéressé aux opportunités de l’affi- affiches (vitrines, abribus…), ou par le biais des chage interactif sur mobile, avec Emmanuel de agents d’accueil présents sur les stands des salons Saint-Bon, directeur associé de Watisit-Publicis ou en boutique. En outre, l’activation de la fonc-Dialog. tion bluetooth n’étant pas encore évidente pour Les boîtiers bluetooth qui équipent les supports tous, il est préférable d’afficher les explications d’affichage permettent de diffuser tous types de pour télécharger le contenu proposé. contenus multimédias (image, musique, vidéo,Les contenus à télécharger :Le téléchargement jeu, application) sur les mobiles des prospects via bluetooth ne coûte rien au consommateur. dans un rayon de 10 à 15 mètres, en fonction de la Cependant, les opérations menées montrent que puissance du téléphone. L’utilisateur doit activer le prospect ne réagira qu’à condition que le la connectivité bluetooth de son téléphone por- contenu lui soit d’un réel intérêt. Beaucoup de table en mode “recherche” et sélectionner le péri- marques ont choisi d’offrir des vidéos (Nissan, phérique détecté souhaité. La fonctionnalitéSephora,Nike,Coca-Cola,Warner Bros…) ou bluetooth du portable doit être définie sur des Gifs animés (Renault,HSBCannon-). Les “visible” afin que celui-ci puisse être détecté. A ceurs peuvent par ailleurs privilégier des conte-partir de ce moment, s’établit une liaison entre le nus susceptibles d’être transmis à des tiers de boîtier et l’utilisateur, et ce dernier peut téléchar- manière virale. Ainsi, selonCBS Outdoor, un ger le contenu désiré. Selon la sociétéKameleoncontenu téléchargé par un prospect générerait en spécialisée dans les nouveaux médias interactifs moyenne 5 à 8 contacts délivrés. sur mobile, 30 % à 50 % des prospects qui reçoi- Les opérations menées avec des bons de réduc-vent un signal sur leur mobile les invitant à télé- tion ou d’achat donnent également de bons résul-charger un contenu acceptent le téléchargement. tats, en particulier lorsque le prospect peut béné-Ces dispositifs peuvent être utilisés en tous lieux : ficier de son gain immédiatement dans un point dans la rue sur des vitrines fixes, déroulantes ou de vente situé à proximité. Les supermarchés des abribus comme l’a fait la marqueNike, sur lesChampionont opté pour un jeu interactif où tous panneaux dans les gares (Nissan,Champion) ou lesEn quatre jours, les participants gagnaient. les aéroports. L’affichage interactif via bluetooth affiches de l’enseigne présentes dans deux gares est également intéressant pour les marques qui parisiennes ont généré 6 500 téléchargements. disposent d’un réseau de distribution Pour recevoir leur bon d’achat de 5 euros, les (Quicksilver,Sephora,Renaultjoueurs devaient ensuite s’identifier sur le site), ainsi que dans les galeries marchandes (L’Oréal/Garnierdédié à l’opération., Internet Exemples de campagnes d’affichage interactif via bluetooth Annonceur Promotion Lieu/Date Régie/Partenaire Contenus proposés Nb de contenus téléchargés/reçus Sephora Parfum Magasin des Champs Mobilevent 1 vidéo du parfum 6 000 Calvin Klein Elysées / mars 2007 Kameleon L’adresse du site Web Nissan Modèle Qaishqai Salon du Mondial TF1 1 vidéo + 1 image 28 000 de l'Automobile / 2006 Kameleon Quicksilver Evènementiel surf Magasins Quicksilver Kameleon Vidéos et photos de 4 200 / mois et Orange Quicksilver Printemps-été 2006 compétitions Warner Bros Film “Happy Feet” 110 points en France Clear Channel BO du film en vidéo 73 293 décembre 2006 Kameleon et images du film en une semaine Sources : Kameleon
Les outils de mesure Les agences en charge de ce type d’opérations peuvent déterminer avec précision le nombre de télé-chargements effectués, grâce à la connexion Internet des boîtiers sous Wifi ou GPRS. Ces rapports d’activité permettent de connaître le nombre de mobiles ayant reçu puis accepté le message ainsi que le jour et l’heure de réception. L’identifiant bluetooth de chaque appareil mobile permet en outre de mesurer l’heure et le lieu de chaque téléchargement. En revanche, aucune donnée per-sonnelle n’est enregistrée.
JCDecaux, Clear Channel et CBS Outdoor Après une phase d’expérimenta-tion, les régies de communication extérieure (JCDecaux, Clear Channel et CBS Outdoor/ex Viacom) ont désormais intégré ce type de communication à leur offre commerciale. JCDecaux pro-pose notamment à Paris un réseau interactif de 54 vitrines commercialisé en tranches horaires. Les annonceurs tentés par les supports interactifs pro-viennent de secteurs de plus en plus variés (musique, cinéma, automobile, mode, parfums...).
Séminaire Marketing mobile 27 juin 2007 www.benchmark.fr
Stratégie Internet n° 113 - Mai 2007
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France, Etats-Unis, Europe : Indicateurs clés de l’Internet
Nb d’internautes (en millions) % de la population Marché du e-commerce B to C (en milliards d’euros, en 2006) Nb de cyberconsommateurs (en millions, en 2006) % d’internautes ayant acheté en ligne (en 2006) Marché de l’e-Pub (en milliards d’euros, en 2006) Part du Web dans les investissements publicitaires (en 2006)
e-Pub : Baromètre AdNetTrack-JDN Nombre de créations diffusées par les 200 premiers annonceurs plurimédias Mars 2007 3 934 Février 2007 3 035 Janvier 2007 3 156 Décembre 2006 4 702 Octobre 2006 4 194 Juillet 2006 3 175 Mai 2006 3 982 Mars 2006 3 182
Les jeunes et le commerce en ligne Selon les résultats de l'étude réalisée par Novatris//Harris Interactive, 64 % des jeunes français de 15-24 ans recherchent des informations sur le Web avant d’effectuer un achat (contre 73 % pour les 25 ans et plus). Par ailleurs, 52 % des 15-24 ans interrogés ont acheté sur Internet au cours des 6 derniers mois (contre 62 % pour les 25 ans et plus).
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Stratégie Internet n° 113 - Mai 2007
Chiffres
Tableau de bord
France 30 57 % 9 17 62 % 2,2 10 %
Etats-Unis 182 70 %
Sources : Benchmark Group, comScore NetWorks, Forrester Research, IAB, Internet World Stats, Médiamétrie, Nielsen NetRatings, TNS Media Intelligence.
Profil des internautes français Part dans l’ensemble Part dans de la population la population française internaute Europe (UE) Hommes 48 % 52 % 250 Femmes 52 % 48 % 53 % 11-15 ans 7 % 10 % 16-24 ans 13 % 19 % 25-34 ans 15 % 20 % 35-49 ans 25 % 29 % 50-64 ans 21 % 19 % 65 ans et plus 19 % 4 % CSP + 21 % 33 % CSP - 30 % 29 % Retraités 22 % 7 % Etudiants 10 % 17 % Autres inactifs 17 % 14 % ème Source : Médiamétrie - Observatoire des Usages Internet - 3 trimestre 2006 - Copyright Médiamétrie - Tous droits réservés Usages des internautes Home panel Mediametrie//NetRatings en Avril 2007 France Etats-Unis ( Applications Internet Inclues ) Nombre de sessions par mois 41 35 Nombre d’heures passées par mois sur le PC 35 : 51 33 : 53 Nombre de domaines visités par mois 85 64 Temps consacré par page en secondes 41 48
Chiffres Les jeunes français et Internet
Communication, divertissement, expression personnelle… une étude de Novatris//Harris Interactive relève les usages pré-férés des 15-24 ans sur le Web.
es résultats de l’étude de l’observatoire euro-L péen NetObserver réalisée par Novatris//Harris Interactive de septembre à décembre 2006 montrent tout d’abord que les jeunes passent plus de temps que leurs aînés sur le Web (49 % y passent plus de deux heures par jour, contre 37 % pour les plus de 25 ans). Qu’il s’agisse de communiquer avec d’autres internautes en direct (via messagerie instantanée, logiciel de téléphonie sur Internet, Chats) ou en différé (via des forums ou des blogs), les 15-24 ans sont plus nombreux à le faire que les plus de 25 ans. L’usage des messageries instantanées (MSN ou Yahoo Messenger…) est le moyen de commu-niquer le plus répandu chez les 15-24 ans (75 % d’entre eux les utilisent contre 44 % pour les plus de 25 ans). Viennent ensuite la téléphonie via Internet sur Skype ou Messenger… (29 % des 15-24 ans), les forums de discussion (29 %) ou les Chats (23 %). Par ailleurs, 27 % d’entre eux ont déjà déposé un commentaire sur un blog, ce
qui représente la plus forte moyenne en Europe. En tête des divertissements en ligne, la consulta-tion de blogs ou de sites communautaires est pra-tiquée par 46 % des jeunes français, devant la radio et les jeux, ce qui représente la moyenne la plus élevée en Europe. Les jeunes français se dis-tinguent également en ce qui concerne la tenue d’un blog ou d’une page personnelle. Divertissement et expression personnelle 15-24 ans 25 ans et + Consulter des blogs / 46 % 17 % sites communautaires Ecouter la radio en ligne 39 % 29 % Jouer à des jeux vidéo en ligne 32 % 17 % Tenir un blog, une page personnelle 26 % 10 % Utiliser un service de podcasting 19 % 10 % Niveau d'utilité perçue du Web 2.0 15-24 ans 25 ans et + Publication/échange d'informations 81 % 67 % (texte, audio, vidéo) dans une communauté Personnalisation de pages d'accueil de site, 68 % 54 % blogs ou de page perso Contribution au contenu de sites 55 % 45 % collaboratifs ou “wikis” Actualisation automatique des 66 % 60 % informations via des flux RSS Source : Novatris//Harris Interactive - NetObserver Europe, Décembre 2006 - Echantillon de 210 000 internautes européens
A LIRE
La webcréativité H. SAMIER, V. SANDOVAL
Editions Hermès-Lavoisier, 244 pages, 55 euros.
Développer un site web D. DAVID Editions Ellipses, 366 pages, 35 euros.
CSS E. MEYER Donnez plus de place au CSS dans la conception de vos sites Web ! Editions Campus Press, 260 pages, 25 euros.
Développer pour le Web 2.0 E. VANDERVLIST, D. AYERS, E. BRUCHEZ, J. FAWCETT ETA. VERNET Editions First Interactive, 530 pages, 29 euros.
Internet L. BÉCALSÉRI Maîtrisez Internet de A à Z avec Windows Vista ! Editions Micro Application, 510 pages, 15 euros.
En bref
LESFAQ DU JURISTE
Distribution sélective et vente par Internet a société éditrice du site Club-prive.fr a été condamnée par le L Tribunal de commerce de Paris pour concurrence déloyale et para-sitisme du fait de la revente, hors du réseau de distribution sélective, de parfums Lolita Lempicka (15 février 2007). Les réseaux de distribution sélective se caractérisent par l’interdiction faite aux distributeurs agréés de revendre des produits à un revendeur non agréé. Indépendamment de la question de la légalité d’un système de distribution sélective au regard du droit de la concurrence, la vente de produits relevant d’un système de distribution sélective n’est pas illé-gale. En effet, les accords passés entre producteurs et distributeurs ne produisent d’effets qu’entre eux. Ils ne sont donc pas opposables aux revendeurs hors réseau. Ainsi, selon la Cour de cassation, “le seul fait pour un distributeur non agréé d’avoir commercialisé des produits fai-sant l’objet d’un réseau de distribution sélective ne constitue pas un acte de concurrence déloyale, dès lors que l’irrégularité de leur acquisition n’est pas établie” (Cass. Com. 13 déc. 1988). Toutefois, l’article L. 442-6 I 6 du Code de commerce dispose que la par-ticipation directe ou indirecte “à la violation de l’interdiction de revente hors réseau faite au distributeur lié par un accord de distribution sélec-tive ou exclusive exempté au titre des règles applicables du droit de la concurrence” engage la responsabilité de l’auteur de la violation. Le Tribunal de commerce de Paris a ainsi reproché à l’éditeur du site Club-prive.fr d’avoir initialement refusé de révéler sa source d’approvision-nement, d’avoir commercialisé les parfums avec l’indication “cet article ne peut être revendu que par des distributeurs agréés Parfums Lolita Lempicka Paris”, et d’avoir reproduit dans ses bandes annonces un fla-con Lolita Lempicka. Le site marchand a ainsi été condamné à cesser sous astreinte la vente des produits litigieux, et à publier la décision du tribunal sur son site Web et dans trois insertions dans des magazines.
Philippe Ballet, Avocat Cabinet Alain Bensoussan Selas, www.alain-bensoussan.com
PROFILS eBay Europe Gregory Bouttéest nommé vice-president Europe de eBay, hors Allemagne et Royaume-Uni.
AOL France Virginie Ducrotest nommée directrice des contenus, produits et pro-grammes. Laurence Bretaccède au poste de directrice mar-keting et communication. Martin Coppetest nommé directeur du déve-loppement. Frédéric Darutyest nommé directeur commer-cial.
Expedia.fr Lydie Ngo Umaccède au poste de directrice de la production et du dévelop-pement du voyagiste.
Groupe M6 Nicolas Berloty, direc-teur général du site mar-chand Mistergooddeal.com prend également la direc-tion générale de Home Shopping Service, la filiale du groupe M6 dédiée aux émissions de téléachat.
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Stratégie Internet n° 113 - Mai 2007
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