Bac Premiere 2011 S ES Francais Corrige commentaire
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Bac français 2011 série ES/S : sujet corrigé gratuit (commentaire) I. Sujet corrigé de la question Le travail ici proposé met en évidence les principaux éléments à faire apparaître dans les textes, cependant la question de corpus doit être rédigée dans un développement qui comporte une introduction de présentation, un paragraphe qui répond à la question de manière synthétique en confrontant les textes et une conclusion qui répond à la question posée. I – Vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points) : Quelles visions du peuple les trois extraits du corpus donnent-ils ? Introduction : Rapide présentation des trois textes + problématique contenue dans la question. Développement : Ces trois textes offrent une vision différente du peuple. Victor Hugo, dans le texte A, choisit de mettre en lumière un personnage précis qui, de plus, du fait qu’il s’agit d’un enfant ne doit pas laisser le lecteur indifférent. Il fait apparaître sa vivacité et son enthousiasme par des énumérations et des métaphores (« tourbillonnement », « mouche ») et montre en utilisant le discours direct que son action incessante s’accompagne d’une réflexion et d’une vivacité d’esprit. A travers lui, il fait partager le point de vue et les émotions du peuple qui se bat pour sa liberté (il s’agit ici de renverser la monarchie de juillet).

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BAC

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Publié le 23 décembre 2013
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Langue Français

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Bac français 2011 série ES/S : sujet corrigé gratuit (commentaire)
I. Sujet corrigé de la question
Le travail ici proposé met en évidence les principaux éléments à faire apparaître dans les textes, cependant la question de corpus doit être rédigée dans un développement qui comporte une introduction de présentation, un paragraphe qui répond à la question de manière synthétique en confrontant les textes et une conclusion qui répond à la question posée.
I – Vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points) : Quelles visions du peuple les trois extraits du corpus donnent-ils ?
Introduction: Rapide présentation des trois textes + problématique contenue dans la question.
Développement:
Ces trois textes offrent une vision différente du peuple. Victor Hugo, dans le texte A, choisit de mettre en lumière un personnage précis qui, de plus, du fait qu’il s’agit d’un enfant ne doit pas laisser le lecteur indifférent. Il fait apparaître sa vivacité et son enthousiasme par des énumérations et des métaphores (« tourbillonnement », « mouche ») et montre en utilisant le discours direct que son action incessante s’accompagne d’une réflexion et d’une vivacité d’esprit. A travers lui, il fait partager le point de vue et les émotions du peuple qui se bat pour sa liberté (il s’agit ici de renverser la monarchie de juillet). Il donne à voir également la foule dans sa diversité en évoquant l’attitude qu’a Gavroche avec des personnages de caractère (« flâneurs », « paresseux », « fatigués », « pensifs ») et de milieux sociaux différents (« étudiants », « ouvriers »). La volonté dont fait preuve Gavroche, qui se manifeste par ses actions et son mouvement incessant, crée une vision positive du peuple qui se bat pour une noble cause.
Dans le texte B, Flaubert propose une vision beaucoup plus critique du peuple qui est présenté comme une masse irréfléchie, incontrôlable et dangereuse. Cette vision est tout d’abord imposée par la description du peuple vue d’en haut (« Hussonnet et Frédéric se penchèrent sur la rampe » l. 1), et qui se voit réduit à n’être qu’un ensemble indifférencié (aucun personnage ne s’en détache comme chez Hugo). C’est pourquoi il est comparé à une « rivière » dans une métaphore. De plus, le point de vue des personnages, celui de Hussonnet en particulier, renforce cette impression que le peuple ne fait que céder à une impulsion destructrice, qu’elle ne défend pas d’idée mais se contente de saccager et d’avilir tout ce qu’il trouve de beau dans le palais des Tuileries. Il en parle avec dédain (« « Les héros ne sentent pas bon ! » » l. 12) et le critique de manière ironique (« « Voilà le peuple souverain ! » » l. 18). A travers le personnage du « prolétaire à barbe noire », le peuple est même ridiculisé et présenté comme n’étant fait que d’une association d’êtres égoïstes et vils (« « Pauvre vieux » » l. 23). La foule finit d’ailleurs par être réduite à la « canaille » (l.29).
Enfin, dans le texte C extrait de La Fortune des Rougon, Zola offre lui aussi une vision générale du peuple mais il le présente de manière positive, voir poétique. En effet, dans le portrait qui est fait de la foule, elle
apparait comme un tout. Sa puissance est soulignée par le fait que sa force se communique à la nature toute entière qui semble adhérer à son combat. Conclusion :ces trois textes évoquent le peuple de manière différente, tantôt comme une masse informe, sublime ou inquiétante, tantôt comme un ensemble d’êtres se battant côte à côte, unis par une noble cause. Si les trois auteurs ont choisi d’en faire un portait mélioratif ou péjoratif, ils en soulignent tous la puissance. II. Corrigé du commentaire
Vous traiterez ensuite, au choix, l’un des sujets suivants (16 points). Commentaire : Vous commenterez le texte C : La Fortune des Rougon d’Emile Zola.
Introduction: Présentation du texte, de la problématique et du plan.
I. Une foule sublimée
a) Une entrée en scène
Mise en avant de l’arrivée de la foule par valorisation positive : « élan superbe », « terriblement grandiose » et par contraste entre le calme qui précède l’apparition (« paix morte et glacée de l’horizon ») et le bruit assourdissant à son arrivée (« chants », « grande voix », «éclat assourdissant…»). Métaphore filée : route/ torrent, présente la foule comme puissante, impressionnante et qui ne peut être arrêtée.
b) Un flot humain que rien ne peut arrêter
Insistance sur l’impression que la foule est constituée d’hommes tellement nombreux qu’ils en deviennent innombrables et que l’ensemble qu’ils composent semble ne pas avoir de fin : figures d’amplification : hyperboles : « flots vivants qui semblaient ne pas devoir s’épuiser »/ « toujours (…) se montraient de nouvelles masses noires »/ « enflaient de plus en plus ». Insistance sur l’indétermination : la foule devient un être en elle-même, toute particularisation est exclue : « flots vivants », « masses noires », « tempête humaine », « petite armée ».
c) Un concert humain
Bientôt, la foule ne s’identifie plus qu’à un chant, elle s’efface au profit de la Marseillaise qui la résume et la représente.
Hyperbole : « La Marseillaise emplit le ciel »/ « à tous les coins de la vallée »/ « rugissement populaire ».
Expression du haut degré à travers valorisation : « géantes », « monstrueuses », « notes ardentes ».
Comparaison : « comme soufflée par des bouches géantes dans de monstrueuses trompettes ».
II. Une nature complice
a) Une nature personnifiée
La nature est présentée comme humaine alors même que les hommes se confondent en une seule « masse » : « la campagne endormie s’éveilla », « elle frissonna », « elle retentit jusqu’aux entrailles » (elle est donc composée de la même manière qu’un être vivant).
b) Quand l’homme et la nature ne forment plus qu’un
Le chant des hommes devient celui de la nature qui lui répond : « répétant par tous ses échos les notes ardentes du chant national ». La nature entière est alors personnifiée, des êtres se distinguent dans cet
ensemble que compose la campagne alors que les hommes continuent à n’être qu’un ensemble indistinct : énumération : « des bouts de l’horizon, des rochers lointains (…) des moindres broussailles ». La confusion est telle que le lecteur ne sait plus si la nature répond aux hommes où si elle est couverte d’hommes qui chantent : « comme couverts par un peuple invisible et innombrable acclamant les insurgés »/ « il n’y a avait pas un trou de ténèbres où des hommes cachés ne parussent reprendre chaque refrain avec uns colère plus haute ».
c) L’apothéose finale
L’émotion qui anime les hommes qui composent la foule est transmise à la nature elle-même : « La campagne (…) criait vengeance et liberté » (personnification).
Le chant atteint une telle puissance qu’il finit par devenir lui-même un phénomène naturel : « le rugissement populaire roula ainsi par ondes sonores (…) secouant jusqu’aux pierres du chemin.
Conclusion: Reprise du déroulement du commentaire + éventuel élargissement vers une problématique plus générale
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