Baccalauréat C Poitiers juin 1976
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Description

Niveau: Secondaire, Lycée
Durée : 4 heures [ Baccalauréat C Poitiers juin 1976 \ EXERCICE 1 L'ensemble référentiel est l'ensemble N? des entiers naturels non nuls ; x est un élé- ment deN?, différent de 1 ; p et q sont des éléments deN?. 1. Montrer que si d est un diviseur de p, alors xd ?1 est un diviseur de xp ?1. 2. Montrer que si d est le P.G.C.D. de p et de q , alors il existe m et n tels que mp?nq = d . Endéduire que sid est le P.G.C.D. de p et de q , onpeut trouverm etn vérifiant : ( xmp ?1)? (xnq ?1)xd = ( xd ?1 ) . 3. De l'égalité précédente, déduire que (xd ?1) est le P.G.C.D. de xmp ? 1 et de xnq ?1. EXERCICE 2 Le plan affine euclidien P est rapporté à un repère orthonormé ( O, ??ı , ??? ) . Au point M de coordonnées (x ; y) on fait correspondre le complexe z = x + iy , appelé affixe de M , et z = x? iy est l'imaginaire conjugué de z. 1. Soit f l'application de P vers P qui au point M d'affixe z fait correspondre le point M' dont l'affixe z' est : z ? = ( 1? i p 3 ) z+3+3i p 3.

  • former des relations de récurrence concernant les couples

  • points d'ordonnée nulle

  • xd ?1

  • point ? d'affixe

  • complexes z


Informations

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Publié le 01 juin 1976
Nombre de lectures 19
Langue Français

Extrait

Durée : 4 heures
[Baccalauréat C Poitiers juin 1976\
EX E R C IC E1 L’ensemble référentiel est l’ensembleNdes entiers naturels non nuls ;xest un élé ⋆ ⋆ ment deN, différent de 1 ;petqsont des éléments deN.
d p 1.Montrer que sidest un diviseur dep, alorsx1 est un diviseur dex1. 2.Montrer que sidest le P.G.C.D. depet deq, alors il existemetntels que
m pn q=d. En déduire que sidest le P.G.C.D. depet deq, on peut trouvermetnvérifiant : ³ ´ ¡ ¢¡ ¢ mp nqd d x1x1x=x1 . ¡ ¢ d mp 3.De l’égalité précédente, déduire quexle P.G.C.D. de1 estx1 et de nq x1.
EX E R C IC E2 ³ ´ Le plan affine euclidien P est rapporté à un repère orthonorméO,ı,. Au point M de coordonnées (x;y) on fait correspondre le complexez=x+iy, appelé affixe deM, etz=xiyest l’imaginaire conjugué dez.
1.Soitfl’application de P vers P qui au point M d’affixe z fait correspondre le point M’ dont l’affixe z’ est : ³ ´ z=1i 3z+3+3i 3.
Quelle est l’imagef(ω) du pointωd’affixe 1+?i 3 Montrer quefest une similitude inverse dont on précisera les éléments remarquables. 2.Soitgla symétrie affine orthogonale par rapport à la droite affine d’équation y=x3. Calculer en fonction dexety, coordonnées d’un pointM, les coor ¡ ¢ ′ ′donnéesx;ydeM=g(M). 3.Déterminergfet donner ses éléments remarquables.
PR O B L È M E
Partie A Pour tout couple de réels (a1;bl), on considère la fonctionϕ1définie sur l’ensemble R+des réels positifs de la façon suivante : ½ ϕ1(0)=0 ¡ ¢ ϕ1(x)=x a1+b1Logx,x>0.
1.On suppose dans cette questiona1= −b1=1.
Baccalauréat C
A. P. M. E. P.
a.Montrer que la fonctionϕ1çorrespondante est continue surR+. Estelle dérivable surR+? Déterminer la fonction dérivéeϕet la limite 1 de cette fonction quandxtend vers 0 par valeurs positives. b.Étudier les variations deϕ1. Construire sa courbe représentative (C1) dans un plan rapporté à un repère orthonormé; on précisera la nature de la branche infinie, la tangente à l’origine du repère et les points d’or donnée nulle. c.Montrer que la fonctionϕ2: Z x x7ϕ2(x)=ϕ1(t) dt 0 est définie et continue surR+. 2 x Calculerϕ2(x). (On trouvera, pourxnon nul,ϕ2(x)=(32Logx)). 4 Construire la courbe représentative (C2) deϕ2dans le même plan que (C1) en précisant la nature de la branche infinie, la tangente à l’origine du repère, les points d’ordonnée nulle. 2.On suppose maintenanta1etb1réels quelconques. a.Étudier brièvement la continuité et la dérivabilité de la fonctionϕ1asso ciée. ½ ϕ1(0)=0 ¡ ¢ ϕ1(x)=x a1+b1Logx,x>0. b.Montrer que l’on peut définir sur l’ensemble des entiers naturels non ¡ ¢ nuls une suite de fonctionsϕnpar : nN ¡ ¢ ϕ1(0)=0,x>0,ϕ1(x)=x a1+b1Logx Z x n>1,x>0,ϕn(x)=ϕn1(t) dt. 0 Vérifier qu’iltelles que : existe deux suitesa=(an)Netb=(bn)nN ⋆ ⋆ n¡ ¢ n x>0,ϕn(x)=x an+bnLogx. Former des relations de récurrence concernant les couples (an;bn) et (an+1;bn+1). Étudier la suiteb. On pose, pour tout entier naturelnnon nul,tn=n!an. Former une relation de récurrence satisfaite partnettn+1. Montrer qu’il existe deux réels positifsAetBtels que :
n>1,|tn| =A+BLogn (On pourra montrer que, pour tout entier naturelnstrictement supé 1 11 rieur à 1, on a+ +∙ ∙ ∙ +6Logn). 2 3n Étudier alors la convergence de la suitea. Partie B À tout couple (a;b) de réels, à tout entier naturel non nulp, on associe l’application ϕdeR+dansRdéfinie par : ½ ϕ(0)=0 ¡ ¢ p ϕ(x)=x a+bLogx,x>0. Pour tout entier naturel non nulp, on noteEpl’ensemble décrit parϕlorsP que 2 (a;b) décritR?
Poitiers
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juin 1976
Baccalauréat C
A. P. M. E. P.
1.Montrer que, sipest différent de 1,Epest un sousespace vectoriel de l’espace vectoriel surRdes fonctions dérivables surR+. Examiner le cas dep=1. On supposera dans la suite du problèmep6=1. 2.Montrer que les éléments deEp, notésuetv, obtenus respectivement en don nant à (a;b) les valeurs (1 ; 0) et (0 ; 1) forment une base deEp. 3.Soitfl’application qui, à tout élémentϕdeEpassocie la fonction numérique f(ϕ), notéeg, définie surR+par :g(x)=x.ϕ(x). Démontrer quefest un endomorphisme deEp. Déterminer la matrice def dans la base (u;v). L’applicationfestelle un automorphisme deEp? 4.kétant un réel donné, on appelleFkl’ensemble des élémentsϕdeEptels que f(ϕ)=k.ϕ. DéterminerFket discuter suivant les valeurs dek. 5.Démontrer qu’il existe deux constantes réellesλetµtelles que, pour tout élé mentϕdeEp,
soit l’application nulle.
Poitiers
(ff)(ϕ)+λf(ϕ)+µ.ϕ
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