Baccalauréat Français 2016 série L corrigé dissertation

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Corrigé : Baccalauréat Français 2016 – Série L ‐ Dissertation On peut ici reprendre ce qu’on a dit sur la technique du commentaire: le devoir est guidé par la problématique posée dès
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17 juin 2016

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Français

Corrigé : Baccalauréat Français 2016 – Série L ‐ Dissertation
On peut ici reprendre ce qu’on a dit sur la technique du commentaire : le devoir est guidé par la problématique posée dès l’introduction, chaque partie de la dissertation (elle‐même subdivisée en paragraphes clairs, pertinents et cohérents) contribue à y répondre efficacement.
À cela s’ajoute la nécessaire culture littéraire du candidat. Cette année, le sujet portait sur e l’objet d’étude « Les réécritures du XVII siècle à nos jours». Le correcteur attendait des références littéraires précises et évoquées à bon escient. Vous avez étudié cette année et les années précédentes un certain nombre de textes et d’œuvres complètes : il fallait s’en souvenir, les citer en exemple et les analyser finement pour étayer vos idées. Une idée sans exemple n’a pas de valeur. Un exemple sans idée non plus. Chaque paragraphe doit être I.D.E.A.L. (= une Idée que l’on Développe, un Exemple qu’on Analyse, puis on fait un Lien vers le paragraphe suivant). Schématiquement, si vous avez fait un plan en trois parties trois sous‐parties, il fallait donc neuf exemples.
« Les écrivains peuvent‐ils nous surprendre lorsqu’ils s’emparent d’un mythe souvent réécrit ? »
Proposition de plan (dialectique) :
I/ A priori non, ils ne peuvent pas nous surprendre…
 A/ On n’est pas « surpris » par le mythe lui‐même, car on connaît l’histoire a priori. On en connaît la matrice, c’est le principe même du mythe. Le mythe n’est pas surprenant.
 B/ Certains auteurs ont même choisi de réécrire mythe éculé pour ne pas nous surprendre justement, et pour pouvoir amener le lecteur plus loin, le surprendre sur un autre terrain.
II/ … Pourtant oui, ils nous surprennent
A/ car chaque auteur a sa manière de réécrire : chaque auteur a son style propre
B/ car chaque auteur a sa manière de réinterpréter le mythe, de réinterpréter les enjeux du mythe.
 C/ car les auteurs réécrivent parfois les mythes à des moments clefs de l’histoire (on peut penser à GiraudouxLa guerre de Trois n’aura pas lieu).
 D/ car chaque réécriture se nourrit des précédentes réécritures : l’enrichissement est donc constant et potentiellement infini.
Anne‐Laure LE GOUIC
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