Baccalauréat S Nouvelle–Calédonie novembre
6 pages

Baccalauréat S Nouvelle–Calédonie novembre

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
6 pages
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Niveau: Secondaire, Lycée
Baccalauréat S Nouvelle–Calédonie novembre 2003 Exercice 1 4 points Commun tous les candidats 1. L'espérance d'une variable aléatoire suivant la loi binomiale est np. Ici E(Sn)= np = 10donc p = 10 n . Si Sn est la variable aléatoire totalisant le nombre d'accidents, on a P(Sn = k) = (n k ) pk (1? p)k = (n k ) (10 n )k ( 1? 10 n )n?k pour 0 6 k 6 n. 2. a. On en déduit que [P(Sn = 0)]= (n 0 ) p0(1?p)n = ( 1? 10 n )n . En supposant n > 10, onobtient, enprenant le logarithme ln [P(Sn = 0)]= n ln ( 1? 10 n ) = ?10 ?10 ? ln ( 1? 10 n ) 1 n =?10? ln ( 1? 10 n ) ?10 n . En posant h = ? 10 n , on a limn?+∞h = 0 et on sait que limh?0 ln(1+h) h = 1. Donc lim n?+∞ ln[P(Sn = 0)]=?10 et par continuité de la fonction exponen- tielle : lim n?+∞ P(Sn = 0)= e?10.

  • ?10

  • triangle eoc

  • asymptote au graphe ?0 au voisinage de?∞

  • représentation gra- phique de f1 au voisinage

  • ??

  • ?? ?


Informations

Publié par
Publié le 01 novembre 2003
Nombre de lectures 26

Extrait

Baccalauréat S Nouvelle–Calédonie novembre 2003
Exercice 1 Commun tousles candidats
4 points
1.L’espérance d’une variable aléatoire suivant la loi binomiale estn p. Ici 10 E(Sn)=n p=10 doncp=. SiSnest la variable aléatoire totalisant le nombre n µ ¶µ ¶ k nk ¡ ¢¡ ¢10 10 n kk n d’accidents, on a P(Sn=k)=p(1p)=1pour 06 k k n n k6n. µ ¶ n ¡ ¢10 n0n 2. a.On en déduit que [P(Sn=0)]=p(1p)=1. 0 n En supposantn>10, on obtient, en prenant le logarithme ln [P(Sn=0)]= µ ¶µ ¶ 10 10 µ ¶ln 1ln 11010n n nln 1− =× =10×. 1 10 n10 n n 10 ln(1+h) En posanth= −lim, on ah=0 et on sait que lim=1. n→+∞ nh0h Donc lim ln[P(Sn=0)]= −10 et par continuité de la fonction exponen n→+∞ 10 tielle :lim P(Sn=0)=e . n→+∞ µ ¶µ ¶ k+1nk1 ¡ ¢10 10 n b.P(Sn=k+1)=1− = k+1 n n µ ¶µ ¶µ ¶µ ¶10 k+1nk1k nk k¡ ¢×n n! 10 10n10 10 n n 1− =1¡ ¢= k10 (k+1)!(nk1)!n n k+1n n1− ×n n nk10 P (Sn=k)× ×. n10k+1 nk c.limOn a=1 (problème sik=n!). n→+∞ n10 k k 10 1010 1010 Si lim P(Sn=k)=e ,alors lim P(Sn=k+1)=e× = n→+∞n→+∞ k!k!k+1 k+1 10 10 e pour06k+16n. (k+1)! d.La propriété est vraie pourk=0 (démontré aua.) Supposons que la propriété soit vraie pour un rangk6n; k+1 10 10 – soitk+16net on a démontré auc.(que lim PSn=k+1)=e n→+∞ (k+1)! et la relation est vraie au rangk+1, – soitk+1>net la relation est vraie. k 10 10 Conclusion : pour toutk6n, alorslim P(Sn=k)=e . n→+∞ k! k 10 10 3.On considère donc que P(Sn=k)e . k! 1010 On a donc P(Sn>3)=1P (Sn=0)P (Sn=1)P (Sn=2)1e10e1010 50e161e0,997 231.
Exercice 2 : enseignement obligatoire 1. a.On a AB=(3 ; 0 ; 5), etM(x:y;z)(AB)⇐⇒AM=λAB⇐⇒ x=33λ y=0 z=10+5λ
Terminale S
b.SiM(x:y;z)(AB) etMcoupe l’axe des abscisses en E, alors zE=10+5λ=0⇐⇒λ= −2 ; d’ox=9. Donc E(9 ; 0 ; 0). 0=33λ c.C(AB)⇐⇒20=0 .La deuxième égalité est fausse ; A, B 0=10+5λ et C ne sont pas alignés. −−→2. a.(OH) hauteur dans OBC, donc OHBC=0. D’autre part BC (0 ; 20 ;15) et OE (9 ; 0 ; 0), d’o OEBC=0. ³ ´ Or EHBC=EO+OHAB=EOBC+OHBC=0+0=0, donc (EH) est la hauteur issue de E dans le triangle EBC. b.D’après lea.un vecteur normal au plan (OEH). Une équation deBC est ce plan est donc 20y15z+d=0, mais O appartient à ce plan doncd=0. Une équation réduite est donc :M(x:y;z)(OEH)⇐⇒4y3z=0. c.Pour A on a 60+120180=0, pour B 180180=0 et pour C 180180=0 égalités toutes vraies. D’après1. c.les points A, B et C ne sont pas alignés, donc l’équation proposée 20x+9y+12z180=0 est bien une équation du plan ABC.   x=0x=0   d.4y3z=0⇐⇒4y3z=0⇐⇒   20x+9y+12z180=0 9y+12z180=0   x=0x=0   16y12z=0⇐⇒16y12z=0⇐⇒   9y+12z180=0 25y180=0 x=0 48 16y12z=On en déduit que0 .z=. Le système a bien une 365 z= 5 solution unique. x=0 est une équation du plan (OBC) ; 4y3z=0 une équation du plan (OEH) (cf.2. b.) et 20x+9y+12z180=0 est une équation du plan (ABC) (cf.2. c.). Donc ces trois plans ont un seul point commun de coordon µ ¶ 36 48 nées 0; ;. Ce point est le point H qui appartient aux trois plans. 5 5 ¡ ¢¡ ¢ 2 2 2 3648 e.OH= + =144. D’où OH = 12. 5 5 −−→2 2 Or OHOE=0 entraîne que OEH est rectangle en O et EH=EO+ 2 OH=81+144=225. Donc EH=15. BC×EH 25×15 375 Enfin l’aire du triangle EBC est égale= =. (On a 2 22 2 BC (0 ; 20 ;15), donc BC=400+225=625, d’où BC=25.) 3.En prenant comme base le triangle EOC, la hauteur est [OB]. Le volume du 1 ×20×9 2 tétraèdre est donc V =×15=450. 3 En prenant comme base le triangle EBC, soit Ole projeté orthogonal de O sur 25×15 OO×125×OO 2 cette base. On a V=. En égalant les volumes 450= ⇐⇒ 3 2 36 OO=. 5 36 On a doncd(O, (ABC))=. 5 |20×0+9×0+12×0180|36 Or on sait qued(O, (ABC))= p=(en utilisant le 5 2 22 20+9+12 2. c.).
novembre 2003
2
Nouvelle–Calédonie
Terminale S
Exercice 2 : enseignement de spécialité 1. a.De trois choses l’une : p=3k,kN: terminé, seul le premier est multiple de 3 ; p=3k+1, doncp+20=3k+21=3(k+7) : terminé, seul le troisième est multiple de 3 ; p=3k+2, d’oùp+10=3k+12=3(k+4) : terminé, seul le deuxième est multiple de 3. b.D’après la question précédente l’un seulement des trois naturels est mul tiple de 3; le seul multiple de 3 premier est 3 et ce nombre doit être le premier terme de la suite. Conclusion : les trois nombres sont : 3 ; 13 et 23. 2.3u+13v+23w=0. a.3u+13v+23w=0⇐⇒3u+3v+3w+10v+20w=0⇐⇒10v+20w= 3(u+v+w)⇐⇒10v+20w0 [3]⇐⇒10v≡ −20w[3]⇐⇒9v+ v≡ −21w+w[3]⇐⇒vw[3] b.On a donc 3u+13v+23w=0⇐⇒3u+13(3k+r)+23(3k+r)=0⇐⇒ ′ ′ 3(u+13k+23k)+36r=0⇐⇒u+13k+23k+12r=0⇐⇒ u= −13k23k12r. Les triplets solutions sont donc de la forme :
′ ′ (u,v,w)=(13k23k12r, 3k+r, 3k+r)
c.dant, avecLes coordonnées des points cherchés sont les triplets précé 5 55 55 5 6x6,6y6,6z6. 2 22 22 2 Sik=0, la seule possibilité estk=k=0 : le point O(0 ; 0 ; 0) est solution ; Sik=1 : – aveck=0 etk=0, mais (12 ; 1 ; 1) n’est pas solution ; – aveck=0 etk= −1, mais (11 ; 1 ;2) n’est pas solution ; – aveck= −1 etk=0, on trouve A(1 ;2 ; 1) qui est solution ; – aveck= −1 etk= −1, on trouve (24 ;2 ;2) qui n’est pas solution. Sik=2 : – aveck=0 etk=0, le point (24 ; 2 ; 2) n’est pas solution ; – aveck=0 etk= −1, le point B(1 ; 2 ;1) est solution ; – aveck= −1 etk=0, le point (11 ;1 ; 2) n’est pas solution : – aveck= −1 etk= −1, le point (12 ;1 ;1) n’est pas solution.
PR O B L È M E
11 points
Partie A x1 1 1. a.f1(x)= =lim; comme+x= +∞, limf1(x)=0. 2 1 x→+∞x→+∞ 1+x+x x x Il en résulte que l’axe des abscisses est asymptote à la représentation gra phique def1au voisinage de+∞. De mêmelimf1(x)=0 avec la même conséquence graphique. x→+∞ b.f1est dérivable surRcomme quotient de fonctions dérivables surR, le dénominateur ne s’annulant pas et : 2 22 1+x2x1x f(x)= =qui est du signe du numérateur le déno ¡ ¢ ¡ ¢ 1 22 2 2 1+x1+x minateur étant positif. Doncf(x) est négative sauf entre1 et 1. 1 La fonction est donc :
novembre 2003
3
Nouvelle–Calédonie
Terminale S
– décroissantesur ]− ∞;1] et sur [1 ;+∞, – croissantesur [1 ;+1]. c.Tracé deΓ1:
-1 1
1
0 0
Γ1
Γ3
1 1
-1 1 Z 1 x1£ ¡¢¤1 2 d.I1=dx=ln 1+x1=ln 2. 2 0 01+x2 2 3 x 2. a.f3(x)=. 2 1+x x1 Pourx6=0, on peut écriref3(x)=. Commelim+1=1, limf3(x)= 1 2 x→+∞x→+∞ +1x 2 x +∞et limf3(x)= −∞. x→−∞ b.f3quotient de fonctions dérivables surRest dérivable surRet ¡ ¢ 2 2 42 42 3x1+x2x3x+x x¡ ¢ 2 f(x)= ×= =3+xpositive car ¡ ¢¡ ¢¡ ¢ 3 22 2 2 22 1+x1+x1+x tous les termes le sont. La fonction est donc croissante surR. Z ZZ ZZ 1 13 13 12 1 x xx+x1+x I1+I3=dx+dx=dx=xdx=xdx= 2 22 2 01+x01+x01+x01+x0 1£ ¤1 1 2 x=. 0 2 2 1 11 Par différence on en déduit que I3= −ln 2=(1ln 2). 2 22 3 On sait que sur [0 ; 1],x>x, donc sur [0 ;1],f1(x)>f3(x). Donc l’aire du domaine situé entreΓ1etΓ3et les droites d’équationx=0 etx=1 est égal à : Z ·¸ ZZ 1 31 13 x xx x1 dx=dxdx=I1I3=ln 2. 2 22 2 01+x1+x01+x01+x2
Partie B 1 1. a.f0(x)=. 2 1+x On a de façon évidentelimf0(x)=limf0(x)=0. x→+∞x→−∞ l’axe des abscisses est donc asymptote au grapheΓ0au voisinage de−∞ et de+∞.
novembre 2003
4
Nouvelle–Calédonie
Terminale S
2x b.rRetf(x)= −qui est du signe dex. ¢ f0est dérivable su0¡2 2 1+x La fonctionf0est donc : – croissantesur ]− ∞;; 0] – décroissantesur [0 ;+∞[. Z n 1 2.an=dt 2 01+t a.La fonctionf0est positive ;anr e p réf aceli mi tsen t ed oncl ame sur ed el a suréa xed e s ab sci se p ar l et les droites d’équationx=0 etx=n. Z n+1 1 b.Par linéarité de l’intégrale :an+1an=dt, intégrale positive 2 n1+t puisque intégrale d’une fonction positive avecn<n+1. La suite est donc croissante. 1 2 2 c.Commet>0, 1<1+t⇐⇒ <1. 2 1+t Z 1 1 En intégrant ces deux fonctions positives entre 0 et 1, on obtientdt< 2 01+t Z n 1 dt⇐⇒a1<1. 0 1 1 2 22 d.Quel que soit le réeelt,t>0.Donct<1+t⇐⇒ <. 2 2 1+t t En intégrant ces deux fonctions positives on obtient l’inégalité : Z Z Z ·¸ Z n n nn n 1 11 1 1 dt<dt⇐⇒dt⇐⇒< −dt< 2 22 2 11+t1t01+t t1 01+t 1 1. n Z n 1 e.On aan=a1+dt, d’où en utilisant les résultats des deux ques 2 11+t tions précédentes : µ ¶ 1 1 an<1+1− ⇐⇒an<2. n n Conclusion : quel que soitn:an62. On peut donc dire que la suite (an) est croissante et majorée par 2 : elle est donc convergente vers un réel inférieur ou égal à 2.
Partie C 1 F(x)=,F(0)=0. 2 1+x i h π π 1.Sur; ,H(x)=F[tan(x)] 2 2 a.H(0)=F[tan(0)]=F(0)=0 (par définition) i h π π b.La fonctionx7→est dérivable surdonc; ,Fest dérivable comme 2 2 ′ ′ fonction composée de deux fonctions dérivables etH(x)=F[tanx]× 2 1 1 cosx1 (tanx)== ×= ×1. 2 2 22 2 1+tanxcosxcosx+sinxcosx Donc une primitive deH(x) estx+Ket commeH(0)=0, il en résulte queK=0. i h π π Conclusion : pour toutxde; ,H(x)=x. 2 2 π c.On a par définitionH(x)=F[tanx], donc six=, tanx=1 etF[1]= 4 ¡ ¢π π H=. 4 4 µ ¶ ³ ´ 1x 2.k(x)=F+F. x+1x+2
novembre 2003
5
Nouvelle–Calédonie
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents