Brevet 2018 : le corrigé d histoire géographie EMC
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Brevet 2018 Épreuve d’histoire‐géographie Exercice 1 : Analyser et comprendre des documents en Histoire Histoire : La France défaite et occupée, Régime de Vichy, collaboration, Résistance. 1‐ Présenter l’auteur de ce témoignage. L’auteur du document est Jean‐Jacques Auduc, un résistant français de la Seconde Guerre mondiale. Au moment des faits racontés, entre 1943‐1945, il a 12 ans et il participe à des actions de résistance dans l’Ouest de la France. 2‐ Décrivez la situation de la France au moment des faits racontés. Au moment des faits racontés, la France est occupée depuis la signature de l’armistice c’est‐ à‐dire depuis le 22 juin 1940. Le territoire français est divisé en deux: une zone libre et une zone occupée. Mais à partir de 1942, le territoire est entièrement occupé par l’armée allemande. Le e maréchal Pétain a mis en place un nouveau régime, l’État français, qui collabore avec le IIIReich à partir d’octobre 1940. Des Français s’opposent à l’armistice, à l’occupation et à la collaboration. L’appel lancé par le général de Gaulle, depuis Londres le 18 juin 1940, est l’acte de naissance de la Résistance extérieure. Parallèlement, en France, la Résistance intérieure se développe et s’organise en mouvements et en réseaux. 3‐ Indiquez les différentes missions confiées à Jean‐Jacques Auduc et la raison pour laquelle la résistance fait appel à lui.

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Publié le 29 juin 2018
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Langue Français

Extrait

Brevet 2018 Épreuve d’histoire‐géographie Exercice 1 : Analyser et comprendre des documents en Histoire Histoire : La France défaite et occupée, Régime de Vichy, collaboration, Résistance. 1‐Présenter l’auteur de ce témoignage.
L’auteur du document est Jean‐Jacques Auduc, un résistant français de la Seconde Guerre mondiale. Au moment des faits racontés, entre 1943‐1945, il a 12 ans et il participe à des actions de résistance dans l’Ouest de la France. 2‐Décrivez la situation de la France au moment des faits racontés.
Au moment des faits racontés, la France est occupée depuis la signature de l’armistice c’est‐ à‐dire depuis le 22 juin 1940. Le territoire français est divisé en deux : une zone libre et une zone occupée. Mais à partir de 1942, le territoire est entièrement occupé par l’armée allemande. Le e maréchal Pétain a mis en place un nouveau régime, l’État français, qui collabore avec le III Reich à partir d’octobre 1940. Des Français s’opposent à l’armistice, à l’occupation et à la collaboration. L’appel lancé par le général de Gaulle, depuis Londres le 18 juin 1940, est l’acte de naissance de la Résistance extérieure. Parallèlement, en France, la Résistance intérieure se développe et s’organise en mouvements et en réseaux. 3‐Indiquez les différentes missions confiées à Jean‐Jacques Auduc et la raison pour laquelle la résistance fait appel à lui.
Jean‐Jacques Auduc est agent de liaison c’est‐à‐dire qu’il fait passé des renseignements entre les résistants. Il indique dans le texte que son « travail était de récupérer les messages » (l1) qu’il cachait « dans la pompe de son vélo » (l5). Il n’avait que 12 ans et il pouvait donc franchir les barrages allemands sans être contrôlé et sans éveiller les soupçons. Il allait également « dans les endroits où les adultes ne pouvaient pas aller » (l7), des lieux où étaient positionnés des bombardiers allemands. Il a pu, en faisant semblant de jouer avec un cerf‐volant, s’apercevoir que les avions étaient en bois et ainsi prévenir l’armée anglaise. En 1944, il rejoint les FFI (Forces Françaises de l’Intérieur). Cela correspond à l’ensemble des groupes armés de la Résistance intérieure. Son action était de « traquer les Allemands en déroute » (l26). 4‐Relevez les principaux acteurs de la lutte contre les Allemands avec lesquels il a été en contact.
Jean‐Jacques Auduc a été en contact avec un résistant français « André Dubois » (l3). Il a été en contact avec les Anglais (l13 et l28) et efin avec les FFI (l26). 5‐Expliquer pourquoi les actions de la Résistance pouvaient être dangereuses.
Les actions de la Résistance pouvaient être dangereuses car les résistants refusent la signature de l’armistice qui met un terme aux combats en France et ils refusent donc l’occupation du territoire
par la Wehrmacht. Ils mènent des actions dans un premier temps contre l’occupant, l’armée allemande. De plus, les résistants s’opposent à la collaboration mise en place par le Régime de Vichy dès octobre 1940. Il les considère comme des « dissidents », des « ennemis du régime ». Il crée alors la Milice qui les traque. Les résistants mènent leurs actions (actions politiques, renseignements, action militaire…) dans la clandestinité. Ceux qui sont arrêtés sont déportés ou certains fusillés par l’armée allemande. Exercice 2 : Maîtriser différents langages pour raisonner et utiliser des repères géographiques Géographie : Pourquoi et comment aménager le territoire 1‐Rédigez un développement construit d’environ vingt lignes pour montrer les problèmes spécifiques rencontrés par les territoires ultra‐marins français et les aménagements réalisés pour tenter d’y remédier. Vous pouvez prendre appui sur un exemple étudié en classe.
Problématique : Quelles sont les spécificités des territoires ultra‐marins et comment les aménager pour réduire les inégalités ? Les espaces ultra‐marins sont des territoires français hérités de l’histoire. Situés sur tous les continents et océans, ils ont des statuts variés. Ces terres permettent à la France de posséder un vaste espace maritime, la seconde ZEE du monde (Zone économique exclusive). Les DROM (Département et Région d’outre‐mer) sont la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et la Réunion. Ce sont des collectivités territoriales dont le statut est le même que celui des départements et régions de métropole. Les lois et décrets français y sont appliqués. Les COM (Collectivité d’outre‐ mer) comprennent les territoires suivants : la Polynésie, Saint‐Barthélemy, Saint‐Martin, Saint‐Pierre‐ et‐Miquelon, Wallis et Futuna. Ce sont des territoires appartenant au territoire national mais disposant d’une autonomie vis‐à‐vis de la métropole dans certains domaines (fiscal…). Il existe trois autres territoires ayant des statuts particuliers : Clipperton et les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises), inhabités, et la Nouvelle‐Calédonie. Les territoires ultra‐marins sont majoritairement des îles. Ils sont éloignés de la métropole. Ils ont une biodiversité très riche leur permettant de développer des activités touristiques et de constituer des destinations touristiques prisées surtout par les habitants de la métropole. Cependant, ces sont des territoires exposés à différents aléas naturels (cyclones, éruptions volcaniques, séismes) qui peuvent entraîner des catastrophes.
Le niveau de développement (IDH) des territoires ultra‐marins est inférieur à celui des autres régions de la métropole. Les activités économiques sont peu diversifiées : elles sont tournées principalement vers les services (fonction publique, tourisme). Ces territoires sont peu industrialisés et leur agriculture est en crise. En effet, cette dernière est tournée vers des cultures spécialisées, comme la banane, mais qui sont fortement concurrencées par les productions africaines ou sud américaines, moins chères. De plus, les économies de ces territoires sont mal intégrées à leur environnement régional. Ils réalisent l’essentiel de leurs échanges avec la métropole. Par exemple, 75 % des bananes produites en Martinique et en Guadeloupe sont écoulées sur les marchés de la métropole. Ils sont donc dépendants économiquement de la métropole. Ils bénéficient également d’aides de l’UE en tant que régions ultrapériphériques (RUP), c’est‐à‐dire des territoires localisés hors du continent européen et marqués par des difficultés économiques. Pour favoriser leur développement et tenter de répondre à leur problématique, ces territoires mettent en place de grands projets d’aménagement. Les acteurs de l’aménagement prennent en compte leurs particularités pour permettre un développement durable de ces territoires aux contraintes spécifiques.
Exercice 3 : Mobiliser des compétences relevant de l’enseignement moral et civique Situation pratique : Le droit et la règle. Le règlement intérieur : des principes pour vivre avec les autres 1‐Relevez deux valeurs de la République auxquelles font référence les deux documents.
Les deux valeurs sont la liberté et l’égalité. 2‐Nommez un texte qui garantit ces valeurs pour tous les citoyens.
La constitution est un texte qui garantit ces valeurs pour tous les citoyens. 3‐Reproduisez sur votre copie le tableau ci‐dessous. À partir des deux documents, complétez le tableau en donnant deux interdictions et deux garanties présentes dans un règlement intérieur.
Le règlement intérieur interdit Le règlement intérieur garantit -La violence (verbale, physique)-La liberté d’information et d’expression -Certains vêtements (casquette, short…)-La tolérance et le respect d’autrui 4‐Vous accueillez dans votre collège des élèves de CM2. À un écolier qui vous dit que « connaître le règlement intérieur ne sert pas à grand‐chose », vous répondrez en lui montrant ce qui fait l’intérêt du règlement et la nécessité de bien le connaître. Tout d’abord un règlement intérieur est nécessaire dans un établissement scolaire car il définit les droits et les devoirs de chacun des membres de la communauté éducative (élèves, enseignants...). Il fixe les règles et les principes de vie à l’École par exemple l’obligation d’assiduité des élèves, le droit de l’information pour les parents d’élèves, le principe du vivre ensemble. Il fixe également des éléments d’organisation de l’établissement scolaire comme les heures d’entrées et de sorties des élèves pour la ponctualité, l’usage ou l’interdiction de certains objets pouvant être dangereux ou illicites (armes, produits chimiques…).
Enfin, le règlement intérieur est nécessaire et il faut bien le connaître car en cas de non‐ respect des règles et devoirs, des sanctions peuvent être prises et appliquées en fonction de la gravité des actes. Les sanctions doivent être prévues dans le règlement intérieur. Tous les élèves doivent savoir ce qu'ils encourent en cas de manquement. Les plus connues sont les heures de colle, qui doivent être effectuées en dehors du temps scolaire. Les sanctions disciplinaires sont rappelées dans le règlement intérieur : avertissement, blâme, mesure de responsabilisation, exclusion temporaire de la classe, exclusion temporaire ou définitive de l'établissement ou d'un service annexe (cantine...).
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