CAPES INTERNE CORRIGE
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Description

Niveau: Secondaire, Lycée
CAPES INTERNE 2007 CORRIGE Problème 1 Partie I Majorations, minorations, encadrements 1. c(0) = 0, s(0) = 0. c(1) = 12 [e1 + e?1] = 2.718 + 03672 = 1, 54 s(1) = 12 [e1 + e?1] = 2, 718? 0, 3672 = 1, 17 à 10 ?2 près. 2. c(?x) = e ?x + ex 2 = c(x) s(?x) = e ?x ? ex 2 = s(x). 3.1. [c(x)]2 ? [s(x)]2 = [c(x) + s(x)] [c(x)? s(x)] = ex ? e?x = 1 0 6 s2(x) = [c(x)]2 ? 1 = [c(x)? 1]? [c(x) + 1]. On sait que c(x) + 1 > 0, donc c(x) > 1. 3.2. Pour x > 0, on a ex > e?x, d'où s(x) > 0. Donc c(x)? s(x) = 1c(x) + s(x) > 0.

  • axe des abscisses

  • question précédente

  • validité de la relation

  • proche en proche

  • inégalités demandées

  • nvn ?


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Extrait

CAPES INTERNE 2007 CORRIGE
ProblÈme 1
Partie I Majorations, minorations, encadrements 1.c(0) = 0,s(0) = 0. £ ¤ 1 2.718 + 0367 11 c(1) =e+e= = 1,54 2 2 £ ¤ 1 2,7180,367 112 s(1) =e+e1= = ,17À10prÈs. 2 2 x x e+e 2.c(x) = =c(x) 2 x x ee s(x) = =s(x). 2
2 2 xx 3.1.[c(x)][s(x[)] = c(x) +s(x)] [c(x)s(x)] =e×e= 1 2 2 06s(x) = [c(x)]1 = [c(x)1]×[c(x) + 1]. On sait quec(x) + 1>0, doncc(x)>1.
xx 3.2.Pourx>0, on ae>e, d’oÙs(x)>0. 1 Doncc(x)s(x) =>0. c(x) +s(x) 4.1.Ces fonctions sont des combinaisons linÉaires de fonctions dÉrivables, donc elles sont dÉrivables. ¡ ¢ ¡ ¢ 1 1 0xx0xx c(x) =ee=s(x) ;s(x) =e+e=c(x)>0. 2 2 4.2.
1
2
4.3.
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0 5.1.(s(x)x) =c(x)1>0 d’oÙ, pourx>0,s(x)x>s(0)0 = 0. µ ¶0 2 x 5.2.c(x)− −1 =s(x)x>0, pourx>0 2 2 x0 donc, pourx>0:c(x)− −1>c(0)− −1 = 0, 2 2 µ ¶0 3 2 x x s(x)− −x=c(x)− −1>0 6 2
3 x donc, pourx>0:s(x)− −x>s(0)0 = 0. 6 0 6.1.[2xs(x)] = 2c(x)>0pour toutx[0,1], d’oÙ, pourx[0,1]:2xs(x)>0s(0) = 0. £ ¤ 0 2 Toujours pourx[0,1]:1 +xc(x2) = xs(x)>0. 2 Donc1 +xc(x)>1 + 0c(0) = 0.
3 x 6.2.En appliquant l’inÉgalitÉ prÉcÉdente À la dÉrivÉe de la fonctionx+s(x), 3 3 x on obtientx+>s(x), 3 2 4 x x d’oÙ l’on dÉduit par la mme mÉthode :1 + +>c(x)(x[0,1]). 2 12 2 x 6.3.D’aprÈs5.2., on peut Écrire1 +6c(x) (x>0). 2 2 4 x x D’aprÈs6.2., on peut Écrirec(x)6+ (1 + x[0,1]). 2 12 D’oÙ les inÉgalitÉs demandÉes :
2 2 4 2 x x x x1 1 +6c(x)61 + +6+1 + 2 2 12 2 12 pourx[0,1]. De6.1.et6.2., on dÉduit, comme dans les questions prÉcÉdentes, pour
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x[0,1]:
3 3 5 3 x x x x1 x+6s(x)6x+ +6x+ +. 6 6 60 6 60
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Partie II Vers une approximation de la fonctioncpar des fonctions polynÔmes
1.Posantu(t) =xtetv(t) =s(t), on obtient Z Z xh ix t=x (xt)c(t)dt= (xt)s(t)(1)×s(t)dt=c(x)c(0). t=0 0 0
3 (xt) Prenant maintenantu(t) =etv(t) =s(t), on obtient 6 Z Z x3x2 (xt) (xt) c(t)dt=− −s(t)dt 6 2 0 0
2 (xt) et avec le choixu(t) =,v(t) =c(t) 2 Z Z x2 2x2 (xt)x x s(t)dt=c(0)− −(xt)c(t)dt=+c(x)1. 2 2 2 0 0
2.La relation recherchÉe vient d’tre obtenue pourn= 1. Soit maintenantnun entier pour lequel cette relation a lieu. 2n+3 (xt) Posantu(t) =,v(t) =s(t), on a (2n+ 3)! Z Z x2n+3x2n+2 (xt) (xt) c(t)dt=− −s(t)dt (2n+ 3)! (2n+ 2)! 0 0
2n+2 (xt) et, posantu(t) =,v(t) =c(t), il vient (2n+ 2)! Z Z x2n+2 2n+2x2n+1 (xt)x(xt) s(t)dt=c(0)− −c(t)dt (2n(2+ 2)! n+ 2)! (2n+ 1)! 0 0 n+1 X 2k x =c(x)1(2k)! 1 La relation a donc encore lieu pour l’entiern+ 1. De proche en proche, la validitÉ de la relation passe de 1 À tout entier>1.
3.Sur l’intervalle[0, a], la fonctionc(t)est croissante. D’oÙ, sachant que 2n+1 (at)>0sur cet intervalle, on a :
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Z Z Z a2n+1a2n+1a2n+1 (at) (at) (at) c(t)dt6c(a)dt=c(a)dt (2n+ 1)! (2n+ 1)! (2n+ 1)! 0 0 0 2n+2 a =c(a) (2n+ 2)!
2 vn+1a1 4.1.=6, dÈs que2n+ 1>a2. vn(2n+ 1)(2n2+ 2) a21vn+11 SiNest un entier>et sin>N, alors6. 2vn2 µ ¶kµ ¶nN 1 1 1 4.2.vn6vn16∙ ∙ ∙6vnk6∙ ∙ ∙6vNcar tous les entiers 2 2 2 Écrits en indice sont>N.
1 n N 4.3.On sait quelim 2 = +, d’oÙ l’on dÉduitlim 2vN×= 0, et de n n→∞n→∞ 2 1 N 06vn62vN×, il dÉcoule finalementlimvn= 0. n n→∞ 2
2n+2 a 5.06unc(a)6c(a) =c(a)vn+1qui tend vers 0 lorsquentend (2n+ 2)! vers+. Donclimun=c(a). n+
Partie III
Les fonctionscetset l’hyperbole
2 2 2 1.Soitx>0. Les relationsxy= 1ety=±x1sont Équivalentes. Si 2 de surcroïty>0, l’Équivalence a bien lieu avecy=x1.
p 1 2 2.xx1 =2 x+x1
;
³ p ´ 2 limxx1 = 0. x+
+ 3.La partie deHformÉe par les points d’abscisse >0 est la rÉunion deHet + de la symÉtrique deHpar rapport À l’axe des abscisses. On complÈte ensuiteHpar symÉtrie par rapport À l’axe des ordonnÉes.
4.Les symÉtrie permettent de tracer une autre asymptote d’Équationy=x.
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Z x p p 2 2 5.1.A(x) = 2x x14t1dt " # 1 2 x x1 A(x) = 4F(x4) = g(x). 2 5.2.On peut rÉsoudre la question directement en montrant que le coefficient directeur de la droite(OM)est fonction croissante dex. Mais il est plus simple de calculer " # 2 2 x1x 0 02 A(x) = 4g(x)= 4 +√ −x1 2 2 2x1 · ¸ 2 2 2 x1 +x2(x1) 2 = 4=>0. 2 2 2x1x1 AinsiA(x)est strictement croissante sur]1,+[donc aussi sur[1,+[.
1 1 0 5.3.g(x) =>. 2 2x1 2x Z Z x x dt1 0 5.4.g(x) =g(t)dt>= lnx. D’oÙlimg(x) = +. 2t2 x→∞ 0 0 Lorsquexcroït strictement de 1 À+,A(x)croït strictement de 0 À+, donc atteint une fois et une seule la valeur2a>0(thÉorÈme des valeurs inter-mÉdiaires). −→ −→ −→ −→ 2 2 ||i||+||j|| −2ji . −→ 2 2 6.1.||I||1= = , et de mme||J||= 1 2 2 2 (ij).(i+j)||1|| − ||j|| I .J= = = 0. 2 2 ij i+j X+YX+Y−→ −→ −→ 6.2.X I+Y J=X+Y=i+j=x i+y j . 2 2 2 2 Y+YX+Y D’oÙx=y=. 2 2 £ ¤ 1 2 2 2 2 6.3.xy= (X+Y)(YX2) = XY 2 1 2 2 xy= 1Y=. 2X
6
7.1. ½ X+Y X+Y 7.2.
= =
2 0
1 X=Y=2
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7.3.Le pointMayant dans le repÈre(ji , )les coordonnÉes p2 c(a)1 =s(a)a dans le repÈre(I , J)les coordonnÉes
c(a)
et
c(a)s(a)c(a) +s(a) Xa=etYa=. 2 2 0 De mme,Mde coordonnÉesc(a)ets(a)dans le repÈre(ji , )a les coor-donnÉesYaetXadans le repÈre(I , J). " # Z Z Z XaYaYa YadX Xa On a alorsA(c(a)) = 2 dX+dX . X2X Y 0a Xa0a Les deux intÉgrales Écrites aux extrÉmitÉs dans le crochet sont Égales À l’aire 0 0 des triangles isomÉtriquesOHMetM H O. a Yae DoncA(c(a= ln = 2)) = ln a. a Xae 7.4.Le point de coordonnÉesc(a), s(a)sans le repÈre(i , j)donne la rÉponse cherchÉe.
ProblÈme 2
Partie I CaractÉrisation de l’intÉrieur d’un triangle −−→1.HM=HB+BM=HB+XBC+Y BA=HB+XBC+Y BH+Y HA −−→HM= (Y1)BH+XBC+Y HA=Z u+Y.HA v, pour unZR, mais −−→ HM=x u+y v, d’oÙy=Y.HA,yetYsont strictement de mme signe.
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2.SoitMbarycentre du systÈme pondÉrÉ(A, α);(B, β);(C, γ),
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−−→αBA+γBC BM= α+β+γ ³ ´ α. est l’ordonnÉe deMdans le repÈreB;BC, BA. On a vu que α+β+γ cette ordonnÉe est strictement positive si et seulement siMappartient au demi-plan ouvert limitÉ par(BC)et contenantA. β γ On raisonne de mme avec et et l’on obtient queMest α+β+γ α+β+γ intÉrieur ÀABCsi et seulement si les trois coefficientsα, β, γsont strictement de mme signe queα+β+γ.
Partie II
Position du centre du cercle inscrit d’un triangleABCnon aplati −→→ −→ AB AC−→AC AB 1.1.On posew=etv=et on dÉfinitU=v+w= +. AB AC β γ −→1 1 Uest un vecteur directeur de la droiteΔAet danset a pour coordonnÉes γ β ³ ´ le repÈreA;AB, AC. Le pointM, de coordonnÉesxetydans ce repÈre, x y x appartient ÀΔAsi et seulement si=, c’est-À-direy=γ. 1 1 β γ β 1.2.La droite d’Équationx+y= 1contientBetC.
γx 0 1.3.D’oÙ, pour le pointA:y= 1x=, β=x(β+γ)et finalement β β γ xA=,yA=. 0 0 β+γ β+γ βγ−→ 0 2.1.On vient de trouverAA=AB+AC, on peut donc poser β+γ β+γ λ=βetµ=γ.
2.2.Le barycentre du systÈme pondÉrÉ(A, α) (B, β) (C, γ)est aussi le bary-0 centre du systÈme(A, α) (βA , +γ). Ce point appartient donc ÀΔAet l’on dÉmontrerait de mme qu’il appartient ÀΔBetΔC. Il s’agit donc deω.
2.3.Les coefficientsα, β, γÉtant >0,ωest intÉrieur au triangle.
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