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Correction du sujet national, juin 2006 Exercice 1 On ne demandait pas de justification ; celles-ci sont données à but pédagogique 1. L'équation 2x +2y ? z ?11 = 0 est l'équation d'un plan P . • 2xA +2yA ? zA ?11= 2?2+2?4?1?11 = 0 donc A appartient à P . • 2xB +2yB ? zB ?11= 2?0+2?4? (?3)?11 = 0 donc B appartient à P . • 2xC +2yC ? zC ?11= 2?3+2?1? (?3)?11 = 0 donc C appartient à P . ??AB ? ? ?2 0 ?4 ? ? ; ??AC ? ? 1 ?3 ?4 ? ?. Les vecteurs ??AB et ??AC ne sont pas colinéaires. Les trois points A, B et C ne sont pas alignés et appartiennent au plan P , donc ce plan est le plan (ABC). L'affirmation est donc vraie. 2. 2xE +2yE ? zE ?11= 2?3+2?2? (?1)?11 = 0 donc E appartient à (ABC). Le vecteur ???DE a pour coordonnées : ???DE ? ? 2 2 1 ? ?. Alors : ???DE .??AB = ?4+0?4 6= 0 donc les vecteurs ???DE et ??AB ne sont pas orthogonaux.

  • théorème de bézout

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01 juin 2006

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Français

Correction du sujet national, juin 2006
Exercice 1 On ne demandait pas de justification ; cellesci sont données à but pédagogique 1. L’équation2x+2yz11=0 est l’équation d’un planP. 2xA+2yAzA11=2×2+2×4111=0 donc A appartient àP. 2xB+2yBzB11=2×0+2×4(3)11=0 donc B appartient àP. 2xC+2yCzC11=2×3+2×1(3)11=0 donc C appartient àP.    2 1    AB0 ;AC3 . 44 Les vecteursABetAClignés et appartiennent au planne sont pas colinéaires. Les trois points A, B et C ne sont pas a P, donc ce plan est le plan (ABC). L’affirmation est doncvraie. 2. 2xE+2yEzE11=2×3+2×2(1)11=0 donc E appartient à (ABC).   2   Le vecteurD Ea pour coordonnées :D EAlors :2 .D E.AB= −4+046=0 donc les vecteursD EetABne sont pas 1 orthogonaux. Le point E n’est donc pas le projeté orthogonal de D sur le plan (ABC). L’affirmation estfausse.   2   3.C D1 doncAB.C D=4+04=0. Les deux vecteursABetC Dsont orthogonaux donc les droites (AB) et (CD) aussi. 1 L’affirmation estvraie. 4. Lepoint C n’appartient pas à la droite dont on donne la représentation paramétrique. En effet, si c’était le cas, il exis   1+2t=3t=2   terait un réel t tel que :1+t=1t=ce qui est impossible. Par conséquent, l’affirmation est2 ,   1t= −3t=4 fausse.   7 5 10−→ 5.A I0doncAB=A I. Les deux vecteurs sont colinéaires, donc I appartient bien à la droite (AB). L’affirmation  7 14 5 estvraie. Il fallait donc répondre :VFVFV
Exercice 2 2 1x 1. Soitf la fonction définie surRpar :f(x)=xe . 1x2 (a) lim(1x)= +∞donc lim e= +∞par le théorème de composition des limites. Comme on a aussilimx= x→−∞x→−∞x→−∞ +∞lim, on en déduit que :f(x)= +∞. x→−∞ 2 x 2x Pour toutx, on a :f(x)=exe=e . x e x2 ex D’après le théorème de croissance comparée,lim= +∞donc lim=0. On en déduit quelimf(x)=0 . 2x x→+∞x→+∞x→+∞ xe L’axe (O x) est donc asymptote à la courbeCen+∞. (b)fest dérivable comme produit et composée de fonctions dérivables ; 1x2 1x2 1x1x pour tout x deR,f(x)=2xexe=(2xx)e=x(2x)e . 1x(c) Pourtout x, e>0 doncf(x) est du signe dex(2x) qui est strictement positif entre ses racines donc sur ]0 ; 2[, nul en 0 et 2 et négatif ailleurs. On en déduit le tableau de variations : x−∞0 2+∞ f(x)0+24 +∞ e f(x)ց րց 0 0 Courbe :
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A
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Z 1 n1x 2. PourtoutnN, on pose :In=xe dx. 0 Z 1 n+1 1x (a)In+1=xe dx. 0 ½ ½ n+1n (x)=(n+1) un+1(x)=x un+1x Prenons .Alors :. 1x1x v(x)=ev(x)= −e un+1etvont des dérivées continues donc on peut appliquer la formule d’intégration par parties. Z Z 1 1 1On a :In+1=un+1(x)v(x)dx=[un+1(x)v(x)]u(x)v(x)dx 0n+1 0 0 Z 1 £ ¤ 1 n+1 1x N1x = −xe+(n+1)xe dx= −1+(n+1)In. 0 0 Par conséquent, pour tout n, on a :In+1=(n+1)In1 . (b) Lamême formule d’intégration par parties donne : Z Z 1 1 £ ¤ 1 1 1x1x1 1x1x I1=xe dx=[xe ]+e dx= −1+ −e= −1+(1+e)=e2 . 0 0 0 0 En appliquant la formule précédente, on trouve :I2=2I11=2e5 . Z 1 (c) Onremarque queI2=f(x)dxdonc commefest une fonction positive,I2représente l’aire, exprimée en 0 unités d’aire, de la partie du plan comprise entre la courbeC, l’axe (O x) et les droites d’équationsx=0 etx=1. 1x 3. (a)Pour tout x de [0 ; 1], on a : 06x61 donc16x60, d’où 061x61 qui donne 16e6e (en appliquant la n n1x nn fonction exponentielle qui est croissante) et finalementx6xe6ex(en multipliant parx).qui est positif (b) Enutilisant les propriétés de l’intégrale, on obtient : Z ZZ ·¸1· ¸1 1 11n+1n+1 x x n nx n xdx6xe dx6exdxsoit6In6e . 0 00n+10n+1 0 1 e Par conséquent :6In6. n+1n+1 1 e Quand n tend vers+∞, et tendentvers 0 doncIntend aussi vers 0 (théorème des gendarmes). n+1n+1 limIn=0 . n→+∞
Exercice 3 (pour ceux n’ayant pas choisi la spécialité) µ ¶µ ¶ 1 11 1. (a)Soitzun nombre complexe non nul.z× =1 donc d’après les prérequis, argz× =arg(z)+arg=arg(1)= z zz µ ¶ 1 0+2kπ. Par conséquent : arg= −arg(z)+2kπ. z Alors, pour tous nombres complexeszetznon nuls : µ ¶µ ¶ ³ ´ z1 1 ′ ′ arg=argz× =arg(z)+arg=arg(z)+(arg(z))=arg(z)arg(z)+2kπ. ′ ′z zz (b) SoientA, B et C trois points du plan, deux à deux distincts, d’affixes respectivesa,betc. ³ ´ caAlors : arg=arg(ca)arg(ba)=(u,AC)(u,AB) (d’après le prérequis)=(AB,AC) (d’après la relation ba de Chasles). 1 ′ ′2. Soitfl’application deP\ {O} dansP\ {O} qui, à tout pointM(z) associe le pointM(z) avecz=. z µ ¶ 1 ′ ′ (a) Pourtoutz6=0, arg(z)=arg= −arg(z)=arg(z)+2kπ. arg(z)=arg(z)+2kπ. z −→ −−→ ′ ′ On en déduit que (u,O M)=(u,O M)+2kπdoncMetMappartiennent à unemême demidroite d’origineO. 1 2 (b)f(M)=Méquivaut à=zdonc àz z=1 c’estàdire à|z| =1 donc à|z| =1. z L’ensemble des points invariants parfest le cercle de centreO.et de rayon 1 (c) Pourtoutz6=0 : 1 µ ¶ 1 z1 1z1z1z1 1z1 1z1 z = = == = = 1 zi 1izi(iziz+i izi izi i z µ ¶ z1 1z1 donc= zi izi à ! µ ¶ µ¶ µ¶ µ¶ µz1 1z1z1πz1 On en déduit que : arg=arg+arg=arg(i)arg= −arg+2kπ. zi izizi 2zi
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3. (a)Soitztel quez6=1 etz6=i. (doncM6=UetM6=V). µ ¶ z1 Mappartient à la droite (U V) privée deUetVsi et seulement si (MU,MV)=kπc’estàdire arg=kπ zi z1 donc si et seulement siest réel non nul. zi µ ¶ z1 (b)M(z) est un point de la droite (U V) privée deUetVsi et seulement si arg=kπ(d’après la question zi µ ¶µ ¶ −→−→ z1πz1π π ′ ′′ ′ précédente) donc arg= −arg= ±+2kπc’estàdire (M V,M U)= ±+2kπ. zi 2z2i 2 Mdécrit alors le cercle de diamètre [U V], privé des pointsU,VetO.
Exercice 3 (pour ceux ayant choisi la spécialité) Partie A : 1.Théorème de Bézout :Deux entiers relatifsxetysont premiers entre eux si et seulement s’il existe deux entiersuetv tels queu x+v y=1.
Théorème de Gauss :Soient trois entiers relatifsa,betc. Siadivisebcet siaetbsont premiers entre eux, alorsa divisec. 2.Démontrons le théorème de Bézout : On suppose queaetbsont premiers entre eux et queadivisebc. Commeaetbsont premiers entre eux, d’après le théorème de Bézout, il existeuetvrelatifs tels queu a+v b=1. Alors :u ac+v bc=c. Commeadivisebc, il existekrelatif tel quebc=k a. On en déduit :u ac+k a v=cdonca(uc+k v)=c.uc+k vest un entier relatif (somme et produit de relatifs) donca divisec.
Partie B : ½ n13 (19) On considère le système (S) n6 (12) 1. 19est un nombre premier donc 19 et 12 sont premiers entre eux ; d’après le théorème de Bézout, il existe deux entiers relatifsuetvtels que 19u+12v=1. On pose alorsN=13×12v+6×19u. N=13(119u)+6×19u=131319u+6×19u13(19). N=13×12v+6×(112v)=13×12v+66×12v6(12). Nest bien solution du systèmeS. 2. (a)Soitn0une solution de (S). ½ ½ n13 (19)n13n0(19) nest solution de (S) si et seulement sic’estàdire n6 (12)n6n0(12) ½ nn0(19) donc (S.) équivaut à nn0(12) ½ nn0(19) (b)Sinn0(12×19) alors il est clair quenn0(19) etnn0.(12) donc que nn0(12) Réciproquement : ½ nn0(19)′ ′ Si ,alors il existeketkentiers relatifs tels quenn0=19ketnn0=12kdonc 19k=12k. nn0(12) ′ ′ 19 divise donc 12ke Gauss, 19 divise. Comme 12 et 19 sont premiers entre eux, d’après le théorème dkdonc ′ ′′′′ ′′ k=12k,kZ. Alorsnn0=12×19kdoncnn0(12×19). ½ nn0(19) On a montré queéquivaut ànn0(12×19). nn0(12) 3. (a)Appliquons l’algorithme d’Euclide : On a successivement : 19=1×12+7 12=7×1+5 7=5×1+2 5=2×2+1 d’où 1=52×2=52(75×1)=5×32×7=(127)×32×7=12×37×5=12×3(19)12)×5=12×819×5 . Un couple (u;v) est :(u;v)=(.5 ; 8)
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AlorsN=13×12×8+6×19×(5)=678 . (b)N=678 est une solution deS. D’après la question 2b), les solutions de (S) sont tous les nombresntels que nN12×19 c’estàdiren678 (228). (car 12×19=228) S={678+228k,kZ} 4. Soitnun entier tel que, si on le divise par 12, le reste est 6 et si on le divise par 19, le reste est 13.nest donc une solution de (S). Alorsn678 (228)222 (228). Le resterde la division denpar 228=12×222 .19 est
Exercice 4 1. NotonsCl’événement « le ballon est crevé ». Alorsp(C)=0, 2. 2 (a) Commeles tirs sont indépendants la probabilité que la ballon soit intact au bout de deux tirs est (1p(C))= 2 0, 8=0, 64. (b) Calculonsla probabilité que deux tirs suffisent pour crever le ballon. L’événement contraire est : « deux tirs ne suffisent pas », autrement dit, le ballon n’est pas crevé au bout de deux tirs. C’est l’événement contraire de celui étudié au a). Sa probabilité vaut 10,64=0,36. (c) Calculonsla probabilitépnquentirs suffisent pour crever le ballon. L’événement contraire est « le ballon n’est n n pas crevé au bout dentirs », de probabilité (p(C)=0, 8(car les tirs sont indépendants). n Par conséquent :pn=1.0, 8 n n (d)pn>équivaut à 10, 990, 8>c’estàdire à 0,80, 99<0, 01. ln 0, 01 La fonction ln étant croissante, on trouvenln 0, 8<ln 0, 01doncn>soitn>21 . ln 0, 8 Il faut quen>21 pour quepn>0, 99. 2. Pourchaque valeur dekcompris entre 1 et 4, la probabilité de crever le ballon est la probabilitépk, calculée en 1) c) : k pk=10, 8. 1 Le dé n’est pas pipé donc chaque face a la même probabilité de sortie égale à. 4 1 La probabilité de crever le ballon est :(p1+p2+p3+p4)=.0, 4096 4 58 2949 5213 41 3. (a)Les fréquences sont :f1= =;f2=;f3= =etf4=. 200 100200 20050 200 µ ¶ 4 2 X 1 2 (b) Alorsd=fk− =.0, 00375 4 k=1 2 (c) Onconstate qued<D9. Au risque de 10%, on peut considérer que le dé n’est pas pipé.
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