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  • cours - matière potentielle : reconversion
  • exposé
Séance plénière du Conseil régional du Nord-Pas de Calais du vendredi 20 mai 2011 - - - - - - - - - - - Motion déposée par le groupe Front national Rassemblement pour le Nord Pas de Calais La délocalisation menace la filière automobile Le 1er avril 2011, la presse indiquait que « le constructeur réserve 2 nouveaux moteurs à ses usines roumaine et espagnole », où Renault a décidé de confier à son usine roumaine la fabrication d'un de ses petits moteurs à essence de nouvelle génération.
  • région contre la casse industrielle et par conséquent sociale
  • suppressions de postes chez le personnel
  • postes de maîtres d'apprentissage et de conseillers de l'enseignement technologique
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Séance plénière du Conseil régional du Nord-Pas de Calais du vendredi 20 mai 2011 - - - - - - - - - - -Motion déposée par le groupe Front national Rassemblement pour le Nord Pas de Calais La délocalisation menace la filière automobile er Le 1 avril 2011, la presse indiquait que« le constructeur réserve 2 nouveaux moteurs à ses usines roumaine et espagnole », où Renault a décidé de confier à son usine roumaine la fabrication d’un de ses petits moteurs à essence de nouvelle génération. Cette nouvelle famille de petits moteurs basse consommation devrait représenter à moyen terme 85 % des moteurs à essence de la marque. Or c’est la Française de mécanique de Douvrin qui fabrique aujourd’hui la gamme destinée aux petites Renault (Clio, Twingo, etc.). Quant aux moteurs de la gamme supérieure de type H5, le marché a été attribué à l’usine espagnole de Valladolid. Le contraste est grand entre les deux constructeurs automobiles nationaux alors que PSA fabrique 85% de ses moteurs dans l’hexagone Renault n’en fabrique que 29% alors même que l’Etat en est actionnaire à plus de 15% et dispose de 18% des droits de vote. Qu’une entreprise dans laquelle l’Etat est en mesure d’exercer un contrôle stratégique puisse sans réaction du gouvernement prendre de telles décisions est inacceptable. C’est pourquoi le Conseil régional aujourd’hui réuni exerce son devoir d’alerte et transmet cette motion aux pouvoirs publics.
Séance plénière du Conseil régional du Nord-Pas de Calais du vendredi 20 mai 2011 - - - - - - - - - - -Motion d’urgence déposée par Jean-Richard Sulzer, Membre du groupe Front national – Rassemblement pour le Nord Pas de Calais Objet : Instruction comptable et financière des dossiers de délibération Afin de permettre aux élus de notre assemblée de voter en toute connaissance de cause, les bilans et comptes sociaux des structures subventionnées, ainsi que leurs annexes, seront jointes aux fiches « délibération » envoyées dans le cadre des commissions thématiques, ainsi plus généralement qu’à toutes les délibérations sur lesquelles les élus seront amenés à se prononcer en séance, y compris celles déposées sur table. Il résultera de cette mesure une meilleure information des élus et une plus grande transparence dans la gestion des deniers régionaux.
Séance plénière du Conseil régional du Nord-Pas de Calais du vendredi 20 mai 2011 - - - - - - - - - - -Contrat de plan régional de développement des Formations professionnelles - - - - - - - - - - -Intervention de Nathalie Acs Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les élus, Lors de la séance plénière des 17 et 18 Février derniers, Monsieur de Saintignon avait été étonné de la capacité d’écoute des élus du Front national, suite aux exposés des différents intervenants des branches professionnelles. Nous avons évidemment été surpris de cette réaction, car nous nous considérons, et ce depuis des années, comme les précurseurs en matière d’avertissement de ce qui va avoir tendance à se passer dans un système qui n’a pas su se protéger, et protéger les citoyens, face aux différents dangers qui se présentaient à lui. Aujourd’hui nous sommes à nouveau réunis pour débattre du sujet de la formation professionnelle, et plus précisément sur le Contrat du Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles, qui représente sans contexte, un enjeu de taille pour notre région et ses habitants. En effet notre région, qui autrefois était une des plus productives, a atteint aujourd’hui un taux de chômage de plus de 12 %. Elle se retrouve économiquement sinistrée et souffre d’une panne de l’offre d’emploi, en laissant peu d’espoir, en ces temps de crise, de retrouver un travail rapidement, surtout pour les personnes les moins qualifiées, et notamment les jeunes, touchés par le chômage à plus de 20 %. Vous ne serez donc pas étonnés cette fois, de nous entendre répéter que ce fléau du chômage, n’est pas anodin, et que la première cause en est l’ouverture des frontières qui a permis des délocalisations outrancières, et une concurrence déloyale de pays à faibles coûts de production qui ne respectent aucune législation sur le droit du travail. Il est donc plus que vital aujourd’hui d’axer la priorité sur la sauvegarde de l’emploi, car globalement à quoi servira la formation si elle ne débouche sur rien de concret ?? Cependant, s’il faut passer par la case formation, faisons le de manière efficace et le plus rapidement possible, d’une part en encadrant mieux les multiples organismes de formation, et d’autre part en développant les métiers porteurs d’avenir, anticipant au mieux leur évolution, pour favoriser les nouvelles activités comme celles liées au développement durable, aux nouvelles énergies, à la recherche (par exemple la lutte contre le cancer pour une région qui en est la plus touchée). Notre groupe pense que ce rôle doit être aussi celui des branches professionnelles, qui doivent développer leur attractivité, tant en terme de conditions d’emploi, que de travail et de rémunération.
Il ne faut donc pas s’éloigner du but de la formation, qu’elle soit initiale ou continue, qui est de trouver un emploi le plus pérenne possible, ce qui est à nos yeux, la seule motivation valable, sans être un moyen de baisser les chiffres du chômage, en étant remercié, par exemple par le « cadeau » du permis de conduire (arrêtons l’assistanat à tout va !). Le second point que nous voulons évoquer, et qui entre dans la politique du CPRDFP, est la lutte contre l’illettrisme, que notre groupe a également toujours défendu. Grâce à une enquête menée par l’Agence Nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) en partenariat avec l’INSEE, nous avons enfin des chiffres fiables depuis (et seulement) 2006. L’Illettrisme est un mot que l’on voudrait voir disparaître, mais il n’est plus aussi tabou qu’il l’a été, et chacun ayant pris conscience du réel problème que cette situation engendre met un point d’honneur à le combattre (même la première dame, Mme Carla Bruni Sarkozy se rend tout à coup compte qu’il faut faire quelque chose…). Dans le NPdC le public jeune (- 18 ans) en situation d’illettrisme atteint presque 9 % , ce qui est plus élevé qu’en 2008 avec un taux de 7,5 % ; ce résultat est à peu prés identique à celui de la moyenne nationale avec un taux de 9 % chez les jeunes. Il est également intéressant de noter que le public le plus touché par l’illettrisme est celui des plus de 45 ans et que 57 % d’entre eux occupent un emploi manuel surtout dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Ceci nous ferait donc penser qu’à une certaine époque, les salariés de certains domaines n’avaient pas un réel besoin de savoir bien lire et écrire pour trouver du travail. Seulement aujourd’hui, les métiers dits manuels ne courent plus les rues, et les jeunes ne sont plus assez qualifiés pour y travailler. Il faut donc que la région soit en mesure d’amener les personnes en situation d’illettrisme, à la réussite en formation et au placement dans l’emploi. Pour pouvoir palier au problème de l’emploi des jeunes et des moins jeunes, passant par la formation, il y a une réelle nécessité d’élever le niveau des connaissances, des formations et des qualifications ; de permettre un meilleur accès aux métiers, en développant l’apprentissage, vers lequel le FN prône un retour dés l’âge de 14 ans, et l’alternance, avec des contrats régionaux adaptés aux réels besoins du marché du travail, notamment pour les métiers manuels, trop injustement et trop longtemps dévalorisés. Il faut également continuer à développer l’apprentissage dans le milieu universitaire, de plus en plus demandeur, mais où la capacité d’accueil reste insuffisante. Nous souhaitons aussi renforcer les postes de maîtres d’apprentissage et de conseillers de l’enseignement technologique. En ce qui concerne la formation continue, nous demandons de favoriser la reconversion des plus de 50 ans, surtout des salariés récemment victimes des délocalisations et des plans de licenciements des grands groupes (TOTAL, TOYOTA, ARCELOR MITTAL…), pour éviter le chômage de longue durée. Pour revenir au problème de l’illettrisme, si celui-ci ne se résorbe pas rapidement, il est évident qu’il empêchera un véritable accès à la formation et donc à l’emploi. Cependant il est dommage que ce fléau, une des causes majeures du décrochage scolaire, ne puisse être résolu dés les premières années de la scolarité. Ceci démontre l’échec de l’Education Nationale, qui est pourtant dotée d’un budget annuel de 130 Milliards d’Euros. Bien-sûr, cela n’est pas prêt de s’arranger avec les fermetures successives de classes et suppressions de postes chez le personnel enseignant, qui désire, de plus en plus, lui aussi, changer de métier
et donc se former. Et oui, ce métier, longtemps considéré comme le plus beau du monde, car il transmettait le savoir, dans une institution prestigieuse, produisant de l’excellence, a été banalisé, pour être quasiment, aujourd’hui, méprisé. Notre groupe dénonce également un manque de concertation Etat-Région, et observe une mauvaise répartition de l’argent public, que les différentes politiques essayent de compenser par de coûteux plans de communication (finalement trop de com’ tue la com’). Nous réitérons en disant que l’insertion professionnelle durable doit être une priorité, mais pour que les emplois soient durables, il faut une politique qui protège les emplois, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, puisque ceux qui nous gouvernent continuent à privilégier l’ouverture des frontières, favorisant ainsi délocalisations et chômage. Il est donc primordial de défendre notre région contre la casse industrielle et par conséquent sociale dont elle souffre depuis trop longtemps, et c’est dans ce sens que nous trouvons opportun et légitime, d’exiger systématiquement une préférence nationale dans la contraction de nos partenariats, et même de pratiquer une préférence régionale à l’embauche. En accord avec ces principes de défense prioritaire des habitants du NPdC, le Conseil régional se doit de mener une politique volontaire de patriotisme économique, en protégeant ses entreprises locales fermement implantées sur son territoire. Et afin de garder vivante cette économie régionale, nous avons le devoir de défendre des industries d’importance stratégique, en ne cédant rien aux grands groupes transnationaux mais en prenant fermement le parti des salariés qui vivent et font vivre une région grâce à leur travail. C’est donc à la fois une exigence d’efficacité et de cohérence qui motive notre ligne politique et que nous entendons défendre au service des habitants de notre région. Je vous remercie de votre attention. Nathalie Acs 20 mai 2011
Séance plénière du Conseil régional du Nord-Pas de Calais du vendredi 20 mai 2011 - - - - - - - - - - -Contrat de plan régional de développement des Formations professionnelles - - - - - - - - - - -Intervention de Philippe Eymery Monsieur le Président, Mes chers collègues, Notre assemblée est amenée aujourd’hui à formuler un avis sur le CPRDFP. Ce qui se conçoit biens ‘énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément. Faut-il en conclure que la difficulté à trouver une appellation simple et lisible à cet outil témoigne de la difficulté que vous avez à le concevoir ? Le groupe Front national – Rassemblement pour le Nord-Pas de Calais tend à le croire et l’avis fort critique et extrêmement bien argumenté du Ceser nous conforte dans notre idée. Nous vous proposons pour notre part : « former aujourd’hui pour assurer l’avenir ». Car c’est bien de cela qu’il s’agit : permettre par la formation d’ouvrir les portes de l’emploi. Pour paraphraser Nietzsche, nous dirons que la formation est un pont tendu entre l’instruction et l’emploi. Et c’est le premier reproche que nous faisons au document qui nous est soumis pour avis : se cantonner à la problématique de la formation sans raisonner globalement et intégrer celle-ci dans la chaîne de transmission du savoir. Concernant le premier pilier du pont, l’instruction, ma collègue Nathalie Acs a mis en évidence l’échec du système éducatif. L’échec patent à transmettre aux jeunes générations les savoirs de base, tant les savoir faire (lire, écrire, compter et aujourd’hui de plus en plus maîtriser les nouvelles technologies) que le savoir être (esprit d’équipe, jeu collectif, désir d’appendre pour toujours progresser). Nous avons d’ailleurs compris que, dans les rangs socialistes, en dépit de ladoxaofficielle, le Vice-président Kemel en était venu à s’apercevoir de la nocivité du collège unique. C’est certainement l’un des acquis de sa vice-présidence à l’apprentissage. S’agissant de l’utilisation des fonds alloués à la formation, il convient sans cesse de garder à l’esprit que c’est le monde professionnel qui en reste le principal financeur. En l’occurrence, le retour de l’Etat dans la gouvernance de la formation, par le biais de la loi du 24 novembre 2009, ne saurait faire oublier que celui-ci entend s’asseoir à la table des décideurs, sans pour autant participer à son financement. Nous remarquons également avec intérêt que le Rectorat est cosignataire, ce qui tend à institutionnaliser le rôle particulier du système éducatif représenté par l’Education nationale, alors même que celui-ci a administré la preuve de son échec par les méfaits de l’illettrisme. Avouez qu’entre un signataire qui
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prétend décider sans financer et un signataire dont les résultats constituent un échec flagrant, les fées qui se penchent sur le bébé formation n’ont pas forcément un effet bénéfique. Concernant l’outil de la formation, il convient principalement de ne pas le détourner de son objectif, que j’ai rappelé en début de propos. Hélas, l’inventaire des stages de formation dispensés apporte la preuve, à l’évidence, d’un grand nombre de stages parking sans débouchés, dont le principal intérêt consiste à faire baisser artificiellement et temporairement les chiffres du chômage. Ma collège Nathalie Acs, a, dans son propos, évoqué les stages d’obtention d’un permis de conduire qui, assurément, n’entrent pas dans le champ d’une formation professionnelle. Restituer dans le contexte global, c’est aussi se préoccuper de l’emploi. A quoi cela sert-il d’investir 1 milliard d’euros (c’est le chiffre annoncé par le Président de Saintignon), dans le domaine de la formation, si dans le même temps ne sont pas protégés les emplois auxquels cette formation permet d’accéder. Nous aurons d’ailleurs l’occasion, lors de cette séance, la cohérence des différents groupes politiques quand viendra le moment de se prononcer sur notre motion relative à la délocalisation de la filière automobile. Mais nous aurions pu également l’appeler la délocalisation de nos emplois industriels, tant il est vrai qu’entre Apéram et la Française de mécanique, c’est bien le même combat que nous menons. La cohérence consisterait également pour notre institution à lancer un signal clair à tous les maîtres d’ouvrage sur les chantiers desquels le travail clandestin a pu être constaté. En effet à quoi cela sert-il de former si les emplois auxquels permet d’accéder cette formation sont pris par des travailleurs clandestins au seul prétexte de faire baisser le coût du travail, nonobstant la qualité de la prestation. Nous regrettons de constater que le document cadre soumis à notre avis pêche sur les points suivants : 1- Part trop importante accordée à l’Education nationale, qui tend à compenser la baisse de ses effectifs par l’extension de son champ de compétence de la maternelle au BTS. 2- Défaut d’articulation avec l’enseignement supérieur [Ensait] 3- Ensuite, il pêche par le manque d’indicateurs chiffrés de la performance. Et pourtant les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous pouvions espérer que le Conseil régional aurait tiré enseignements des problèmes rencontré dans le cadre du schéma régional des formations. Enfin, le contrat de plan (je renonce à le nommer en entier) manque à l’évidence de cohérence interne. Mais comment pourrait-il en être autrement. En effet la formation constitue un des accès à l’emploi, or la vie économique est faite de compétition, tant entre les entreprises qu’entre les branches professionnelles pour attirer les compétences vers les emplois que ces branches peuvent proposer. Il est donc par essence illusoire de prétendre tout contrôler, tout organiser, tout planifier, tout anticiper. Les observateurs attentifs auront d’ailleurs relevé que la déclinaison opérationnelle de ce contrat de plan passe
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obligatoirement par la signature d’accords de branche. Et c’est là que les métiers, par le biais des financements qu’ils collectent par le biais des Opca, reprennent en quelque sorte la main. Vous aurez compris, Monsieur le Président, Mes Chers Collègues, à l’énoncé des critiques exposées ci-dessus, que nous considérons au final que ce contrat de plan constitue l’expression virtuelle d’un monde de bisounours. La recherche du consensus, et nous prenons acte de la volonté affichée par l’Exécutif d’une très forte concertation, a abouti de fait à l’expression du plus petit dénominateur commun et de la place trop importance accordée aux acteurs qui vivent du système de formation, et ce au détriment des premiers bénéficiaires, jeunes à la recherche du premier emploi, salariés privés d’emplois, personnes en cours de reconversion. Philippe Eymery 20 mai 2011
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