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28 Anglais 2

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Langue Français

Extrait

EPREUVE ORALE D’ANGLAIS
Rapport présenté par Serge AUDRY et Sylvaine DELCROIX
Q
UELQUES REMARQUES SUR LA SESSION
Le jury a vu passer d’excellents candidats, qui, à l’évidence, avaient tiré le meilleur parti de
leur dix années – minimum —d’apprentissage de la langue, peut-être aussi de séjours en pays
anglophones, et surtout, qui arrivaient connaissant parfaitement les conditions de l’épreuve, et
faisaient preuve, remarquablement pour certains, des qualités d’analyse littéraire que l’on attend chez
tout futur professeur de Lettres. Et nul n’est besoin d’utiliser une terminologie jargonnante
(insupportable quand elle ne vise qu’à masquer le vide de la pensée et l’absence d’analyse !) pour
faire la preuve de ces qualités.
Que ces candidats –et leurs préparateurs—soient donc félicités et remerciés pour de
véritables moments de bonheur.
Mais c’est en faisant l’analyse de ses points faibles et de ses défauts que l’on progresse. Ce
rapport voudrait aider les futurs candidats à éviter certains pièges et difficultés :
L’épreuve, rappelons-le, se déroule intégralement en anglais (la traduction mise à part). Le
candidat se voit proposer l’analyse d’un texte pouvant être un extrait de roman ou nouvelle, de théâtre
ou un poème. Le texte est généralement tiré d’une oeuvre du XXème, ou XXIème siècle, voire du
XIXème, si la langue ne présente pas de difficultés ou d’archaïsmes.
A l’évidence, certains candidats
confrontés à des extraits de pièce de théâtre ou de poésie
ont été désarçonnés, et étaient manifestement peu préparés à analyser ces genres.
On le répète donc : tous les genres peuvent être donnés.
Q
UE CHERCHE A EVALUER LE JURY
?
1) La qualité de la langue
Tous les ans, et cette année peut-être encore plus que les précédentes, le jury a entendu des
sabirs indigestes mélangeant allègrement français, allemand (sans vergogne aucune, ‘yet’ devenait
‘jetz’ ; ‘she’, ‘sie’ ; ‘now’, ‘nun’….) et ‘Canada-dry English’ (ça a le parfum de l’anglais, parfois la
musique de l’anglais, mais ce n’est pas de l’anglais !) ; d’autres candidats oubliaient
systématiquement que, contrairement au français, l’anglais possède trois genres (dont un neutre : it,
its, its own, itself à utiliser lorsqu’on désigne –entre autres—le texte objet d’étude) ; d’autres encore
ignoraient à l’évidence le sens de termes aussi ‘basiques’ que ‘luggage’, ‘angry’, ‘grass’, que le
participe passé de ‘put’ est ‘put’, que la langue anglaise connaît les diphtongues et les ‘th’, etc….
Il est évident que ce n’est pas en ‘une année’ (sic) de préparation que l’on peut rattraper des
lacunes accumulées au fil de dix ans d’apprentissage. Mais on peut tout de même s’interroger : en
termes de stratégie de réussite à un concours, ces candidats font-ils le bon choix ? Mettent-ils toutes
les chances de leur côté ?Ne peuvent-ils pas envisager une autre langue ?
Il est évident qu’avec une telle maîtrise de
la langue, non seulement l’expression, mais aussi
la
compréhension, et, a fortiori,
l’analyse du texte deviennent extrêmement pénibles et risquées.
Que conseiller à ces candidats? De tirer le plus grand parti de leur préparation pour lire,
parler, s’entraîner. De multiplier les ‘contacts’ avec l’anglais, soit par des contacts avec l’Anglais, soit
par exposition outrancière à la langue, via chaînes TV, radio ou films en VO (il doit bien en avoir
quelques uns, britanniques, irlandais, néo-zélandais, canadiens, voire américains sur les écrans
français….)
Ces conseils valent aussi pour tous les autres !
D’autres candidats, déstabilisés par la nécessité de s’exprimer en anglais, adoptent un ton et un débit
qui rend l’écoute et la compréhension du discours extrêmement difficiles. Certes, le stress est bien
compréhensible; mais des candidats au professorat devraient avoir compris que, souvent, les
situations d’enseignement sont aussi génératrices de stress, et qu’il convient de montrer au cours de
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