Le devoir1/ La connaissance des devoirs2/ Les ordres du devoirExpressions:● Le devoir. Faire son devoir. Trahir ses devoirs. Négliger ses devoirs. Les devoirs envers soi-même. Le devoir de réserve. Les devoirs conjugaux. Il est de mon devoir de...● Devoir. Devoir qqch à qqn. Devoir à dieu et à diable ; au tiers et au quart. Ne rien devoir à personne. Le devoir1/ La connaissance des devoirs2/ Les ordres du devoirTexte 1| Kant – La loi morale Fiche de synthèseLa loi moraleKant, Critique de la raison pratique. La loi morale est ainsi, chez Kant, cette obligation que la La notion de devoir semble, dans la langage courant, synonyme d'une contrainte. raison s'impose à ellemême, c'estàdire cette contrainte à l'action La morale apparaît alors comme une dont je me sens obligé car elle est le produit de ma propre raison. limitation de la liberté. Et cependant, aucune Aussi, chez Kant, la loi morale est ce que la raison produit par ellerègle morale ne peut s'imposer si elle ne se même comme étalon de l'action. En ce sens, la raison pure est présente pass comme un bien pour celui qui pratique, c'estàdire, comme faculté de bien juger, elle produit par la respecte. Le Bien doit être un bien pour ellemême les motifs et les mobiles d'une action bonne.que celui-ci m'apparaîsse comme ce que je Ce faisant, la morale ne prend sens qu'à condition de considérer dois faire.
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Langue
Français
Poids de l'ouvrage
34 Mo
Extrait
Expressions:
Le devoir 1/ La connaissance des devoirs 2/ Les ordres du devoir
● Le devoir. Faire son devoir. Trahir ses devoirs. Négliger ses devoirs. Les devoirs envers soi-même. Le devoir de réserve. Les devoirs conjugaux. Il est de mon devoir de...
● Devoir. Devoir qqch à qqn. Devoir à dieu et à diable ; au tiers et au quart. Ne rien devoir à personne.
Le devoir 1/ La connaissance des devoirs 2/ Les ordres du devoir
Texte 1| Kant – La loi morale
Fichedesnythsèe
La loi morale Kant, Critique de la raison pratique.
La notion de devoir semble, dans la langage courant, synonyme d'une contrainte. La morale apparaît alors comme une limitation de la liberté. Et cependant, aucune règle morale ne peut s'imposer si elle ne se présente pass comme un bien pour celui qui la respecte. Le Bien doit être un bien pour que celui-ci m'apparaîsse comme ce que je dois faire. Il convient dès lors de s'interroger sur la nature de ce bien.
«La raison pure est pratique par elle seule et donne à l'homme une loi universelle que nous nommons la loi morale. »
La loi morale est ainsi, chez Kant, cette obligation que la raison s'impose à elle-m ê me, c'est-à -dire cette contrainte à l'action dont je me sens oblig é car elle est le produit de ma propre raison. Aussi, chez Kant, la loi morale est ce que la raison produit par elle-m ê me comme é talon de l'action. En ce sens, la raison pure est pratique, c'est-à -dire, comme facult é de bien juger, elle produit par elle-m ê me les motifs et les mobiles d'une action bonne. Ce faisant, la morale ne prend sens qu' à condition de consid é rer la volont é de l'homme non comme une volont é sainte (d é tach é e de ses besoins) mais comme une volont é pure , c'est-à -dire prendre en consid é ration ses besoins tout en faisant un choix rationnel. Aussi, un choix est-il raisonnable non parce qu'il est ob é issance aveugle à un principe, mais parce qu'il est choix du raisonnable en connaissance de cause. Ainsi, Kant distingue entre l'imp é ratif hypoth é tique ne fournit que des mod è les à l'action sans en forger le sens, tandis que l'imp é ratif cat é gorique est la condition de possibilit é d'une action morale. Nous savons qu'agir en consid é rant l'autre comme un moyens et non comme une fin et quelque peu immoral ; aussi, devons nous agir moralement. Nous pouvons distinguer entre ce qui est bien ou mal, donc nous devons agir moralement.
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Texte 2 | Cicéron – L'op(p)ortunité
« De m ê me que s'obscurcit et se noie, à la lumi è re du soleil, la lueur d'une lampe ; de m ê me que se perd dans l' é tendue de la mer Eg é e une goutte de miel ; ou la masse des tr é sors de Cr é sus un liard de plus , ou encore l'unit é d'un pas dans la longueur de la route qui va d'ici à l'Inde ; de m ê me, le souverain bien é tant toute la valeur que les gens dont il s'agit attribuent à des choses corporelles s'obscurcit, s' é touffe, se perd devant l' é clat et la grandeur de la vertu. Et de m ê me l'opportunit é (rendons ainsi eukairia ) ne s'augmente pas par la prolongation de la dur é e, puisque c'est quelque chose qui a une mesure propre qu'indique le terme « opportun », de m ê me la r é alisation de la rectitude (je traduis ainsi katorth ô sos , puisque c'est l'action droite que d é signe katorth ô ma ) la r é alisation de la rectitude, dis-je, ou, ce qui revient au m ê me, l' « accord », bref le bien v é ritable, lequel consiste à se mettre en harmonie avec la nature, n'est pas susceptible d'aucun progr è s d'accroissement. Pas plus que l'opportunit é (…) n'est quelque chose que la prolongation de la dur é e puisse augmenter, et voil à pourquoi, aux yeux des Sto ï ciens (1), la vie heureuse n'est pas plus souhaitable et à rechercher longue que courte[.] » Cic é ron, De finibus, III, §45 à 46
(1) « On n'est pas plus heureux pour l' ê tre plus longtemps, et un bonheur é ternel ,'est pas plus d é sirable que celui d'un moment », Chrysippe cit é par Plutarque dans Des contradictions des Sto ï ciens , 26.
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Texte 3 | Mill – L'utilité
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