Cours Magistral Psychologie différentielle Année 2006/2007 Les approches/théories dimensionnelles de l'intelligence
Théories dimensionnelles : modèle de l'intelligence (ou de la personnalité) basés sur la notion de dimension psychologique et caractéristiques de la psychologie différentielle classique (avant 1970 et l'essor de la psychologie cognitive)
I) La mesure de l'intelligence : le développement des tests mentaux :
A) Galton :
Il cherche à mesurer les différences individuelles des fonctions élémentaire ; niveau inférieur au plan comportemental comme les temps de réaction/ Référence à la perspective associationniste, explique le fonctionnement complexe du comportement doit mesurer des fonctions élémentaire. Cela renvoi aussi à la mesure des sensations, combinaison des fonctions élémentaire perme un comportement plus complexe.
B) Binet :
EMI : peut mesurer l'intelligence en proposant des épreuves de compréhension, jugement et raisonnement. Au début du XXème siècle, on observe le développement des tests mentaux avec double souci d'objectivité et de pragmatisme L'objectivité c'est de mesurer, d'évaluer de manière objective les performances d'intelligence. L'idée c'est de repousser les plus possibles toute interprétations de la part du ...
Note de
Cours de Psychologie
Licence 2
Semestre 4
Année 2006/2007
Psychologie différentielle
C.M.
U.E : PSY41A
Cours Magistral
Psychologie différentielle Année 2006/2007 Les approches/théories dimensionnelles de l'intelligence
Théories dimensionnelles : modèle de l'intelligence (ou de la personnalité) basés sur la notion
de dimension psychologique et caractéristiques de la psychologie différentielle classique
(avant 1970 et l'essor de la psychologie cognitive)
I) La mesure de l'intelligence : le développement des tests mentaux :
A) Galton :
Il cherche à mesurer les différences individuelles des fonctions élémentaire ; niveau inférieur
au plan comportemental comme les temps de réaction/
Référence à la perspective associationniste, explique le fonctionnement complexe du
comportement doit mesurer des fonctions élémentaire.
Cela renvoi aussi à la mesure des sensations, combinaison des fonctions élémentaire perme un
comportement plus complexe.
B) Binet :
EMI : peut mesurer l'intelligence en proposant des épreuves de compréhension, jugement et
raisonnement.
Au début du XXème siècle, on observe le développement des tests mentaux avec double souci
d'objectivité et de pragmatisme
L'objectivité c'est de mesurer, d'évaluer de manière objective les performances d'intelligence.
L'idée c'est de repousser les plus possibles toute interprétations de la part du psychologue.
C'est surtout qu'on veut un outil qui va nous permettre de mesurer.
L'idée de pragmatisme c'est de toujours d'avoir à l'idée que ces textes sont construit pour
répondre à une question qui vient de la société c'est la question d'évaluation de compétences
qui va être posé au psychologue.
Il n'y a pas l'idée derrière ces textes d'intelligence de l'individu.
II) Dimensions de l'Intelligence :
A) Spearman :
Spearman se détache du principe associationniste et construit l'intelligence à partir de test.
Epreuves vocabulaire, mathématique, dénomination, couleur...
Homogénéité dans les réponses des individus ; enfant scores élevé en vocabulaire ont aussi un
score élevés aux autres épreuves et inversement.
Le constat de l'homogénéité soulève deux hypothèses.
Cela suppose un certain type d'épreuve, pouvoir de prédiction plus important que d'autre
(notamment pour ce qui est du vocabulaire).
Plus les épreuves sont complexes plus les épreuves ont un fort pouvoir de prédiction.
On fait l'hypothèse que toutes les corrélations sont produites parce qu'il y a une dimension
appelée intelligence qui joue un rôle sur chacun.
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B) Thurstone :
Il est connu pour s'être situé dans la logique de Spearman mais rejette l'hypothèse de
l'intelligence générale.
Thurstone fait l'hypothèse qu'il y a plusieurs intelligences.
Il n'y a plus un facteur dominant qui explique la plus grande partie des corrélations mais une
multiplicité de facteurs, qui chacun explique un ensemble plus ou moins restreint de
corrélations.
En 1947 il construit le PMA (Aptitudes Mentales Primaires) pour évaluer 7 facteurs ou
dimensions :
Vitesse perceptive : capacité à reposer rapidement une configuration perceptive
Numérique : capacité à réaliser rapidement des opérations arithmétiques simples
Fluidité verbale : aisance dans la production de réponse verbales (ex : demander aux gens
de donner des noms d'animaux commençant par B)
Verbal : capacité à comprendre des mots ou des énoncés linguistiques et à raisonner sur ces
énoncés (ex : Raisonner, expliquer, disserter sur des proverbes)
Spatial : capacité à imaginer les mouvements d'un objet dans l'espace (ex : présenter des
objets et dire s'ils sont inversés ou pas...)
Mémoire : capacité à se rappeler des unités simples d'information
Raisonnement : capacité à découvrir des règles ou des régularités (aaabbbccdd...)
III) La structure de l'intelligence :
Structure ou organisme de l'intelligence va se faire à partir d'analyse factorielle.
On constate de manière récurrente que les aptitudes mentales primaires sont en corrélation
positive plus ou moins forte les unes avec les autres.
[...]
2. L'organisation des dimensions de l'intelligence :
Le produite final du comportement intelligent n'est pas seulement fonction du nombre des
aptitudes ou de leur qualité.
Le comportement intelligent est également fonction de la façon dont ces aptitudes sont
combinées, organisées.
Pour Wechsler (1944), l'intelligence est une qualité émergente, conséquence de la relation des
aptitudes entre elles.
On constate de manière récurrente que les aptitudes mentales primaires sont en corrélation
positives plus ou moins forte les unes avec les autres.
On peut considérer qu'elles évaluent, à des degrés divers, un facteur d'ordre supérieur appelé
facteur général (G).
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Psychologie différentielle Année 2006/2007
A. Modèle bifactoriel (Spearman) :
Au début du vingtième siècle, Spearman considérait que l'on pouvait rendre compte de
l'organisation des aptitudes mentales par deux facteurs :
un facteur général : commun à tous les tests
un facteur général : spécifique à chaque épreuve
Facteur G
.67 .85 .50
Vocabulaire Raison Arithmétique
.33 .25 .50
Raisonnement plus fortement corrélé que la mémoire au facteur général de second ordre.
Cela signifie que l'intelligence dont on parle joue un rôle très fort dans ces épreuves de
raisonnement.
A ne pas confondre avec l'idée que seule la possession de cette aptitude « raisonnement »
entraîne un comportement dans son ensemble « intelligent » (facteur général).
Cette vision dimensionnelle de l'intelligence explique qu'une personne peut avoir une aptitude
très élevée dans une épreuve mais une moyenne faible au niveau de l'intelligence générale.
B. Les modèles hiérarchiques :
Les modèles de l'organisation des aptitudes qui paraissent les plus vraisemblables sont les
modèles hiérarchiques dans lesquels un facteur général explique des facteurs de groupe moins
étendues.
a) Cattell :
En 1940, Cattell, trouve une solution de compromis au débat entre Spearman et Thurstone ; le
modèle hiérarchique.
Le modèle de Cattell fait l'hypothèse de deux facteurs de premier ordre qui correspondent à la
dichotomie entre effets de l'environnement et une capacité innée ; intelligence cristallisé et
intelligence fluide.
Ces deux facteurs ne sont pas des facteurs indépendants, il existe des épreuves influencées par
les 2 (Raven).
Cattell fait l'hypothèse de l'existence d'un facteur de second ordre, de type facteur G, qui rend
compte de la relation intelligence fluide (GF) et intelligence cristallisée (GC).
L'intelligence fluide diminue et l'intelligence cristallisé augmente avec l'âge, le score global,
c'est à dire la moyenne entre les deux, reste constant.
Ce modèle hiérarchique est le plus heuristique quand on s'inscrit dans une logique
confirmatoire.
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Psychologie différentielle Année 2006/2007 La logique confirmatoire consiste à partir d'un modèle et de multiplié l’expérience afin de
vérifié l'adéquation des résultats avec ce modèle.
Gustafsson, en 1984, a ainsi mené une analyse factorielle confirmatoire pour voir si le modèle
de Cattell permettait d'expliquer les résultats de 981 élèves de sixième à qui il a fait passer
une batterie de 13 tests d'aptitudes et 3 tests d'acquis scolaire.
Il fait l'hypothèse a priori que les différences de performances de ces enfants aux 16 tests
pourront être exprimé par trois facteurs de premier ordre Gv, Gf, Gc et par un facteur de
second ordre.
b) Caroll (1993)
Modèle qui comprend trois niveaux de généralité
premier niveau: aptitude mentales primaires (facteurs de difficulté ou de vitesse)
deuxième niveau : les aptitudes étant en relation (corrélation) on peut distinguer des
facteurs de groupe (au nombre de 8)
Gf (intelligence fluide) : capacité générale d'adaptation à des situations nouvelles mettant en
œuvre des processus de raisonnement.
Gc (intelligence cristallisée) : forme d'intelligence qui se fonde sur des connaissances, des
capacités acquises.
Gy (mémoire générale) : capacité de rappel et de reconnaissance.
Gv (perception visuelle générale) : capacité à identifier et à manipuler mentalement des objets
géométrique, à les voir autrement.
Gu (perception auditive générale) : capacité à identifier, localiser, traiter des stimuli sonores.
Gr (récupération générale de l'information) : capacité à identifier, localiser, traiter des stimuli
sonore dont le langage.
Gs (vitesse cognitive générale) : relative à la rapidité avec laquelle les stimuli sont traités
comme le calcul mental.
Gt (vitesse de traitement général) : porte sir des processus plus élémentaires que le facteur
GS. Sature les temps de réaction dans des tâches élémentaires.
Troisième niveau : les facteurs de groupe sont également en corrélation ce qui permet de
dégager un facteur général.
En conclusion, la conduite intellectuelle d'un individu présente, à un certain niveau de
généralité, une relative cohérence.
Il faut retenir de ces études la complémentarité entre général et spécifique, le refus de voir le
facteur G comme un principe explicatif sans pour autant le voir simplement comme un
artefact.
Ces modèles permettent de diagnostiquer les différences de performance à des niveaux plus
ou moins fins.
Un test psychologique ce n'est pas simplement une épreuve psychologique, c'est un ensemble
de tâches, d'e