DOCUMENTS D'ECONOMIE ET DE GESTION

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De Mets Olivier

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LA CREATION D’ENTREPRISE SOUS L’ANGLE DES LOGIQUES D’ACTION Jean-Luc Guyot, Docteur en Sociologie, JL.Guyot@iweps.be Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) Jean Vandewattyne, Docteur en Sociologie, jvandewa@ulb.ac.be Université libre de Bruxelles-Université de Mons Hainaut

Résumé Cette contribution repose sur le cadre théorique des logiques d’action défini, au milieu des années 1990, par Amblard, Bernoux, Herreros et Livian. Mais au-delà de la présentation de celui-ci, nous avons surtout voulu privilégier un travail de traduction/adaptation afin de faire de ce cadre théorique un support pertinent pour l’analyse des situations de création d’entreprise. Mots clés : entrepreneuriat, création d’entreprise, entrepreneur

INCTIORODUNT Deux constats sont à l’origine de cette contribution. D’une part, la littérature portant sur l’entrepreneuriat, la création et/ou les créateurs d’entreprise a parfois recours à l’expression de logique d’action pour décrire et analyser les situations observées. Parfois même, les logiques d’action sont hissées, avec plus ou moins de force, au rang de cadre d’analyse. Ainsi, dernièrement, Hernandez mentionne que la logique d’action est, avec la rationalité et la construction de sens, une des « trois dimensions principales de la décision d’entreprendre » (2006 : 337). D’autre part, les logiques d’action n’ont pas encore fait, à notre connaissance, l’objet d’une présentation approfondie et d’un effort d’application important dans le champ de l’entrepreneuriat. Cette contribution vise à combler cette lacune en utilisant comme fil conducteur la présentation faite par Amblard, Bernoux, Herreros et Livian des logiques d’action dans leur ouvrage portant surLes nouvelles approches sociologiques des organisations(1996). Comme l’indique le titre de leur ouvrage, les logiques d’action y sont définies par rapport à une discipline particulière – la sociologie – et, à l’intérieur de celle-ci, un champ particulier – l’organisation. Dès lors, les principales références théoriques mobilisées par ces auteurs sont celles qui ont marqué, depuis les travaux fondateurs de Crozier et Friedberg (1977), le champ de la sociologie française des organisations. A notre sens, cet ancrage particulier a pour conséquence de nécessiter un travail de traduction et d’adaption afin de pouvoir utiliser les logiques d’action comme cadre d’analyse applicable à l’entrepreneuriat. Ce travail sera ici mené sur la base de références marquantes de la littérature entrepreneuriale. De cette manière, nous pensons pouvoir proposer un cadre adapté à cette problématique. Plus largement, il nous semble que cet effort de traduction/adaption du cadre des logiques d’action à des situations sociales variées devrait contribuer à définir un cadre standard et généralisable.

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