DU POUVOIR AU POUVOIR POLITIQUE
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  • mémoire


DU POUVOIR AU POUVOIR POLITIQUE A – Qu'est-ce que le pouvoir ? a) – Des exemples de pouvoir. 1 – L'un des traits les plus remarqués des différentes sociétés esquimaudes est l'absence de chef. Le recours légitime à la violence revient à quiconque subit un préjudice. Les différents se règlent à coup de poing ou devant le tribunal de l'opinion publique. En cas de meurtre, la famille de la victime exerce un droit de vendetta. Lorsque le meurtrier est un dangereux récidiviste, n'importe quel homme peut prendre l'initiative de rendre justice, après avoir obtenu, l'accord unanime de la communauté, en expédiant le coupable dans l'autre monde. Aucune société ne peut se passer de régulation : il faut au moins respecter les règles de la vie collective et arbitrer les conflits avant que ceux-ci ne mettent en péril l'unité du groupe. Cette nécessité n'implique pas l'existence d'un chef, encore moins d'un gouvernement : chez les Esquimaux, c'est la société toute entière qui exerce le pouvoir. Dans les sociétés indiennes d'Amérique du Sud, le chef se distingue par trois qualités éminentes. Il est, tout d'abord, un « faiseur de paix » et l'on attend de lui qu'il préserve l'harmonie dans le groupe. Il est également généreux, disposé à donner tout ce qui lui est demandé.

  • ……………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………

  • actions de l'élève

  • politique

  • commission nationale de déontologie et de sécurité

  • police

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  • pouvoir

  • tribunal de l'opinion publique


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Publié le 01 novembre 2007
Nombre de lectures 35
Langue Français

Extrait

DU POUVOIR AU POUVOIR POLITIQUE AQu’estce que le pouvoir ? a)Des exemples de pouvoir.  1L’un des traits les plus remarqués des différentes sociétés esquimaudes est l’absence de chef. Le recours légitime à la violence revient à quiconque subit un préjudice. Les différents se règlent à coup de poing ou devant le tribunal de l’opinionpublique. En cas de meurtre, la famille de la victime exerce un droit devendetta. Lorsque le meurtrier est un dangereux récidiviste, n’importe quel homme peut prendre l’initiative de rendre justice, après avoir obtenu, l’accord unanime de la communauté, en expédiant le coupable dans l’autre monde. Aucunesociété ne peut se passer de régulation : il faut au moins respecter les règles de la vie collective et arbitrer les conflits avant que ceuxci ne mettent en péril l’unité du groupe. Cette nécessité n’implique pas l’existence d’un chef, encore moins d’un gouvernement: chez les Esquimaux, c’est la société toute entière qui exerce le pouvoir.Dans les sociétés indiennes d’Amérique du Sud, le chef se distingue par trois qualités éminentes. Il est, tout d’abord, un « faiseur de paix» et l’on attend de lui qu’il préserve l’harmonie dans le groupe. Il est également généreux, disposé à donner tout ce qui lui est demandé. Enfin, il parle bien: un Chiriguano expliquait l’accession d’une femme à la chefferieparce que «son père lui avait appris à parler». Structurellement endetté visàvis de la société, il ne doit surtout pas chercher à « faire le chef »: il n’est en effet jamais assuré que ses ordres seront exécutés.(Source : Pascal Combemale et Philippe Riutort,Le pouvoir, une relation sociale, Alternatives économiques n° 263, Novembre 2007)2Les relations de pouvoir sont centrales dans les rapports enseignants/élèves. Ce phénomène se manifeste de plusieurs façons. D’abord, il y a une dissymétrie essentielle entre les actions de l’enseignant et les actions de l’élève : alors que les actions des élèves dérangent l’ordre établi ou s’y conforment, les actions de l’enseignant ont pour fonction d’instituer l’ordre (les régularités) dans la classe, de le Maintenir et de le renouveler au besoin. L’initiative de l’action revient fondamentalement à l’enseignant. Enseigner c’est «prendre le pouvoir » dans un groupe, lui imprimer une direction, lui imposer des règles, etc. Or toutes ces actions sont sous la responsabilité de l’enseignant. S’il est incapable d’assumer ce rôle, il ne peut pas enseigner. C’est l’enseignant qui interprète les situations limites, lorsque des règles sont transgressées ou manipulées. Bref, il assure la discipline du groupe en fonction des critères qu’il impose et avec lesquels il «joue », les adaptant aux situations changeantes de l’action, de l’année, etc. Acet égard, il est important, pour comprendre les relations de pouvoir, [...] de ne pas considérer les élèves comme des récepteurs passifs des actions de l’enseignant [...].(Source : M. Tardiff et C. Lessard,Le Travail enseignant au quotidien, De Boeck Université, 1999). 3Dans la cellule familiale actuelle, l’adolescent a bien conscience d’occuper une place particulière, ambiguë comme peut l’être un statut d’autonomie. D’un côté, il revendique sa liberté d’esprit et d’initiative, son mot à dire dans les grandes décisions familiales. De l’autre, il demeure dans une situation de dépendance économique, ce qui accentue l’aspect purement matériel des relations familiales... Les adultes semblent s’accommoder de cette approche pour le moins matérialiste. Certains laissentà leurs enfants une marge de manœuvre quasi totale... Reste à savoir si c’est bien ce qu’attendent les jeunes... De l’avis général, toutes catégories sociales confondues, ils réclament davantage d’autorité, d’encadrement. Ils attendent de l’adulte qu’il leur montre la voie sans pour autant remettre en cause leur liberté. « On veut être libre, tout en sachant que nos parents seront là si l’on a besoin d’eux » résume Raphaël, élève de seconde.(Source : Ph. Broussard, «Ados cherchent repères», Le Monde, 24 septembre 1994). Q1Quels sont les problèmes que rencontre toute organisation sociale ?  ............................................................................................................................................................................................. ............................................................................................................................................................................................. ............................................................................................................................................................................................. ............................................................................................................................................................................................. ............................................................................................................................................................................................. ............................................................................................................................................................................................Q2En quoi le pouvoir estil une relation sociale ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………...........................................Q3Dans quelle situation se trouve celui qui détient du pouvoir ? ............................................................................................................................................................................................. ............................................................................................................................................................................................. ............................................................................................................................................................................................. ............................................................................................................................................................................................. b)Les spécificités du pouvoir politique  1Pour Max Weber, tout groupement politique se caractérise par un rapport de domination et de monopole de la violence physique légitime. Une société sans coercition et sans différenciation entre des gouvernants et des gouvernés ne peut être analysée comme politique. (Source :Dominique Chagnollaud,Science politique, Dalloz, 1999)
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