EGIM Lettre 4 1004
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  • cours - matière potentielle : création
  • cours - matière potentielle : scientifiques
  • mémoire - matière potentielle : fin d' étude
  • cours magistral
  • redaction - matière potentielle : rapports suivant des critères
N°6 - Mars 2006 E G I M / É C O L E C E N T R A L E M A R S E I L L ETechnopôle de Château-Gombert- 13451 MARSEILLE CEDEX 20 - Tél. : 04 91 05 45 45 - Courriel : S eptembre 2003, la première promotiond'élèves ingénieurs généralistes inté- grait l'EGIM. Mars 2006, ces mêmes élèves quittent les locaux de l'Ecole pour effectuer leur projet de fin d'études, qui est un des moments importants de leur formation.
  • recherche dans le cadre du pôle de compétitivité
  • actions organisées en projets regrou- pent des acteurs du lrd
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LaLettredelEGIM E G I M / É C O L E C E N T R A L E M A R S E I L L E 6 N° - Mars 2006Technopôle de Château-Gombert- 13451 MARSEILLECEDEX20 - Tél. : 04 91 05 45 45 - Courriel : info@egim-mrs.fr
Valorisation etouverture eptembre 2003, la première promotion applicable aux bâtiments de notre école a S d’élèves ingénieurs généralistes inté- été sélectionné comme un des dix ‘Campus grait l’EGIM. Mars 2006, ces mêmes élèves Verts’ retenus en France ; pour améliorer sa quittent les locaux de l’Ecole pour effectuer disponibilité auprès des Entreprises, l’EGIM leur projet de fin d’études, qui est un des a créé un laboratoire propre à l’école (le moments importants de leur formation. Que LRD) dont la mission est de rester à leur de changements en si peu de temps : la écoute et de les accompagner en matière création de l’école, l’inauguration par le de ‘Recherche et Développement’ ; l’ouver-Ministre, l’intégration dans l’Intergroupe ture internationale, prônée par notre école , des Ecoles Centrale et le contexte universi - se manifeste tout aussi bien par les possibi -taire local, l’installation à l’IMT et, sous peu, lités offertes à certains élèves d’aller effec-le changement de nom ! Merci à cette pro- tuer une année d’étude à l’étranger, que par motion de pionniers à laquelle l’Ecole doit son entrée dans le ‘Centre Franco-Russe de beaucoup. transfert de technologie’, ou encore par la Vous trouverez dans ce numéro de notre signature d’un accord avec la Malaisie en lettre d’information des articles décrivant matière de ‘Génie Marin’. quelques unes des actions entreprises par Vous y lirez également un article sur les notre école. C’est ainsi que la promotion de ‘mastères’, année de formation supplémen -l’égalité des chances se manifeste concrète- taire proposée aux ingénieurs désireux ment à l’EGIM par une collaboration entre d’approfondir leurs connaissances dans un des élèves d’un collège voisin, issus de domaine particulier. Bonne lecture !milieux modestes, et certains de nos élèves ingénieurs ; en matière de développementJean-Paul Fabre durable, le projet d’économie d’énergieDirecteur de l’EGIM-Ecole Centrale Marseille
SOMMAIRE
L’EGIM, “Campus vert” page 2
Une formation enrichie à l’international page 3
Valorisation du transfert et de la recherche : la mise en culture de l’innovation pages 4 et 5
Une plate-forme collaborative de e-formation page 6
Mastères : ils font la différence page 7
L’EGIM en fanfare page 8
Ouverture
Promouvoir l'égalité des chances dans l’enseignement supérieur
Certaines Grandes Ecoles dans le cadre de l’ouverture sur la société civile ont déjà développé des projets ou modalités pédagogiques afin de favoriser la diversi-té sociale de leurs étudiants. Aujourd’hui l’enseignement supérieur est encouragé à imaginer des dispositifs innovants visant à mieux intégrer les lycéens, notamment ceux des quartiers difficiles. "On se doit de mettre en oeuvre un parcours de réussite adapté à chaque étudiant. Les universités doivent être force de propositions et nous sommes prêts à les aider" a ainsi souligné dans une déclara-tion François Goulard, ministre délégué à l’enseignement supérieur et à la recherche, auprès des universités. Dès sa création, l’EGIM, consciente du rôle majeur que les grandes écoles ont à jouer dans ce dispositif, a décidé, en par-tenariat avec les acteurs locaux concer-nés, d’établir des liens avec les jeunes de quartiers défavorisés de l’agglomération marseillaise. D’ores et déjà trois élèves de 2ème année de l’EGIM (on peut citer Anne Cuculière, Melissa Aït-Ouakli et Samia Adel) se sont rappro -chées du Collège Mallarmé voisin. Avec le soutien du principal de l’établisse-ment, elles ont démarré un projet de collaboration avec des élèves de 4ème et de 3ème, issus de milieux modestes, afin d’accroître leurs chances de poursuivre des études supérieures ambitieuses. Ce projet s’adresse pour le moment à une quinzaine de collégiens, assistés par 6 élèves tuteurs de l’EGIM. Ce projet s’étend vers d’autres collèges et lycées. Il est soutenu aujourd’hui par une trentai -ne d’élèves de l’EGIM et s’articule selon quatre axes d’intervention : ouverture vers d’autres horizons culturels (sorties théâtre, musée, cinéma, débats...), création et expression orales (ateliers théâtre…), projet professionnel en relation avec le parcours de formation (panel des métiers avec rencontres de professionnels, représentants de secteurs d’activité, dépouillement de revues spé -cialisées…), approfondissement scolaire. Cette initiative devrait ensuite évoluer dans une perspective de collaboration pérenne.
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Des élèves travaillent à l’énergie du « campus vert »
L’EGIM s’est donnée pour mission de former des ingénieurs de haut niveau scientifique ayant une ouverture sur les problèmes de société, d’humanis-me, de citoyenneté et de développe-ment durable. Deux exemples de cette implication citoyenne. l’initiative du comité régional de l’ISF*, des élèves ont réussi à faire A labelliser leur projet d’économie d’énergie sur le site de l’EGIM-Centrale Marseille. Retenu par l’association Déclic en France comme un des dix projets pilotes, un des dix «campus verts» de l’Hexagone, dont l’objectif est de contri-buer à démontrer qu’il est possible de lut-ter contre le réchauffement climatique, en consommant moins et mieux l’énergie. Comment ? En proposant des améliora -tions à apporter aux bâtiments de l’école. La démarche citoyenne de départ s’est concrétisée par le biais d’un exercice pédago-technologique. D’autant que la préoccupation de respect environnemen-tal manifestée par les élèves, a trouvé un écho favorable auprès du corps ensei-gnant, et deux projets d'étude, faisant partie intégrante de la formation de l'EGIM, ont ainsi vu le jour, sous l'impul-sion du professeur Marc Jaeger. Le pre-e mier, projet transverse de 2 année (objectif : conduite et gestion de projet), porte sur les installations de production d'énergie renouvelable qui pourraient être mises en oeuvre dans le cadre du programme de rénovation et d'agrandis -sement du campus . Ce projet, encadré par Marc Jaeger, est conduit par six e élèves de 2 année. L'état d'avancement
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des réflexions est suivi par Jean-Paul Fabre, directeur de l'EGIM, entreprise cliente pour ce projet. Le second est un e projet de fin d'option de 3 année, qui porte sur les économies d'énergie qui pourraient être réalisées en améliorant aussi bien les bâtiments, que le compor-tement de ses occupants. Ce projet, enca-dré par des enseignants, Cécile Loubet et Joëlle Gazerian, est porté par cinq élèves de troisième année de l'option GSI (Génie des Systèmes Industriels), le client étant toujours l'EGIM. Ricochet supplémen-taire, leur travail comporte une partie communication et sensibilisation de leurs condisciples. Ces deux groupes qui ont déjà été la che-ville ouvrière de l’organisation d’une jour-e née thématique “les énergies du XXI siècle” en partenariat avec le CEA, multi-plient les rencontres avec les spécialistes de bureau d’étude, les associations spé-cialisées, dont l’ADEME. C’est auprès de cette agence qu’ils ont pu se procurer "Mediademe” : logiciel professionnel de simulation sur les déperditions de cha-leur qui, outre sa maîtrise, exige un gros travail de saisie de données. De manière complémentaire, ce groupe répertorie les questions et propose des solutions. Les résultats sont attendus par l’adminis-tration de l’école avec beaucoup d’intérêt afin d’évaluer la faisabilité. Un objectif citoyen se mue ainsi en une gestion de projet appliqué.
*Ingénieurs Sans Frontière est connu par ses actions en direction des pays pauvres. Leurs missions humani-taires se double aussi d’initiatives citoyennes en géné-ral, comme la défense de l’environnement.
Une formation enrichie
Loin des clichés du film « l’Auberge espa-gnole», les élèves de l’EGIM choisissent un cursus à l’étranger en toute connais-sance de cause. Pour chaque étudiant effectuant sa 3ème année dans un éta-blissement partenaire ou en prépara-tion d’un double diplôme, une méthode basée sur trois critères permet d’élabo-rer et d’affiner un choix. Ces trois cri-tères portent sur le projet profession-nel, l’approfondissement d’une langue et une expérience géoculturelle.
’est ainsi que pour Benjamin,Cranfield C Universitypermettait à la fois l’amélio-ration de son anglais, un approfondisse-ment de la connaissance de la culture anglo-saxonne et un programme de forma-tion en aéronautique. L’atterrissage dans cette université partenaire de l’EGIM, située au milieu des champs , a été plutôt rude. «Pour l’anglais et les cours d’aéronautique, je me suis senti un peu mal à l’aise au début», reconnaît-il. Mais bien vite , les rencontres avec ses condisciples facilitent son intégra -tion. «Ici, la formation est orientée manage-ment. Pas de cours scientifiques, le travail est essentiellement basé sur la rédaction de rapports suivant des critères très précis. Peu de TD, mais par contr e beaucoup de cours magistraux.»
De son côté, Chloé avait opté pour une ème 3 année à l’étranger avant même d’inté-grer l’EGIM. «Le contexte étudiant est sûre-ment le plus favorable à l’apprentissage rapide de la langue et aux échanges cultu -rels». La physique étant sa matière de prédi-lection, elle a opté pourl’université tech -nique de Vienne. L’obstacle de la langue n’était pas insurmontable puisqu’elle avait déjà réalisé son stage de 1ère année en Allemagne. Grâce au réseau Erasmus, très actif, elle est associée à un parrain en cor-respondance avec sa filière . «Différence majeure, l’orientation nettement plus théo-rique et bien moins multidisciplinair e de l’enseignement. Les projets et le mémoire de fin d’étude touchent au domaine de la recherche». Ce programme intensif lui donne peu le temps de découvrir l’Autriche en profondeur. «chi-Vienne est une ville ar tecturalement très belle et où l’on se sent en sécurité même tar d après les soirées à l’opéra !», note t-elle.
Solenn a choisi d’effectuer une année de ème ème césure (entre la 2 et la 3 année) à
Expérience
à l’international
l’étranger. Son projet, plutôt inhabituel mais accepté après une présentation bien argumentée, était de réaliser deux stages (à la demande de l'entreprise d'accueil) dans deux pays différents . Hispanophone , elle termine une période de5 mois au Mexique dans un centre de recherche en électrochi -mie où elle travaille à "la conception d'un générateur d'hypochlorite portatif après étude d'un système déjà e xistant, afin de l'optimiser". Puis, elle rejoindrales Pays-Bas pour une période similaire en entreprise. Après avoir remis à l’école les deux rap-ports de stage de cette année de césure , Solenn effectuera sa rentrée en troisième année en septembre prochain. Elle aborde -ra sa dernière année de façon décalée par rapport à sa promotion de départ (2007 au lieu de 2 006) mais après un parcours
exceptionnel et une expérience profession -nelle unique.
Pour un double diplôme et une formation en Génie Civil, Thibault est parti deux ans à l’université technique de Darmstadtgrâce au réseau Centrale International. Un loge-ment réservé, un accueil et une mise en forme linguistique, il a immédiatement plongé dans le bain. Dans le cursus germa -nique, «beaucoup de points différ ents : niveau initial, cours, méthode d’apprentissa-ge, e xamens…». Il se montre ravi de son choix : «L’Allemagne est un pays agréable à vivre où les gens sont sympathiques. À la TU, 150 nouveaux étudiants étrangers arri-vent chaque année, ce qui nous donne l’op-portunité d’effectuer plein de rencontres».
Question àLéo Vincent, chargé des relations internationales Quelle place accordez-vous à une expérience internationale dans le cursus de vos élèves ? L’expérience internationale est vivement recommandée pour l’ensemble des élèves-ingénieurs. Très appréciée par les entreprises, elle peut prendre plusieurs formes, dont le suivi d’une formation à l’étranger en lieu et place de la troisième année. Des limitations sont indispensables afin de garder un juste équilibre entre les élèves restant à l’EGIM et ceux effectuant cette mobilité internationale. La majorité des élèves prépare à l’étranger un diplôme de niveau master et l’obtention de ce diplôme conditionne l’obten -tion du diplôme d’ingénieur de l’EGIM/Centrale Marseille (Master degree). Il faut noter tout particulièrement les formations double- diplômantes qui s’inspirent du réseau TIME (Top Industrial Managers for Europe), réseau que nous souhaitons rejoindre dès que l’EGIM sera officiellement dénommée Ecole Centrale Marseille.Ces formations concernent l’Europe ainsi que la Chine, le Brésil, le Chili, la Russie, le Japon…
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Valorisation
Une structure d’actions industrielles, de transfert et de valorisation de la recherche
Très tôt, l’EGIM, future Ecole Centrale Marseille, s’est préoccupée de ses rela-tions avec le monde industriel L'école s’est également penchée sur la manière de gérer le transfert de techno-logie et de valoriser les travaux de recherche que conduisent les enseignants. C’est ainsi qu’après une étape de réflexion, un service est en cours de création avec pour objectif de valoriser le transfert des connaissances scienti-fiques entre les entreprises, le LRD et les laboratoires de recherche partenaires de l’EGIM. Il permettra aux industriels d’avoir une lisibilité sur les différentes spécificités de chaque laboratoire leur permettant ainsi de mieux identifier le bon interlocuteur à moins qu’il ne faille mettre en place une activité pluridisci -plinaire de recherche et développement entre plusieurs laboratoires. Son rôle est également de faciliter les négociations et le conventionnement entre les différents partenaires. Il facilitera l’accès aux compétences, aux équipements et aux plate-formes techno-logiques pour des besoins plus ponctuels comme de la prestation sur mesures d’études ou de recherches. Ce service sera en contact permanent avec les autres structures de transfert de technologie et de valorisation afin de définir une stratégie cohérente entre les différents acteurs au niveau local, régio -nal, national et international. Ce service sera également le trait d’union pour les actions de transfert de technologie, d’in-novations industrielles et de recherche et développement avec l’intergroupe des écoles Centrale.
Contacts : J.L Allouche, directeur délégué à la gestion des affaires industrielles (jean-luc.allouche@egim-mrs.fr), Ph. Moulin, directeur délégué à la valorisation de la recherche (philippe.moulin@egim-mrs.fr)
Politique de rapprochement avec les entreprises Déjà des premiers résultats En 2004, l’EGIM se dotait d’une organi-tions industrielles, de transfert et de valo-sation simple, lisible, correspondant àrisation de la recherche basé sur le travail sa mission prioritaire : former desdes départements de la recherche et de Centralienspar la recherche, pour lesl'entreprise. Désormais , les dispositifs et entreprises. D’où sa structuration enles ressources offertes aux entreprises trois départements : formation,sont plus lisibles , performants et effi-recherche et entreprise. Deux ans pluscaces. tard, l’heure est aux premiers bilans. Autre volonté d’accompagnement, les e département de l’entreprise a large- départements de l’Entreprise et de la L ment participé au rapprochement des Formation travaillent ensemble sur une entreprises avec notre projet d’école formule de parrainage par les entreprises. Centrale ; tous les indicateurs le prouvent. Elle permettra d’une part aux étudiants Le volume des actions de recherche et de d’accéder de façon continue aux visions développement financées par les entre- industrielles, et d’autre part, aux forma-prises a progressé en 2005. Le soutien à tions elles-mêmes , d’offrir une meilleure la pédagogie via la taxe d’apprentissage réactivité aux offres sectorielles sans s’est également amélioré : 120% en un cesse en évolution. an! L’école se trouve intégrée dans cinq L’Ecole Centrale Marseille continuera à pôles de compétitivité, et vient, avec l’in - développer ces outils, tous ces outils.tergroupe des écoles Centrale, de déposer une candidature d’Institut Carnot*. *Candidature pour l'attribution du label "Carnot", label qui s'adresse à des labo-A la suite du premier bilan, c’est aussiratoires, instituts ou établissements de l’occasion d’une optimisation structurelle,recherche disposant d'une solide expé-pour aller encore plus loin. Forte de cesrience da ns la conduite d'activités de résultats, l’EGIM a créé le Laboratoire deR&D en partenariat, tout particulière-Recherche et de Développement, labora -ment, avec les entreprises. toire de l’école, et un service interne d’ac -
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Laboratoire Recherche & Développement La mise en culture de l’innovation
L’histoire du Laboratoire Recherche et Développement (LRD) est aussi récente que l’aventure est dense. Le LRD a été créé à l’EGIM en juin 2005 avec pour mission de «créer des activités de recherche & développe-ments dans le contexte de l’EGIM» répondant aux besoins des entre-prises. Six thématiques figurent déjà dans les compétences affichées.
Quel est son positionnement ?
Le développement de l’économie repose sur des idées innovantes. Dans cette logique l’EGIM a installé le LRD entre la recherche de base et les activités indus-trielles. Le schéma ci-dessus illustre ce positionnement. A gauche est représenté le domaine de l’entreprise et à droite celui de la recherche fondamentale, entre lesquels le LRD développe toutes ses activités dont l’origine est toujours un problème indus-triel. Le plus souvent, le problème révélé nécessite une mise en forme préalable à sa résolution, puis l’effort de recherche nécessaire s’adapte à façon : dans certains cas des développements théoriques très pointus sont indispensables (flèche large) et dans d’autres, le rôle du LRD se résume à un effort de diffusion des savoirs (flèche fine). La solution est alors disponible sans délais. Il faut enfin mettre en forme la solution pour qu’elle soit exploitable et qu’elle génère une plus-value (produit nouveau ou meilleur) au bénéfice de tous.
Les acteurs et leur mode de fonctionnement ?
Aujourd’hui et par suite de sa création le LRD, qui compte 33 personnes toutes volontaires, est principalement composé d’ingénieurs qui ont une solide expérien-ce professionnelle de l’entreprise et des relations industrielles : en d’autres termes la création du LRD n’est pas projetée dans un futur lointain mais elle est ancrée dans une pratique éprouvée. Le fonctionne-ment est organisé par pro-jets ce qui confère une très grande souplesse à la structure et lui permet d’accueillir de nouveaux projets. Le LRD est donc ouvert à toutes les colla-borations dont l’objectif est de contribuer à l’inno -vation.
Les thématiques du LRD
Elles sont aujourd’hui au nombre de six et couvrent les domaines de compétence suivants : > Acoustique et vibrations > Electromagnétisme > Hydrodynamique > Mécanique et matériaux > Systèmes énergétiques > Systèmes mécatroniques Les préoccupations actuelles concer-nent majoritairement les perturbations des fonctionnalités de s ystèmes indus-triels et répondent sans aucun doute à de nombreuses demandes industrielles. Les actions organisées en projets regrou -pent des acteurs du LRD associés ou non avec d’autres partenaires. Le LRD intégré dans l’EGIM accueille tous les étudiants qui souhaitent une culture particulière dans le domaine de l’innova-tion. De plus, les étudiants responsables de la Junior Industrie ont approché le LRD pour que soit mise officiellement en place la relation d’adossement la mieux adap-tée.
Contact : Françoise Charbit, tél. 04 91 05 47 01
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Valorisation
L’EGIM entre dans le Centre franco-russe de transfert de technologie A la demande de l'ambassade de France à Moscou, l’Université Technique d’Etat de Moscou-Bauman et l’Ecole Centrale de Lyon ont créé un centre de transfert de technologie qui a été inauguré en juillet 2004 à Moscou par les ministres de la recherche des deux pays. Ce centre a pour but de faciliter le transfert des technologies innovantes mises au point par l’Université russe. Il favorise égale-ment les actions de coopération en R&D ainsi que les actions de formation à la demande des entreprises. Ce centre comprend une partie «russe» dirigée par le vice-recteur Guennady P. Pavlikhine et une partie «française», diri-gée par Léo Vincent, Directeur adjoint, chargé des relations internationales, de l’EGIM. Il est régulièrement évalué par la commission mixte intergouvernementale. En novembre dernier, l’EGIM a été offi-ciellement admise comme membre de la partie française et Philippe Dufourcq, directeur du département de l’entreprise de l’EGIM, a été nommé directeur- adjoint du centre. Les pouvoirs publics russes considèrent Marseille comme l’une des places fortes pour les relations universitaires entre la France et la Russie et nombre des actions concrètes en chantier relèvent de l’EGIM. La CCI Marseille-Provence et Marseille-Innovation sont très intéressées pour s’as-socier à cette démarche originale.
Nouvelle Convention avec la Malaisie Un accord cadre entre l'EGIM et l'UniKL (Universiti Kuala Lumpur) a été signé au mois de janvier en vue de développer des programmes en Génie Marin offshore et naval (Bachelor of Science et Master of Science) et de répondre aux besoins crois-sants de l'industrie malaisienne dans ces domaines. Ces programmes seront créés et initiés par l'EGIM avant d'être transférés progressivement vers l'UniKL. Il s'agit de la première pierre d'une coopération qui s'étendra sur plusieurs années. La Convention a été signée dans les locaux de l'Université de Nice Sophia Antipolis (UNSA) par Jean-Paul Fabre, directeur de l’EGIM, et le Pr Hakim Juri, président d'UniKL, en présence de Mohamed Khaled Nordin, ministre malai-sien de l'entrepreunariat et du développe-ment coopératif et d’Albert Marouani, président de l'UNSA.
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Formation
Témoignages
Si “Claro” n’existait pas, il faudrait l’inventer
Thomas, élève 2A “J'utilise la plate-forme pour récupé-rer les documents mis en ligne par les divers responsables de matières. Cela permet de disposer d'un espace de stockage ordonné où l'ensemble des documents pour les différents cours est regroupé. « Claro » nous donne aussi la possibilité d’accéder à un espace de travail commun qui facilite le travail en groupe, pour échanger des documents mais aussi pour parta-ger nos idées grâce au Wiki, au Forum, ou encore la planification des rencontres avec l’agenda.”
Arnaud, élève 2A “Cette plate-forme est bien plus pra -tique que les pièces jointes des mails pour l'échange de documents, leur partage et leur archivage, sans parler des mises à jour. L'outil met égale-ment à notre disposition le Wiki que nous utilisons entre autres comme 'post-it' de groupe, ce qui est vrai-ment puissant pour les mises à jour et les commentaires sur les tâches faites ou à effectuer.”
Ph. Joncheray, enseignant “Je voudrais insister sur l’aspect simple, intuitif et performant des outils proposés. On est dégagé de tous problèmes informatiques. Ce n’est pas une de ces inutiles «usines à gaz» ; la plate-forme logicielle se pilote très facilement. Elle répond parfaitement à nos besoins en apportant une nou-velle dimension dans l’organisation, dans le travail pédagogique et dans la communication professeur/élèves. En quelques semaines, son utilisation s’est généralisée.”
PLATE-FORME COLLABORATIVE DE E-FORMATION Clarolinea été adoptée
Claroline a fait son apparition lors de la dernière rentrée. Son titre de plate-forme collaborative de e-formation pouvait la faire passer pour une “frimeuse”. Elle s’est rapi-dement imposée par sa simplicité et son efficacité auprès des ensei-gnants et des élèves. e déploiement de la plate-forme colla -L borative de e-formationClarolineest en bonne voie. Placée sous le pilotage pédagogique de la direction de la forma -tion et du groupe TICE (technologie de l'information et de la communication pour l'enseignement), l'opération, initiée en octobre 2005, avait pour objectif d'offrir à toute «communauté pédagogique» volon -taire des outils collaboratifs de travail (mise en commun de cours ou réalisation d’un projet). Le résultat a dépassé toutes les espérances. En quoi consiste ces outils disponibles 24h sur 24 et 7 jours sur 7 à partir d’inter-net ? Ils apportent des aides, des accom-pagnements pédagogiques utiles aux enseignants : avant leurs cours (dépôt de
documents préparatoires, annonces, agendas), pendant et après les séances (forums, wikis, exercices, remise de tra-vaux). De leur côté, les élèves y trouvent non seulement les «polycops» de leurs cours mais surtout des documents annexes (articles, références, ouvrages), les travaux à réaliser et une vision claire et organisée de leurs modules d’enseigne-ment. Déjà surnommée «Claro» par les élèves, la plate-forme révèle sa puissance pour le travail de groupe , la production collective de documents (wiki), la gestion d’utilisateurs, de communautés. Choisie pour le groupe des Ecoles Centra -le,Clarolinea donc rapidement été adop-tée. L’appropriation de l’ensemble des fonctionnalités de ce système logiciel libre développé à l’origine par l’Université Catholique de Louvain, est en bonne voie. À l’EGIM, c’est Alain Tirard du CRI (Centre de ressources informatiques) qui assure l'accompagnement technique du projet en organisant des présentations/forma -tions. De l’avis de tous, il suffit de quelques minutes pour maîtriser la plate-forme.
ème 7 journée nationale de gastronomie moléculaire L’énoncé de gastronomie moléculaire peut chercheurs, chefs cuisiniers, industriels en rela-paraître antinomique. Pourtant, il représente tion avec le monde de la restauration, docto -une approche radicalement nouvelle de l’art rants, et étudiants. Cette journée mettra en culinaire. Son précurseur, Hervé This du avant les avancées scientifiques en gastro-Collège de France, porte à bout de bras cette nomie moléculaire autour d'un thème qui sera discipline avec son acolyte le chef Pierre cette année à forte connotation méditerra -Gagnaire, tous deux intervenants lors du pro - néenne. Les interventions se dérouleront sous eme chain colloque de Marseille. Avec la 7 jour- forme de conférences de 30 minutes associant née de gastronomie moléculaire, l’EGIM un chercheur et un chef cuisinier. accueillera le 26 mai prochain près de 200http://gastronomie-moleculaire.egim-mrs.fr
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Formation
Mastères L'EGIM/Ecole Centrale Marseille porte trois mastères spécialisés dans un sec-teur d'activité ou orientés management aux interfaces innovation/technologie. Cette formation post-diplômante qui demande une année de spécialisation professionnelle est de plus en plus appré-ciée par les entreprises. Des jeunes ingénieurs qui ont choisi d’ajouter un mastère à leur cursus témoignent. epuis un an,Julien Fière, et après avoir D obtenu le master Europtics, occupe un poste d’ingénieur R&D à Berlin dans une start-up allemande, MergeOptics, spécialiste dans les télécoms optiques (modules accès LAN). «J’ai eu l’occasion de tr availler dans un grand groupe, mais je préfère la motivation et l’enga-gement des petites structures. Je connaissais l’équipe car j’avais déjà effectué un petit stage dans le cadre du mastère». Il commence à peine à se débrouiller en alle-mand qu’il n’a jamais étudié. Dans la société qui a de nombreuses bases aux Etats-Unis , on s’exprime et rédige en anglais . L ’intégration s’est trouvée facilitée par ses compétences . «Europtics représente une acquisition de haut niveau en optique». Responsable de la mise en production et du suivi qualité de la micro plate-forme en silicium et de son alignement sur la fibre optique , il compte poursuivre son aventure allemande quelques années. «Après j’irai dans un autre pays. C’est un choix, je me sens une âme d’ingénieur nomade
Après avoir obtenu un DESS en physique à la faculté de Toulouse, un emploi à Motorola, puis un autre à ST Microelectronics,Karim Jaafara décidé de s’inscrire au mastère spé-cialisé en technologie et management de la production en microélectronique à Marseille. «J’avais décidé de pousser au maximum mes compétences dans le semiconducteur». La for-mation de deux ans en alternance a large-ment rempli son objectif professionnel. «Il ne s’agit pas d’une couche supplémentaire après le DESS mais d’une véritable étape». L’abord du métier très spécialisé de la microélectronique est rude. «À mes débuts chez Motorola, je com-prenais un terme technique sur deux. Aussi, je recommande particulièr ement le mastèr e aux jeunes diplômés. Sur une année, il s’agit d’une excellente introduction dans le domaine pra-tique d’une profession».
Diplôme de gestion en poche ,Frédéric Bernards’intéresse à l’assurance qualité, un domaine en plein essor dans les années 90. Il
:
ils font la différence
Responsable de la mise en production et du suivi qualité dans une dynamique start-up allemande, MergeOptics, Julien Fière (à g.) considère que le mastère Europtics représente une acquisition professionnelle de haut niveau en optique.
décide de compléter sa formation par un mas-tère dans une école d’ingénieur, « pour son côté technique ». Il trouve à Marseille la pro -position recherchée avec le mastère en mana-gement de l’innovation. «Cela s’est tellement bien passé que j’ai poursuivi par un doctorat en sciences sur la veille et l’intelligence écono-mique». «Les mastères sont très bien adaptés à la vie de l’entr eprise ; ils sont très pr agma-tiques, très pr ofessionnels», estime t-il. Cette compétence l’a «vraiment boosté en terme de carrière et de positionnement dans l’entreprise. Lors de l’embauche, cela a fait immédiatement la différence. Et puis j’ai évolué plus vite». Aujourd’hui, il fait plutôt du contrôle de ges -tion et financier. « En 15 ans, les mastères se sont imposés dans le monde professionnel qui a compris que c’était une formation très proche
Les trois mastères professionnels de l’EGIM
>Mastère spécialisé en technologie et manage-ment de la production en microélectronique(coha-bilité avec l’Ecole des Mines de St Etienne, réali -sé en partenariat avec STMicroelectronics). Objectif : acquérir les connaissances techniques et managériales pour deve-nir opérationnel dans l’in-dustrie de la microélectro-nique. Identifier les oppor-tunités internationales et
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de l’entreprise». «Dans tous les entretiens que j’ai eus pour trou-ver un emploi, le master Europtics était consi-déré comme un plus». Autant que sa spécialité en optique, c’est le cursus mené alternative-ment dans trois pays qui impressionnait la plu-part des recruteurs , reconnaîtClaire Belle. «Pour moi, cela a été une année e xtraordinaire entre Marseille, Milan et Berlin. J’ai perfectionné mon allemand et mon anglais et je me suis ini -tiée à l’italien. J’y ai gagné une ouverture de vueground inter-», estime t-elle . C’est ce back national qui a retenu l’attention d’IMCQ en l’embauchant comme ingénieur développe -ment. En effet, cette société de biométrie basée à Cergy Pontoise a besoin d’adapterses logiciels de traitement de données au stan-dard des différents pays.
participer aux nouveaux challenges technologiques.
>EUROPTICS : European Master of Science in Optics for the Information Society (10 mois en alternance à l’EGIM, Politecnico di Milano et l’Université Technique de Berlin et 6 mois de stage). Objectif : répondre aux besoins des entreprises et de la recherche européennes, et au développement de la société de l’information et des systèmes complexes d’optique et d’imagerie.
>MIQE : Mastère en Management de l’Innovation (EGIM /Euromed) Objectif : former des cadres de haut niveau capables d’allier réflexion straté-gique et conduite opéra-tionnelle du changement, de concevoir et mettre en oeuvre des projets inno-vants.
Pour plus d’informations sur ces mastères: site web de l’école (www.egim-mrs.fr), rubrique Études & forma-tions
L a L e t t r e d e l ’ E G I M - n ° 6 - m a r s 2 0 0 6
L’Ecoleen fanfare ’Egim possède enfin sa fanfare. Créée en copains, il anime le groupe, court après les L mai 2005, à l’initiative d’une poignée partitions, cherche des budgets, trouve des d’élèves qui ont fait passer le message dans perruques, aménage les répétitions... «Monter toute l’école, elle a déjà réalisé plusieurs pres-une fanfare ce n’est pas évident. C’est du tra-ére tations. Les élèves de 1 année ont effectuévail en groupe et il faut beaucoup de motiva-leur rentrée à ses accents . Le groupe, compo-tion. Mais on avance . C’est important qu’une sé d’une quinzaine d’instrumentalistes, afuture Ecole Centrale ait une fanfare à la hau-animé plusieurs fois les soirées cabaret deteur», estime t-il. Au sein de la bande, cuivres l’école. Sa première sortie «officielle» a eu lieu et percussions s’entendent déjà pour mettre au tournoi sportif organisé par Centrale Lyon. l’ambiance. Notre Brésilien se réjouit : «Des èmeère Felipe, un 2 année en provenance de Saoélèves de 1 année nous ont rejoint. C’est Paulo, joue un peu le rôle d’homme-orchestreimportant car la fanfare doit perdurer à tra-bien qu’il tienne la grosse caisse. Avec sesvers les promotions successives».
e L’énergie, un enjeu majeur du 21 siècle haque année, l’EGIM Jourde, conseiller scientifique à C organise pour ses élèves la direction de la recherche une journée thématique, leur technologique du CEA et permettant de rencontrer des d’Alain Leroux, professeur de personnalités d’un secteur dans sciences économiques à l’uni-lequel ils pourront intervenir à versité Paul Cézanne. Le débat l’issue de leur formation. En a été animé par des élèves de 2005, soutenue par le Conseil l’EGIM et René Baeli, Régional et le CEA Cada- responsable cursus ESIM. rache, la journée a été placée Ce secteur d’activité est appe-sous le signe de "l’Energie dulé à se développer en liaison e 21 siècledirecte avec l’implantation du" et a été ouverte au grand public, aux écoles et lables (Patrick Jourde, projet ITER en Provence, les universités voisines. conseiller scientifique à la recherches pour la fusion irri -La journée a été rythmée par Direction de la Recherche guant de nombreux domaines des conférences, autour des Technologique du CEA). Elle dans la recherche et l’industrie enjeux et du contexte général s’est terminée par un débat (matériaux, électronique de de l’énergie (Grégoire Calleja, autour du thème de la citoyen- puissance, robotique, cryogé-délégué PACA de l’ADEME), neté liée à la consommation de nie…). L’EGIM tisse des liens de l’énergie nucléaire et l’énergie, avec la participation étroits avec le CEA Cadarache d’ITER (Bertrand Barré, de Bernard Tramier, président en mettant en place des colla-conseiller scientifique, de l’Union Régionale des borations dans le domaine de AREVA et Pascal Garin, Ingénieurs Scientifiques de l’enseignement (module responsable des études du site Provence, de Bertrand «Maîtrise de l’énergie et déve-ITER à Cadarache), de l’hy- Combes, chargé de mission loppement durable») et de la drogène (Cyrille Millet, Air maîtrise de la demande en recherche dans le cadre du Liquide), des énergies renouve- électricité, EDF, de Patrick pôle de compétitivité.
Campus
Les Professeurs de “Prépa” en assemblée générale L’Union des Professeurs de Spéciales (UPS) qui regroupe plus de 90% des professeurs de chimie, mathématiques et physiques des classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles, tien-dra son assemblée générale du 16 au 18 juin à l’EGIM-Ecole Centrale Marseille. A cette occasion, une visite des laboratoires partenaires de l’école, une conférence autour du projet ITER (fusion nucléaire) et une découverte de Marseille seront proposées aux enseignants.
Forum du management des risques dans les projets A l’occasion de son lancement, le Project Management Institute France-sud section Provence a organisé en par-tenariat avec l’EGIM son premier Forum sur les risques dans les projets qui s’est tenu le 28 mars 2006 à l’EGIM. En savoir plus : pmi-provence@pmi-fr.org
La mascotte de l’EGIM Elle s’est affichée pour la première fois lors du tournoi InterCentrale de Nantes. La mouette (ou gabian) de l’EGIM n’a pas démérité face à l’hippocampe nan-tais, au lion de Lyon et au pingouin de Lille…
LA LETTRE DE L’EGIM ÉCOLE CENTRALE MARSEILLE
ISSN 1766-5744 Editée par l’EGIM, École Centrale Marseille Directeur de la publication : Jean-Paul Fabre Réalisée par le service communication de l’EGIM, tél. 04 91 05 45 18 Avec le concours de l’Agence Editic Sud (tél. 04 91 06 34 32 -editic-sud@wanadoo.fr) Photos : Gilles Santucci, Editic Sud, xdr
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