Évolution du milieu naturel en Belgique
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Évolution du milieu naturel en Belgique

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 Évolutiondu milieu naturel en Belgique
CHOC Nature asbl Fiche Nature du cours du gestion naire de sites naturels et jardins écologiques
http://www.chocnature.be/seminaires.html  "Lesvéritables milieux naturels sont, au sens des écologistes, des milieux qui n'ont jamais été transformés par l'homme; de tels milieux sont excessivement rares dans un pays surpeuplé comme la Belgique pour ne pas dire inexistants (...)Quant aux milieux seminaturels, ils ont subi une action humaine très profonde.Cette activité est généralement une action physique, parfois drastique, qui a pu influencer profondément la physionomie de la végétation et sa composition floristique : brûlage, fauchage, étrépage, écobuage, pâturage extensif, exploitation des forêts en taillis ...Ce qui caractérise donc les milieux seminaturels, c'est qu'ils se sont développés sous l'effet d'une action humaine répétitive qui a modelé une végétation nouvelle sur base de la flore existant préalablement."  Audépart, notre pays ne comportait évidement aucune activité humaine. D'immenses massifs forestiers où dominaient le chêne et le hêtre recouvraient notre sol. Les rares paysages ouverts étaient occupés par des marais profonds et des près salés. Invariablement, comme aujourd'hui, sans intervention humaine, l'évolution terminale est le stade forestier qui se recycle par luimême. Lesseules perturbations étaient la chute des arbres par vieillissement ou l'incendie créant tous les deux des clairières plus ou moins importantes qui se reboisaient naturellement après un premier envahissement par des plantespionnières. Inutilede dire que ces forêts étaient très riches en bois mort et ce dans toutes les situations possibles, créant ainsi, par exemple, de multiples microbiotopes pour les champignons ligneux et les insectes.  Avantl'apparition de l'homme, le paysage en Belgique était donc assez monotone.  Puisvinrent, au néolithique, les premières peuplades s'intéressant à l'agriculture qui était du type "agrosylvopastoral" et qui allait donner naissance à des paysages ouverts bien spécifiques.Le défrichement a permis l'installation des champs et des prairies de fauche créant des milieux seminaturels.  Ilen est de même du pacage des troupeaux en forêt (pâturage).Le taillis de nos forêts fournissait le bois de chauffage et de construction.On brûlait les débris végétaux et on épandait les cendres pour fertiliser les cultures. Leslitières dans les étables constituaient un excellent fumier.D'autres activités humaines ont diversifié le paysage. Citons: l'extraction de la tourbe qui, séchée, fournissait un très bon combustible; l'élagage des saules pour la vannerie, le fauchage des roselières pour la réalisation des toits de chaume,... On vivait en autarcie( circuit fermé).  Toutesces pratiques furent globalement positives car elles amenèrent la diversification des paysages.En contre partie, le massif forestier fut largement entamé et de plus en plus surexploité par les pressions humaines (charbon de bois pour l'industrie des hautsfourneaux, écorces de chênes pour les tanneries, bois d'oeuvre, etc.)  Cettesurexploitation mena nos massifs forestiers à l'agonie au 18 ième siècle (période autrichienne); il ne subsistait alors qu'un maigre taillis.La crise du bois ne trouva sa solution qu'à l'avènement de la révolution industrielle au 19 ième siècle.  Lecharbon, qui fournissait l'énergie tant recherchée, et la mise au point d'engrais chimiques ensuite, sonnent le glas définitif de l'association agriculturesylviculture. De plus, avec l'utilisation de ces engrais chimiques, l'agriculture peut se passer de l'élevage.  Lecommerce international amène, lui aussi, la suppression de l'élevage du mouton pour sa laine et se sont nos pelouses calcaires et landes à bruyères qui vont se reboiser, soit naturellement, soit artificiellement par des conifères pour procurer le bois de mine.  Au20 ième siècle donc, l'agriculture va devenir de plus en plus intensive, spécialisée et artificialisée. Les produits chimiques saupoudrent tout et les haies disparaissent sous la pression des machines agricoles.  Larévolution industrielle a bouleversé le rapport de l'homme avec la nature d'où, aujourd'hui, un rasle bol général face aux pollutions en tout genre.
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