FICHE PEDAGOGIQUE Hiroshima mon amour de Alain Resnais Par ...
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Extrait

FICHE PEDAGOGIQUE
Hiroshima mon amour
de Alain Resnais
Par Sandrine Weil
France – 1959 – 1h30
Le Film
Fiche technique
Titre japonais: 24 - jikan no joji
Titre anglais : Hiroshima, My Love
Scénario : Marguerite Duras
Musique : Georges Delerue, Giovanni Fusco
Genre : drame historique
Noir et Blanc
Production : Argos Films [fr] ,Como Films [fr], Daiei Studios [jp], Pathé Entertainment
Images : Michio Takahashi, Sacha Vierny
Montage : Jasmine Chasney, Henri Colpi, Anne Sarraute
Distribution
Emmanuelle Riva : Elle
Eiji Okada : Lui
Stella Dassas : la mère
Pierre Barbaud : le père
Bernard Fresson : le soldat allemand, premier amant
Source :
http://cine-passion.voila.net/fi/hiroshimamour.htm
Le titre
Le titre est un oxymore qui fait appel d’une part à la doxa, Hiroshima n’est pas une ville mais le symbole
métonymique de l’horreur perpétrée par la main de l’homme sur la terre (la mère) à travers l’invention de
la bombe atomique, et d’autre part « amour » qui nous renvoie à la perfection du bonheur. Le possessif
« mon », qui relie les deux substantifs, implique aussi bien le narrateur que le narrataire – spectateur qui
ose énoncer que « cette ville était faite à la taille de l’amour ». Le présent n’existe pas. Le temps passé
est révolu : « était à la taille de l’amour »
Textes et images
Hiroshima mon amour
, c’est d’abord un texte, celui de Marguerite Duras qui
revendique, dans ce qu’elle qualifie de synopsis, de raconter l’amour là ou
l’horreur est passée : « cette évocation
sacrilège
, est volontaire. […] Ce qui
est vraiment sacrilège, si sacrilège il y a, c’est HIROSHIMA même. Ce n’est
pas la peine de déplacer la question. »
Ce qui frappe ensuite dans le scénario, c’est que l’écriture filmique refuse
l’image, « Tu n’as rien vu à Hiroshima. Rien », et va même jusqu’à proposer
l’idée de l’effacement du souvenir de l’être aimé jusque dans la mémoire
pour continuer à vivre : « De même que dans l’amour cette illusion existe,
cette illusion de pouvoir ne jamais oublier ».
L’image
est
donc
niée
en
même
temps
qu’elle
est
convoquée
fiévreusement. Marguerite Duras continue cette recherche, dans toutes les
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