Hiroshima mon amour (1959)
2 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Hiroshima mon amour (1959)

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
2 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Hiroshima mon amour (1959)

Informations

Publié par
Nombre de lectures 112
Langue Français

Extrait

LANG3059Modern French LiteratureHKSMLC _ DC.Meyer
HIROSHIMA MON AMOUR(1959) Alain Resnais et Marguerite Duras Enaoût 1957, une actrice française d’une trentaine d’années (Emmanuelle Riva) participe à un film international sur la paix, à Hiroshima. Elle joue le rôle d’une infirmière. Pendant le tournage, elle vit un amour bref et intense avec un architecte japonais (Takahashi Michio). Leur histoire est habitée à la foispar la tragédie d’Hiroshima et par le souvenir de la liaison que la jeune femme avait eue sousl’Occupation avec un soldat allemand. A la suite de cette liaison, la femme avait été tondue à la Libération et forcée à resterisolée pendant un an dans une cave, jusqu’à l’explosion de la bombe à Hiroshima le 6 août 1945, puis celle de Nagasaki trois jours plus tard, qui entraînent finalement la capitulation du Japon (15 août) et la fin de la seconde guerre mondiale. « Elle a été tondue à Nevers, en 1944, à vingt ans. Son premier amant était un Allemand. Tué à la Libération. Elle est restée dans une cave, tondue, à Nevers, c’est seulement quand Hiroshima est arrivé qu’elle a été assez décente pour sortir de cette cave et se mêler à la foule en liesse des rues. » Marguerite Duras,Synopsis, Hiroshima mon amour« Hiroshima mon amour » est le premier long métrage d’Alain Resnais,mais son auteur avait déjà réalisé en 1955 avec Jean Cayrol, « Nuit et brouillard », une œuvre absoluesur les atrocités nazies dans les camps de concentration. Avec « Hiroshima mon amour » Resnais ne désirait pas ériger un autre «monument aux morts », semblable aux seize documentaires déjà tournés sur le sujet -seules les images terribles du film de Kaneto Shintô (Gembaku no ko;Les enfants d’Hiroshima, 1953), sont toutefois citées à la fin du film. « Et cest là un des desseins majeurs du film, en finir avec la description de l’horreur par l’horreur, car cela a été fait par les Japonais eux-mêmes, mais faire renaître cette horreur de ces cendres en la faisant s’inscrire en un amour qui sera forcément particulier et «émerveillant ». Et auquel on croira davantage que s’il était produit partout ailleurs dans le monde, dans un endroit que la mort n’a pas conservé.Entre deux êtres géographiquement, philosophiquement, historiquement, économiquement, racialement etc., éloignés le plus qu’il est possible de l’être, Hiroshima sera le terrain commun (le seul au monde peut-être?) où les données universelles de l’érotisme, de l’amour et du malheur apparaîtront sous une lumière implacable. Partout ailleurs qu’à Hiroshima, l’artifice est de mise. A Hiroshima, il ne peut pasexister sous peine, encore, d’être nié.» Marguerite Duras,Synopsis, Hiroshima mon amour
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents