L'infuence de la culture japonaise sur la musique occidentale

Javier.Alarcon

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• Publié par: iwapobix
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Extrait

L’infuence de la culture japonaise sur la musique occidentale

Je suis heureux et honoré de pouvoir donner cette conférence dans le cadre

prestigieux de l’Université d’Albacete, avec un thème proposé par mon cher

ami Maître Antonio Soria.

Avant d’aborder le sujet qui nous intéresse ce soir, il me semble nécessaire de

retracer l’histoire de communication entre le monde occidental et le Japon.

Il est difficile de préciser quand exactement ces deux mondes si éloignés ont

connu leur existance réciproque.

Le Japon, qui est un pays insulaire, composé des quatre îles principales, ne

pouvait avoir que la voie maritime comme moyen de communiation, et

jusqu’à l’époque où le développement de la technique de navagation

permettait de longs voyages, notre contact direct était limité aux pays

voisins, notamment la Chine et la Corée. Plus précisément, toute l’influence,

aussi lontaine que ce soit, passait par la route de soie, la Chine et la

péninsule coréenne pour atteindre notre pays.

Ainsi, nous connaissons que le Temple Horyuji à Nara, vielle capitale du

Japon, qui date du 7

ème

siècle, et qui est l’edifice le plus ancien contruit et

toujours conservé en bois au monde, a la même caractéristique que le

Parthénon de l’Acropole à Athénes.

Ils on en commun un léger gonflement au milieu des colonnes qui

soutiennent les bâtiments pour corriger l’illusion des yeux.

Même sur les statues bouddiques ou les tissus de l’époque conservés dans les

musées, nous pouvons sentir l’apport du monde lointain.

Ce mode de communication avec le continent a pris fin à la fin de 9

ème

siècle

avec suspension des envois périodiques des intellectuels japonais en Chine.

Nous écoutons maintenant un peu de « Gagaku ». Gagaku est un genre de

musique instrumentale qui remonte à cette époque. Elle peut aussi bien

accompagner la danse que se jouer toute seule. Le petit orchetre se compose

des instruments à vent et de la batterie, mais sans des instruments à cordes.

Il y a une influence évidente de la musique chinoise et coréenne.

Cette musique « Gagaku » est encore jouée de nos jours dans les temples

shintoistes lors des cérémonies, et reste la musique officielle de la cour