Les crises energetiques et leurs consequences
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Les crises energetiques et leurs consequences

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Langue Français

Extrait

B Les crises énergétiques et leurs conséquences
I L’évolution du cours du pétrole
a)
Rappels
-
Le pétrole jusqu’en 1973 est son bas prix dopent les économies des pays occidentaux.
Le prix du pétrole augment moins vite que la moyenne des autres salaires et pèse peu
dans la balance budgétaire ce qui permet aux états de créer des taxes sur les
carburants. L’industrie automobile atteint le sommet de 37 millions de véhicules
produits en 1973 dont 12 millions aux USA. La valorisation du pétrole a dopé la
construction navale et le volume de la flotte mondiale a été multiplié par 10 depuis
1945. Le trafic pétrolier occupe la moitié de la flotte mondiale marchande ce qui
représente environ 1,5 milliards de tonnage. Il y a une multiplication des centres de
raffinage et des zones de pétrochimie. En 1973, la capacité de raffinage mondiale est
de 3 milliards de tonnes dont la moitié se trouve en Europe Occidentale et aux USA.
Ce développement du pétrole bon marché permet le développement du tourisme et
l’essor des voyages ainsi qu’une amélioration du confort des logements. Il conditionne
aussi l’organisation de l’espace avec l’apparition des banlieues et le développement du
réseau routier. Le pétrole confirme une polarisation des activités côtières.
-
Cependant il y a des effets pervers. Les régions charbonnières sont en crise. En
France, la production de charbon passe de 60 millions de tonnes à la fin des années 50
à seulement 25 millions de tonnes en 1973. Cela correspond à une perte de 300 000
emplois et provoque donc des grèves. Se met alors en place une situation de
dépendance vis-à-vis du pétrole dont le Japon est le bon exemple car il est dépendant à
90% alors que la France l’est à 75%. Même les USA ont besoin d’importer jusqu’à
300 millions de tonnes de pétrole. La consommation s’accélère et on voit s’installer
une attitude générale de gaspillage.
b)
Le premier choc pétrolier
-
Les chocs pétroliers arrivent avec la première crise énergétique de 1973. Elle
s’annonce et n’est pas aussi brutale qu’on le dit. Depuis 1960, des revendications
avaient lieu de la part des pays pétrolifères qui souhaitaient obtenir plus de royalties et
des sommes plus importantes liées à l’exploitation du pétrole. Cinq pays se regroupent
sous la forme de l’OPEP : l’Arabie Saoudite, le Venezuela, l’Iran, l’Irak et le Koweït
ainsi que de nouveaux adhérents au fur et à mesure que l’on se rapproche de 1973.
L’OPEP représente alors les deux tiers des réserves mondiales de pétrole et fournit la
moitié du pétrole extrait. Certaines sociétés pétrolières nouvelles acceptent de signer
de nouveaux contrats plus avantageux pour ces pays, transmettent même de la
technologie et donc associent ces pays à la recherche. Le pétrole peut donc être vendu
plus cher. Mais en plus, le pétrole du Moyen Orient est un pétrole qui demande à être
vendu plus cher puisque d’une autre qualité. S’annonce alors une augmentation
possible des prix du pétrole. A la fin des années 60, les importations de pétrole
s’emballent alors que se développe la thèse du club de Rome du risque de pénurie.
Alors, dans ce contexte tendu, les pays de l’OPEP et surtout les pays arabes, suite à la
guerre du Kippour, décident d’augmenter les prix du pétrole d’autant plus que celui-ci
est payé en dollar et que les USA dévaluent leur monnaie. La fin du système de
Bretton Woods revient pour ces pays à être moins payés.
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