point de vue Les investisseurs institutionnels et le private equity : le « french paradox » par JeanFrançois Bay, responsable des relations internationales de l’AF2i et président de Seeds Finance outes les études eurosensiblesàl’aversion au risprivate equitysont difficileportée puisque c’selon toute vraisemblance,est toutenouvelle classe d’actifs et y péennes ou américaique, les contraintes rélcomparables entre euxgle ment’industrie duprivate equityun bon milléconsacrer des ressourcessime puisque, eqTuitysurperforme dans laincitent encoreàpriviléPME frangier ment,positionnement sur desçaises et européen ses,aujourd’hui sousvalorition soit réussie et donc que le nes montrent que lequi va(positionnement sur le capitalmentaires, fiscales et compêtre touchéapre et, parès plusieurs annéimportantes en interne ou enes de marché duprivatetables pèrisque versus capital dsent beaucoup et leséveloppe ricochet,tout le tissu desbaisse, beaucoup d’entrepri externeafin que cette intégra duréles emprunts de les autres classes’Etat de lasecteurs d’activités différents, nesqui vaêtre concerné. Parsées, devraient s’apprécier etfaible poids duprivate equity d’etc.). Cette difficultzone euro.actifs. Paradoxalement, leséest accenailleurs, en termes detiming, lepapyboomdevrait stimune soit plus un paradoxe fran actions non cotées repréla baisse des marchsen 5.Avecés tuée par le caractère de confidu fait du cycle d’le marchinvestisse leréde la repriseçais mais représente une part tentàfinanciers depuis 2000, le respeine 1 % des encoursdentialitéspécifique aux sociéinh mentérentàl’industrie d’entreprises. significativeet structurelle géréponsable financier ds par les investisseurs ins’une comtés de gestion deprivate equity. duprivate equity(achat, Cependant,dans son exéportefeuilles institutioncu des titutionnels français alors quepagnie ou mutuelle d’o n d a m e n t a l e m e n t ,dassuran Féconcrveloppement/restructura tionènels, au mte, les assureurs etême titre que ce chiffre atteint 5 % chez nosces a vu se multiplier les rapl’accord qui vient d’être signétion et revente), toute allocales mutuelles devront faire unl’immobilier. voisins anglais (source EVCA).ports internes ou externes qu’ ’ Mais que fait la police ? Plusse focalisent sur la transpa sérence, la liquiditrieusement, que fait Nicolaséet la maîtris Sarkozy ? En fait, il a rédes risques (rapport de solvaussi, le 7 septembre dernier,àarra bilité, rapport de réassurance cher aux sociétés d’assurances rapportd’exigibilité…). et mutuelles françaises l’enga gement d’investir 6 milliardsLes risques d’euros sur trois ans dans lesdu private equity PME non cotées, ce qui corresCeséléments, qui sontàl pondrait en 2007àbase de l2 % des’adéquation actif/pas actifs totaux.sif d’un investisseur institu Pourtant, cette faible protionnel, sontàmettre en rela portion du noncotétion avec les risques intrinschez lesè investisseurs institutionnelsques duprivate equity, e français n’est pas le fruit dunotamment : hasard et il est bon de revenir1. Le risque de faible liquidi sur quelques spécificitéts duéliéau fait que la durée entr tissu institutionnel français l’entrée et la sortie d’un inves qui apportent un dédans le portefeuillbut tissement d’est obligatoirement de pluexplication : 1. En prenant en compte lessieurs années et l’investisseu deux extrêmes, c’estàdire estde facto bloquépendant l l’durhorizon de placement courtée de vie du fonds (sauf des mutuelles de santé(1 an)investir dans des fonds depri et celui des institutions de prévate equitycotés avec un ris voyance/dépendance (pluque de forte volatilitéouàven sieurs dizaines d’annédre ses intes), etérêts dans un fond DERRIÈRE CHAQUE DÉCISION en considérant que le gros dessur un marchésecondaire). capitaux gérés par les institu2. Le risque liéau«Poolin SE CACHE UNE ÉQUIPE. tionnels françdes investissementsais se trouve»puisqu entre les mains des compal’investisseur devient de fact gnies d’de toutes les entreassurance vie, on actionnaire obtient un horizon de placeprises dans lesquelles le fond ment moyen de 8à10 ans,investit, les mauvais investis donc bien plus court que les 40sements inclus. à3.50 ans des fonds de pension anglosaxons. duc N’importe qui peut faire des prévisions.Mais lorsque vous gérez€67 milliards 2. Le systèlme des fonds de’inv pension n’existe pas en auxd’actifs, vous devez assumer vos décisions. Voilà pourquoi Dexia Asset Management France et le Perp, qui vientté investit considérablement dans la recherche et dans des équipes d’experts qui pour d’être mis en place, n’existe d’aut pas encoreàl’échelle de latisse suivent un but stratégique commun. Si vous souhaitez que vos investissements gestion de capitaux.peuv prennent la bonne direction, pourquoi ne pas les analyser ensemble ? 3. Les caisses de retraitemo complémentaire n’4.ont plus que six années de«vaches grastés d ses»avant de subir les effetsgesti dupapyboomet d’puisentrer vers 2010 dans une phase de déficit autr technique structurel.dont www.dexia-am.com investor.support@dexia-am.com00 800 58965495 l l 4. Même pour les investisvent*L'argent n'est rien sans le talent des hommes. seurs institutionnels les moinsbenchmarkées, les fonds du